Il voit le jour, il y a une trentaine d'année dans l'une des plus belles îles de la Caraïbe. Commence pour cet enfant, issu d'un métissage divers, une aventure qui lui permettra de connaître les coutumes variées et complexes d'une population plurielle. Ses ancêtres lui ont laissé le souvenir de l’une des plus grandes atrocités que l'homme a pu engendrer durant son existence. Les premiers habitants de cette île furent les arawaks : des indiens. Ils vivaient paisiblement des fruits de la terre et de la mer. Mais un beau jour, les colons avides de conquêtes débarquèrent et anéantirent à jamais la destinée de ce peuple. Une bataille acharnée décima cette population qui fut vite dominée par ces étrangers. Ces conquérants n'avaient qu'une idée, poser bagage et conquérir l'île de fond en comble. Plus de mille kilomètres carrés constituaient la superficie de ce beau paysage, qui en moindre temps était parcourue par ces voyageurs. La main d'oeuvre a vite manqué pour la culture de cette terre, riche en produits exotiques et pour l'exploitation de produits maritimes. C'est l'économie fleurissante qui explique l'arrivée de mon troisième ancêtre dans les colonies. Il est sorti d'Afrique, faisant parti de ce peuple qui a été chassé de son continent pour peupler le reste du monde. Finalement, sommes-nous maître de notre destin ? Bien des surprises nous attendent au détour d'une route. Une population qui a beaucoup souffert et continue, de nos jours, à souffrir ! ! Est-ce légitime, juste, acceptable, cette souffrance infligée à cause d'une couleur ? Je parle bien de l'Homme antillais, issu du mélange de ces trois races, arawak, européen, africain qui ont formé Lseñor appartenant à la civilisation chrétienne et gouverné par la République Française.
Background from flickr user
NubianGraphics.com