Mr. orange outrant / mec a nique

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J’aime bien les gens qui disent « que dire dans ce about me ? »
parce que ces
gens ci sont des cons, on s’en branle de leur effet de style à faire genre
« ouais euh j’sais pas quoi mettre, mais bon j’vais essayer pour
VOUS mes FRIENDS wouw».
Moi j’vais planter un truc, un texte parce que j’prône la prose comme
un étron sur le trone qui n’sent pas la rose (oh c’est beau).
Le tout c’est pas de faire croire qu’on est ceci ou cela, comme y
a trop sur MYSPACE, mais bel et bien en quelques lignes et plus
de mots montrer qui l’on est ou peut être. OUAIS! ‘Faut poser à
l’inspi’ c’qu’on pense, tu r’transcris ta propre introspection et ça
c’est bon, c’est flippant, tout c’que tu veux…bon allez,
j’commence, ca va s’faire en deux paragraphes : premierement,
MOI, deuxiemement, MOI…
Je suis né un lundi/mardi/mercredi/jeudi/vendredi/samedi, pas
dimanche parce que DIEU était de repos, il pouvait pas me faire,
logique. J’sais pas il devait être dans les 16h30, l’heure du Nutella
et de la grenadine. Malheur, j’suis roux depuis la naissance,
quelle merde, si si j’te jure on dirait pas comme ça mais ça pourrit
un gosse. Bon on va passer quelques années et dire que j’suis à la
maternelle : j’ai 4ans à tout casser. C’est le début des hostilités,
le monde extérieur à la famille et au parc d’enfants avec toutes
les mamans qui jackass. La les potes affluent, j’suis un leader qui
sait pas encore faire ses lacets, a la doudoune verte et marron,
arborant pas très fièrement quoi qu’inconsciemment ce qui sera
source de problèmes, ma tignasse de « sal rouKmoutte », et un
jean avec l’ourlet que ma mère avec amour et économie dans
l’esprit avait cousu de ses petites mains de névrosée (quoiqu’à
l’époque). C’EST LA GUEEEEEEEERRE…la les bandes se forment
et les clans breave’heartisent (pour ceux qui connaissent le
terme) dans la cour de récré’. Qui y suis-je? Une p’tite boule de
nerfs, tout blanc la morve au nez, aimé des uns, par les autres
détesté. Ra lala c’est affreux, les gamins en général…bon je
passe, la maternelle c’était pas si hardcore que ça.
Bon j’ai 6ans, v’là l’entrée au cp: la cour est plus grande, y a
plus de gens, plus de cons, pas de roux, que moi : sur 200 c’est
atroce. L’experience relève de celle du noir au milieu d’une
cérémonie du kukluxklan : les enfants sont des enculés, du cp au
cm2 c’était fou. Du cp a la fin du ce1 j’ai été un leader dans ma
bande, une sorte de Splinter qui dirigeait ses comnattants à la
guerre dans les buttes en herbe synthétique qui arrachait la peau,
jusqu'à la sonnerie et le retour en classe où là j’étais une bête,
encore une tête de classe. Ce2, changement de cour, les bandent
rivales comme dans les films se rapprochent, et n’en font qu’une,
pour se rassembler autour du foot : j’en reste le seul roukin. Ce
fut la merde total, parce qu’on était plus grands, plus forts, mais
j’regardais toujours les dessins-animés : normal. Entre un jeu de
bille, une course poursuite, une partie de foot et un ptit pissou
collectif, j’étais pour je n’sais quelle raison une sorte de super
héros sans pouvoir, quelqu’un avait un blem’, on venait me
chercher et j’frappais son assaillant qui n’avait qu’à être plus
prudent. OUI petit j’étais plutôt violent, mais c’était obligé. Bon
cette même année de ce2 j’m’suis cassé les dents, les mêmes
dents que par la suite je fracasserai 7 fois encore. Bon j’vais
abréger, j’avais des potes, une degaine de premier de la classe,
j’étais déjà un petit stressé, et LA nana de l’école était
amoureuse de moi (mon fantasme se verra anéanti à mes 18ans
lorsque j’aurais appris que de lolita elle est passée a roberta).
