LUCKY SUERTE

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Member Since: 11/20/2007
Band Website: fonetickslam.blogspot.com/
Band Members: SUERTE

Photo par J-Michel Delage Site de J-Michel Delage - Portrait de slameurs

Suerte : Je suis la force spirituelle, D’apparence sereine, Mais au fond de mes veines, En moi la rage sommeille.

Prince : Je suis le souverain solitaire, Je règne en maître sur la terre, Depuis des millénaires, Libre comme l’air.

Suerte : Prêchant Lao Tseu, Je m’élève vers de hauts cieux, Visant les hautes sphères, Je n’fais qu’un avec mon partenaire.

Prince : Prince des esprits, Je représente les chamanes, Au sommet de la hiérarchie, Je suis le marchand d’âmes.

Suerte : Suerte, Enrichissant ma spiritualité, En quête de l’immortalité, La route est longue vers la pureté.

Prince : Il ne te faut qu’un pas pour venir à moi, Sache que moi, Je travaille mon mental depuis plusieurs mois.

Refrain : Je suis le Yin, Tu es le Yang, Je suis le Yang, Tu es le yin, Ange ou démon ? Peu importe ! Tant que les contraires s’attirent. Je suis le Yin, Tu es le Yang, Je suis le Yang, Tu es le yin, Ange ou démon ? Peu importe ! Tant que les contraires s’attirent.

Suerte : Quel est le sens à tout ça ? Il suffit de suivre la voie, Pour comprendre le Tao Te King tu liras.

Prince : Comme le Yin et le Yang Les contraires s’attirent, Il est blanc, je suis noir, Mais on forme qu’un seul style, c’est l’espoir !

Suerte : Et si nos vers tuent, on s’en excuse, Oublie les vices car nous on s’évertue, Pour faire de nos vies des vertus.

Prince : L’alliance entre le sud et le nord, Le juste milieu, Dans un monde assoiffé d’or.

Suerte : Le Yin et le Yang ne forme qu’un, L’union fait la force, C’est pour notre destin, Qu’à deux on s’efforce.

Prince : Que serait le jour sans la nuit ? Adam sans Eve, L’enfer sans le paradis, La vie sans les rêves.

Suerte : Que serait l’eau sans le feu ? Que serions-nous sans Dieu ? L’ombre sans la lumière, Et la terre sans air.

Prince : A chacun son opinion, A chacun sa réflexion, Le Yin et le Yang, c’est la méditation.

Refrain : Je suis le Yin, Tu es le Yang, Je suis le Yang, Tu es le yin, Ange ou démon ? Peu importe ! Tant que les contraires s’attirent. Je suis le Yin, Tu es le Yang, Je suis le Yang, Tu es le yin, Ange ou démon ? Peu importe ! Tant que les contraires s’attirent.

Je suis un grand solitaire, propriétaire depuis des millénaires, d'une vaste étendu de terre hors paire, mon repaire est une vulgaire tanière. Je marque mon territoire et oui j'erre, dans ses grandes forêts d'Asie et j'aime chasser la nuit. De Java, de Bali, du Bengale ou de Sibérie. Rôdant furtivement au milieu des eaux salées, dans la mangrove, tapi dans l'ombre, camoufler par mon pelage rayé, je suis un prédateur, je peux tout voir dans la pénombre. Je bondis sur mes proies à toutes vitesses, comme d'ordinaire avec les tigresses je fais preuve d'allégresse. Je me nourris de cervidés, une fois le cerf vidé, me voilà rassasié. Parfois obligé de me contenté de singe ou de sanglier, je les serres ils sont comme sangler, entre mes griffes acérées ils finissent égorger. Le tout digéré j'aime me reposé à l'ombre d'un palétuvier.

Sherkan a les crows bien acéré, gare à celui qui veut l'exterminé, petit on nous à fait croire, qu'il voulait manger le p'tit Dom, maintenant je sais qui croire, et qu'on est manipulé par l'homme.

Ecoute mon feulement, oui je suis mécontent, longtemps considéré comme une menace, j'ai été victime de chasses. Je ne sais pourquoi on en veut à ma pomme, pour certains je suis un mangeur d'homme, un dangereux carnassier, j'ai incarné assez, la créature capable de carnage monstrueux, c'est l'hôpital qui se fout de la charité, rendez vous compte des effets désastreux, qu'ont eus sur cette terre une telle déforestation, pourquoi les puissants font ils preuves de stagnation. Ce n'était qu'un prétexte pour me délogé, mais à terme c'est une vraie calamité. A cette heure j'ai cédé mon territoire, et suis devenu une bête de foire, je suis considéré comme espèce en voie d'extinctions, mais qu'est je fais pour mérité de telles sanctions. Depuis des siècles nos droits ont été bafoués, je vis dans de grandes cages enfermées à perpétuité, pour que d'autres mammifères viennent se pavanés avec leurs progénitures, je ne suis pas un trophée qu'on donne en pâture. On m'en a trop fait, j'aimerais enfin vivre en paix.

