Silvana, c’est la salsa de Célia Cruz, le Brésil de Jobim et la douceur des ballades latines. Elle étudie le chant classique avec le ténor Albert Lance , mais malgré l’admiration pour ce Maître, elle ne peut résister è l’appel des accords dissonnants de la Bossa Nova.Après avoir chanté dans les capitales d’Amérique du sud, surtout au Brésil où elle est parrainée par l’ Alliance Française, elle revient dans son Sud, et joue dans les endroits phares de la région. .Elle anime les plus belles soirées calientes (groupes Samambaia et Carmen Mambo).C’est au sein de ce dernier groupe qu’elle chante en 1ère partie de Compay Segundo, au Nikaia , ainsi qu’en ouverture du festival de A à Eze , en 1ère partie du grand chanteur Vénézuelien, Oscar D’Léon.Avec Opus Latino , c’est dans un repértoire acoustique plus intimiste qu’on la retrouve désormais, accompagnée par le grand guitariste argentin Norberto Pedreira, le percussionniste et vibraphoniste Patrick Mendes ainsi que le contrebassiste Patrick Barbato. Elle interprète un répértoire latino Americain raffiné, parfois inédit,fait de reprises et de compositions , le tout dans une couleur très personnelle au quartet.
Noberto Pedreira : Il est Argentin, alors, on pense tango. Il joue de la guitare, on peut extrapoler et supposer que le jazz est de la partie. Norberto Pedreira, c'est tout ça et bien plus. Bon, il n'est pas facile à étiqueter. Alors, classez- le direct chez les grands. Norberto est un enfant du Rio de la Plata, ce fleuve où les rythmes du cru, zamba et landó, et aussi le candombé résonnent encore sur les deux rives. Là -bas, on se vit Européen et ce pan d'histoire reste dans l'ombre de l'opulent tango, dans le… noir. Norberto est de ceux que cette réalité passionne. Même s'il a une bonne cote à Buenos Aires, sa musique a besoin d'autres ingrédients, du coup, il se sent à l'étroit au pays. Il débarque en France au début des années 90, avec une espèce d'obsession, se nourrir du savoir d'autres musiciens. Au point de appeler son premier groupe Encuentros, rencontres. Naissance d'un trio et un album, Otras imágenes (2000) puis un quartet et un autre album, Cuarenta años (2004), où il croise quelques pointures (le sax-flûtiste Bobby Rangell) et de brillants compatriotes comme le percu Minino Garay. Il passe avec une fluide aisance du tango gouailleur et des rythmes afro-argentins susmentionnés à la suave bossa brésilienne, de la pétulante valse péruvienne à un jazz acidulé. De quoi perdre le nord sans affoler la boussole. Avec une discrète élégance, Norberto Pedreira s'affirme comme un guitariste unique qui transforme ses auditeurs en doux rêveurs et en voyageurs étonnés. Avis aux oreilles gourmandes…
Patrick Barbato : Né à Nice en 1955, il commence ses études musicales dès l’age de 5 ans. A 15 ans, il entre au conservatoire de sa ville natale dans la classe de saxophone puis choisit définitivement la contrebasse. Après un 1er prix dans la classe d’André Marillier, il poursuit son cursus au CNSM de Paris et décroche un 1er prix dans la classe de Gaston Logerot en 1978. L’ année précédente, il a été engagé par Michel Plasson comme contrebasse-solo de l’ Orchestre National du Capitole de Toulouse où il restera 15 années. Parallèlement, il s’intéresse à la direction d’orchestre et reçoit les conseils de Pierre Dervaux, Léopold Hager, Jean Fournet et Enrique Jordà qui lui permet de diriger quelques concerts en Espagne. Passionné aussi par la musique improvisée et le folklore, il se tourne tout naturellement vers le Jazz et la musique tzigane en participant à de nombreuses formations tant dans la région toulousaine que niçoise où il revient en 1992, engagé par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. En 2006,il crée avec le pianiste Paul Berthault et le batteur Alain Caruba le trio ‘’37°3’’dont le répertoire ‘’cross over’’ mèle musique classique,standards et compositions personnelles.
Patrick Mendez : né à Saint-Gaudens en 1954, il commence à jouer dès l’âge de cinq ans dans la formation de son père lui-même musicien. Jusqu’à l’âge de 17 ans, il étudie la percussion et la trompette. Quatre ans plus tard, il entre au CNSM de Paris et obtient un 1er Prix de percussion. Parallèlement, on le voit accompagner des grands noms de la variété comme Nicole Croisille, Pia Colombo, Jean Guidoni. Il fait également des remplacements dans les grands orchestres parisiens. Depuis; 1983, Patrick Mendez a rejoint l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo comme second percussionniste.Il s’interesse aux musiques du Monde, au jazz…. Sa curiosité musicale, son enthousiasme, sa maitrise du scat et de l’improvisation lui valent d’être régulièrement invité dans diverses formations de la région.