J’ai 12ans, j’ai déménagé et je suis en 6e dans le 78, et la
c’est affreux (deux points) le collège !!! là c’est la merde, tu
t’rends encore plus compte que les gamins sont des enculés, et
ça n’rate pas, je suis encore le seul roux, une fois de plus pour je
ne sais quoi (enfin si, je sais, j’suis roux quoi) persécuté, frappé,
tout ça. Ca s’passe bien, j’suis bon élève comme d’hab’, quoiqu’un
peu dissipé, comme toujours à raconter des conneries en cours,
et à faire rire entre deux bides les gens de ma classe autrement
et communément/conventionnellement appelés « camarades ».
De la 6e à la 3e, les profs m’adorent et me haïssent à la fois, c’est
assez bandant, enfin, après la 5e parce qu’avant j’bandais pas.
Socialement c’est dur : j’ai un groupe FRIENDS, on est 6, 3 gars, 3
filles, c’est cool et on fait nos années ainsi, soudés, à sortir,
macdo-ciné, des trucs de p’tits cons quoi. J’suis encore roux, j’ai
pas changé, et c’est pire qu’en maternelle et en primaire, parce
que la le vocabulaire est plus fourni, et les coups pleuvent plus
vite. Un jour, une merde me fait chier, j’lui retourne un chassé
retourné dans son entier, j’suis fier, il saigne du nez dans la
pelouse affalé…15min après une bande de 15 me fout par terre et
m’roue de coups : normal, comme souvent, si on m’crache pas
dessus et qu’une pluie d’insultes tombe pas en même temps, c’est
bizarre! Bon après des cours de merdes, du hand, des
anniversaires de merde ou tout le monde joue à la bouteille,
action vérité, et toutes ces merdes, sauf moi, j’ai eu mon brevet
en révisant 3 jours avant…
J’ai 15-16ans, j’suis en 2nde : la, tout change, c’est American
Pie en moins fun remarque. Les gens sont cools, plus grands,
moins chiants, pas de manouches…et par-dessus tout, par-dessus
tout (oui deux fois c’est mieux, ça renforce la chose), le BEAU
GOSSE du lycée est (tenez vous bien) roux! OUI mon sauveur, de
là la roussitude est devenue un truc à part, une classe, et puis
quand il est parti, normal à la fin quoi, j’étais à mon tour LE roux
du bahut, donc fatalement tout le monde savait qui j’étais…mais
bon c’est pas pour autant que j’étais un maître du social, un
leader comme dans ma jeunesse. J’grandis, mal, certes, mais
j’grandis, j’évolue, mes blagues en cours se résument au cul,
quand ce n’sont pas des jeux de mots d’un certain goût…tout mon
lycée a cependant été dur, ouais, mon frère et ma s..ur eux aussi
grandissait, c’était donc la merde dehors, et dans la maison : quel
monde hostile, merde. Bon j’sais pas trop quoi dire, ah, si, j’ai
18ans, fin de terminale, toujours pas de meuf, mes parents sont
désespérés et me disent que si je suis gay c’est pas grave, ils
s’en foutent (cool, mais malheureusement, j’suis pas gay : ouais
BE GAY IT’S EASIER, merde). Ouais ça c’est un mauvais point qui
m’a pas vraiment aidé à grandir sainement: ouais, voir tous ses
potes sortir avec telle ou telle nana, plus ou moins bien, voir tout
le monde se draguer alors que toi t’oses pas aller voir telle ou
telle personne parce que t’as pas confiance parce que t’as pas
grandi comme ça, toujours le vilain petit canard. Là, le canard
était apparemment vilain dans les deux sens, à en croire c’que
mes potes disaient (que mes potes?)…mais bon j’vivais, de cours
en cours, de couloirs en couloirs, d’escaliers en escaliers, de trou
du cul bousculé en trou du cul croisé, de fêtes en fêtes où tout
me monde pendant une soirée est ton pote, mais le lendemain
plus personne n’se souvient de toi, ou te blaire à nouveau
plus…enfin bon. JUIN 2006, j’ai strictement rien révisé, et j’ai eu
mon bac du premier coup, haut la main en frôlant le assez bien.
Enfin bon le lycée c’était sympa, mais comme le reste de ma vie :
atroce.