Depuis ton départ, tout a bien changé Difficile de tourner la page et d’avancer, Comment accepter cet exil si soudain, Vers d’autres contrées. Dieu t’a rappelé car ton jour est arrivé, Tu as dû faire tes bagages vers d’autres cieux, Et découvrir de nouveaux lieux. Quand l’heure du glas a sonné, Tu es monté dans le wagon, Pour t’installer dans ton nouveau bastion. Grand – père tu nous as quittés trop tôt, Je n’ai pas eu le temps de te dire ses quelques mots, Aujourd’hui hanté par certains maux. Toi mon ange gardien, En permanence derrière moi, Certains ont une bonne étoile, La mienne je crois que c’est toi. Grand – père je sais que de là haut, Tu me regarde et que tu es fier de moi.

La relève est assurée Je souhaite perpétuer ton nom J’espère lui faire honneur Une pensée pour un être cher A mes yeux, dans mon coeur

Certaines blessures sont difficiles à panser, Mais avec le temps peuvent s’estomper. Tu es parti avec dignité, Jusqu’au bout tu as lutté, Nous t’avons accompagné jusqu’à l’autel Pour un dernier adieu aux mortels. Depuis par toi je me sens poussé des ailes. Paix à ton âme, toi qui as ranimé ma flamme. Sache que tout le monde garde en mémoire, Un homme honnête et droit, Un homme bon et juste, Mais le destin parfois est injuste Et décide autrement, il donne la vie où la reprend, Si tu n’avais plus ta place parmi les vivants, Je suis sûr que t’en a une parmi les grands.

Ce dimanche, je suis sorti des nues, Le corps nu, bravant l’inconnu, D’un monde qu’auparavant, J’ai peut – être déjà connu Mais dans ma mémoire rien n’y fait, J’ai beau chercher, j’ai tout oublié. Mon âme vient d’être réincarnée, Sans doute pour racheter mes pêchés, Je suis prêt pour le grand saut, Prêt à partir à l’assaut de cette vie, Qui s’offre à moi ; Je suis venu à la vie par un temps d’automne, Et j’ai décidé qu’elle ne sera pas monotone. Elle sera semée d’embûche et d’obstacle, Comme l’a prédit l’oracle, Je n’ai pas fini d’en baver, mais j’y suis préparé. Plusieurs destinées nous sont proposées, A nous d’emprunté celle qui nous paraît la plus approprié. Personne ne décide pour moi, Je ne serais la proie de personne, Seulement un simple mortel faisant son chemin de croix, Et qui au fond de soi garde la foi. Je serais moi et personne d’autres, Un être imparfait avec ses défauts, Car nul n’est parfait et se serait être faux, De prétendre incarner la perfection, Seul le seigneur peut se permettre cette prétention. Mais à force de persévérer, on est tous capable de se surpasser Ma force je l’ai testé dans l’adversité. Au fil des années, laissant place aux priorités, J’ai mûri malgré moi, fini mon passé d’hors la loi, Place au jeune ambitieux, désireux ..oyer les cieux.

Je suis venu au monde ce 29 de novembre, Avec tant d’insouciance, Après avoir passé l’enfance, J’ai laissé place à l’outrance, Pour ensuite acquérir l’expérience, Et faire preuve de tolérance, Fini les déviances, j’ai appris la méfiance. Aujourd’hui après un quart de siècle passer sur cette terre, J’ai décidé d’enterrer la hache de guerre, Je ne veux plus de conflits et milite pour la paix Je ne veux pas collaborer dans un royaume contrefait J’ai enfin trouvé ma voie, l’écriture comme procession de foi Prêt à toutes abnégations pour arriver à mon but. Aider du mieux que je peux cette pauvre planète, Malmené de tous les côtés par des gens malhonnête L’homme à un fort potentiel, mais il ne voit pas l’essentiel Il oublie parfois qu’il n’est pas éternel et perd son temps dans des querelles. Mon existence sera de combattre les injustices, je ne suis pas justicier, Mais ne fait pas confiance en la justice de l’homme. Elle n’est pas la même pour tous, Tout s’achète et si tu n’a pas de denier, C’est malheureux mais tu seras condamné.