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En Rang d Oignons

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About Me

========Couper des oignons et pleurer pour de faux======= ..(photos Anne Delrez) Les Rangs d’Oignons se sont mis en compagnie légale au mois de janvier 2005. Mais depuis quinze ans Edith Amsellem, Olivier Chevillon et Karine Jurquet ont travaillé ensemble par deux ou trois, dans une quinzaine de spectacles. Les Rang d’Oignons ont pris le parti de développer une pratique transversale qui allie écriture, théâtre, musique, danse et photographies. En 2003, ils écrivent et créent l'opérette, A LA MOUNETTE, un projet collectif au Badaboum théâtre pour le tout public. Il a été joué plus de 100 fois dans la région PACA, a tourné en Charente avec l’Avant Scène (Cognac) et fera parti du dispositif Saison13 en 2008/09. En 2005, après avoir lu le roman d’Olivier Chevillon JE VOIS UN LOUP, ils décident de monter leur second projet. Je vois un loup (1) : La Lecture a été monté en mars 2006 au Théâtre de la Minoterie à Marseille. Je vois un loup (2) : Spectacle en salle a été joué en 2005 à La Cité à Marseille et en 2006 à La Distillerie à Aubagne. Je vois un loup (3) : Spectacle au bar a été joué en 2007 à L’Afternoon à Marseille et Je vois un loup (4) : Spectacle en rue sera créé cet été et partira se promener en France. En 2007, Les Rangs d’Oignons commencent à écrire ensemble un texte sur le thème de la figure du méchant : AI-JE BIEN VU LE MÉCHANT COURIR AU FOND DE LA SCÈNE OU N'EST CE QUE LE MARIÉ SACRIFIÉ DE MA BELLE SOEUR ? Ce spectacle sera créé fin 2008 au théâtre de La Minoterie à Marseille. (Photo Grégoire Martin Bled)

My Interests

NOS 3 SPECTACLES : PRÉSENTATIONS PROCHAINE CRÉATION avec Jean-Marie Arnaud Sanchez, Edith Amsellem, Olivier Chevillon et Karine Jurquet. Musique Laurent Boudin. Scénographie Francis Ruggirello ..(photo Anne Delrez) Fabriquer des histoires, des fictions pour s’y engouffrer. Si on pouvait, on se ferait un cinéma permanent. Oh le beau monde virtuel dans lequel je voudrais vivre. Si je pouvais passer ma vie à regarder des paysages… Et j’en suis où des mes amours ? Et j’en suis où de mon engament politique ? Et j’en suis où de ma foi ? Et dans quoi je me réfugie ? Et pourquoi se réfugier ? On n’est pas à l’abri de tout, mais on est en danger de rien. Juste vivre. C’est si compliqué ? Prenons notre température pour savoir où nous avons mal. Écrivons nous, dans ce collectif qui crée des spectacles et des images et des chansons. Ce collectif de jeunes quarantenaires qui ont besoin de s’exprimer pour pouvoir respirer. C’est peut-être aussi simple que la respiration ; je prends et je rejette. L’air, la nourriture. Mais ce qu’on rejette physiquement, c’est mort. Du CO2 et de la merde. Mais non le CO2, les arbres le respirent. Et la merde, ça fait de l’engrais. Le besoin de transformer ce qu’on a vu… La poésie… Éclairer de son point de vue… Est-ce qu’on sait mieux regarder les étoiles que son voisin ? Et moi si je pouvais choisir, je resterai bien dans ma chambre… Et ce Robinson Crusoé, libre, enfin seul, qui sombre dans la folie... Tout rentre dans l’ordre pour lui quand il rencontre un autre humain et qu’il peut reproduire le schéma des classes, recommencer le jeu de l’éducation, recréer le circuit de l’oppression et donc de l’enfermement. Quel est ce besoin absolu de recomposer une mini-société de rapport dominant/dominé alors qu’il se trouve au paradis ? Écrire ça. Écrire sur ça ? Et comme dit Morte à Venise - un des quatre personnages qui ont découlé de nos stylos - Écrire oui c’est baisser les bras. Écrire non c’est baisser les bras. Écrire peut-être ce n’est rien. Que veux-tu faire, que veux-tu faire ? L’impuissance. Se fabriquer un oppresseur. Travailler sur la figure du méchant. Il nous fait bien vibrer ce méchant. Il est là ou pas ? En occident, je veux dire. Il faut avancer, produire, de peur... de peur de quoi ? De reculer ? De ne pas avoir posé son petit caillou ? De mourir idiot ? Heureux sont les simples d’esprit, le royaume des cieux leur appartient. Vivre sa vie et puis mourir. Inventer des histoires et puis mourir. Inventer sa vie et puis mourir. Vivre sa vie ça serait l’inventer et puis mourir ? Alors quatre personnages, donc... OPÉRETTE tout public à partir de 4 ans : avec Edith Amsellem, Olivier Chevillon et Karine Jurquet. .. C’est Marseille, 1930. Un “bras-cassé” veut décrocher le titre de champion du monde de boxe et une vendeuse de coquillages imagine être une grande vedette internationale de music-hall... Ils rêvent d’un monde moins dur, ils rêvent d’être des super héros, ils chantent, ils se mentent, ils dansent, ils se battent, ils pleurent et finalement se découvrent tels qu’ils sont. avec Edith Amsellem, Olivier Chevillon et Karine Jurquet. Scénographie Grégoire Martin Bled. (Photos Frédéric Récanzone) ..Prendre le roman “Je vois un loup” d'Olivier Chevillon comme matière-prétexte pour en faire du théâtre, c'est couper en trois ce qui se passe dans la tête d'un seul homme. L'adaptation au théâtre de ce texte est une fantasmagorie ; un art de projeter des fantômes hors de la tête de Pierre. Des fantômes de chair et d'os. Sur scène, les acteurs jouent avec la matérialité de tout ce qui leur tombe sous la main. Ils chantent, jouent de la guitare, de l'harmophone et de la flûte, ils échangent leurs rôles, ils prennent délibérément le parti d'en rire et se détournent de toute esthétique minimaliste. Bien sur, ils peuvent péter si ça leur chante. Un jeu qui collera, de plus, fort bien à l'intrigue, puisque dans celle-ci, on ne sait jamais réellement qui est qui. Qui avance demi-masqué, qui se dévoile, qui se voit dans un miroir, portant un loup ?Avez vous vu ”The incredible shrinking man” (L’homme qui rétrécit) de Jack Arnold ? Vous souvenez vous du rapport démesuré de cet homme aux objets ? Lui, seul, perdu au milieu de cette immense cuisine américaine...Nous invitons le spectateur à rapetisser dans la tête de Pierre. Nous racontons le monde à travers ses huit orifices. Et quand il se sert de ses yeux, ceux ci regardent le monde et zooment sur d'infimes détails, leur donnant une importance excessive. Aussi, Pierre donne aux plus petits dénominateurs communs une valeur universelle.Venez boire un coup dans la tête de Pierre et vous ne banderez plus pour le cul des femmes, mais pour une de leurs dents tordue. mspobj type="application/x-shockwave-flash"

Heroes:

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