J’ai 18ans depuis juillet, on est en 2006 (et vous regardez
trop la télé bonsoir), et j’suis à la fac. Vu que ma vie est une suite
de merdes illogique, après mon bas ES j’suis allé en fac de lettres
modernes à nanterre vu qu’il parait que j’écris comme je respire
(enfin bon, j’suis peut être essoufflé). Au second semestre j’ai
décidé d’arrêter. Période très bizarre que celle de la fac : nanterre
ou le vivier à nanas. Ouais de mec normal à voire rien, j’suis
passé a quarterback de ma promo, genre le mec qu’a sa
doudoune, sa nana chef des chearleader, enfin le beau gosse de
la prom’ quoi (moi quoi, enfin, c’est ouf ahahah)…j’passais pour un
kéké mec à meufs, un mec ultra confiant et sur de lui qui s’croit
irresistible, c’qui est, si t’as bien tout suivi, totalement faux! Bon
en gros, le choc, mais bon ça m’motive pas plus que ça pour aller
aborder quelqu’un, parler, enfin bon, j’en reste pas super
sociable…
Bon sortons de ce bordel monstre de mon enfance pas très
glorieuse pour en arriver à aujourd’hui, le résultat : qui je suis,
donc, ABOUT ME.
Ouais le pourquoi du comment : mais pourquoi est-il aussi
méchant? (parce queeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee). Pour
commencer sur les murs de ma chambre y a écrit « avant j’étais
skyzo, maintenant on va très bien merci » / « l’être humain est
compliqué, je suis bien pire » et d’autres (pour vous) conneries du
genre.
Cette putain d’enfance aura fait de moi c’que je suis
(attention, énumération) : un mec, d’une, roux, deux, sans confiance,
trois, parano, quatre, skyzo, cinq, et plein d’autres choses,
partons dans le grave, allez hop. De suite, j’suis un mec qui sait
pas trop quoi faire avec les gens, en particulier les nanas, ouais
c’est fou, c’est peut être pour ça que j’en ai pas, et même
que…bon.
C’est bizarre parce que quand on m’connaît on pense que
c’est pas du tout le cas, mais bon (encore).
Comme ça à vu d’..il, j’ai l’air super sympa, quoiqu’un peu
dur (ouais c’est la tête), mais bon j’l’suis super gentil tant qu’on
m’fait pas CHIER…mais bon vous verrez par la suite.
En gros j’suis un gros con manipulateur, j’agis par intérêt
avec quasi tout le monde (y a des exceptions, bizarrement).
J’aime rien ni personne, j’suis misanthrope à fond, seul et
solitaire depuis maintenant 19ans, mon kiff total c’est errer des
kilomètres à pieds à réfléchir, m’lamenter sur mon sort que j’peux
changer, penser, sans bizarrement rien penser à changer , du
moins mettre en ..uvre, et après rentrer me pieuter, ou m’poser
devant la télé, étant donné que j’fais ça la nuit.
Uhm que dire ? j’aime personne, encore moins les gens de
myspace, du moins pas ceux à qui j’parle, vous si j’vous parle
c’est que j’vous déteste pas, mais tous ces petits trou du cul
d’emos et de baby rockers qui s’la font sucer par leur bande parce
qu’ils sont « trop beauuuuuuu ahg » et trop hype pour les autres :
ceux la j’leur chie royalement (ton PULP FICTION) dessus, surtout
qu’en vrai c’est des merdes, et ça m’amuse bel et bien bien plus
qu’une METHOSE CAUET.
J’en ai marre d’avoir (attention énumération) un désordre
affectif, des problèmes émotionnels, et bizarrement aucun c..ur
(j’annonce le darfour, les clodos, les problèmes des autres, j’m’en
bats les reins, j’ai déjà assez de problèmes avec moi-même).
J’pars du principe que j’dois rien à personne vu
qu’apparemment personne ne m’doit rien non plus, le monde ira
mieux comme ça croyez moi…
J’suis insomniaque depuis déjà 4 bonnes années…si c’n’est
un peu plus, enfin bon tout ca aussi c’est un bordel monstre à
expliquer, …, bon allez si quand meme parce que t’es arrivé(e)
jusqu’ici. En gros à la base j’m’suis mis à réfléchir un jour, et puis
j’ai continué, et puis j’en dormais plus la nuit, parce que j’me
torturais l’esprit comme un goloum en pleine terre du milieu, et
que ca raisonnait grave dans mes appart’ subconscients et mon
pavillon avec jardin secret conscient…en gros c’était le clash
entre le p’tit mec de banlieue et le cadre raisonnable dans sa
p’tite maison…le diable contre l’ange dans les cartoons, le contre
et le pour…le dilemme en somme. A partir de là ce fut le merdier
pas possible et même le jour, après ajoutons y un état dépressif
plus ou moins avancé selon les années, et vous obtenez un
insomniaque des fois, un décalé de l’autre : l’insomnie reste une
maladie, le décalage s’avère en être une aussi s’il relève d’un état
dépressif ou du genre du fait que l’individu, là ou d’autres iraient
se scarifier ou même s’infliger la mort pour mieux vivre

(paradoxe, j’adore ce mot), s’inflige lui une réflexion sur lui-
même, :
l’introspection constante, la douleur absolue. De ce
fait il s’endort tard, n’a rien à faire, skouate son pc ou bien sa télé
ou alors il larme comme une larve à poils affalé sur son lit
(underground, mon pieu c’est des palettes de chantier)…l’activité reste
aléatoire et à l’appréciation du bonhomme, selon son humeur, ses
disponibilités, ce qu’on lui permets, son possible subterfuge,
éloge à MacGyver (Angus de son prénom).
De cet état en résulte alors une réclusion personnel, cloîtré
sous une couette a pourquoi pas se lamenter, dormir, divaguer
sur JUSTICE ou TOXIC ou n’importe quel son bourrin si c’n’est une
berceuse qui fait pleurer, oui, parce qu’en ce bas monde il est
encore possible de pleurer en écoutant de la musique…
Ajoutez à cet état d’accumulation un raz le bol de soi même
qui se transforme en raz le bol général : l’individu n’aime plus rien
ni personne, et il ne dit même plus JE. L’agressivité s’en suit,
d’abord verbale, ensuite gestuelle, pour passer par le lacrimal et
le personnellement sexuel. C’est marrant, c’est comme si le mec
que t’as en face de toi était un bernard lermite qui te montre son
cul orné d’un tatouage « i’m bad » et que toi tu n’y crois pas parce
que le cul d’un BL c’est tout mou, alors tu l’prends pas au
sérieux ; sauf que l’bernard lermite s’il se retourne il te bouffe et il
t’éclate la tronche dans la sérénité la plus totale, paradoxalement
traversé d’adrénaline, comme shooté à l’adré, comme camé,
comme surexcité et pourtant tellement zen.
La perte du sommeil, la réclusion, la violence, les
tremblements, le manque de communication…toutes ces choses
sont des syndromes vérifiés de la schysophrénie…mais pourquoi
ne fait il rien ? pourquoi ? parce qu’il le sait, que le diable et
l’ange se tirent la bourre, mais qu’aucun des deux n’est
l’actionnaire majoritaire de son esprit…c’est comme si outre le
conscient et l’inconscient, se rajoutait une 3e force spirituelle
elle-même incontrôlable, reste à la définir : appelons la « la des
raisons » pour le jeu de mots. Soit en un corps un esprit mixant
savamment le raisonnable et l’atroce pour mieux vivre dans une
société d’agressions, de compétition ou tout le monde se doit
d’être mieux que le voisin, la voisine. Cet être la est le résultat de
la raison qui consciemment s’oublie à la déraison. Le skyzo
possède deux 50% qui en font un 100%…cet être là, lui, possède
deux 100% pleinement conscient de leurs talents, leur défauts,
leur prétention : soit une personne normale et un idéal : celui qui
s’écrase et la nuit médite, et celui qui la nuit ne dort pas non plus,
pour des raisons que l’ont ignore, mais quand il s’endort, c’est
avec le sourire et quand il se réveille c’est en plein fou-rire.
Conclusion partielle : j’suis un sombre connard : adde moi, accepte moi.
EN GROS j’peux continuer à divaguer longtemps comme ça,
mais il se fait tard, il est 5h, paris s’éveille, et mon esprit en cette
heure crie vermeille, le sang me monte à la tête. J’vais me
coucher
j'supporte pas le soleil et donc impatiemment j'attends, j'attends l'automne, puis l'hiver...tout ce orange/rouge/jaune...tout ce blanc, ce froid, ce soleil si brillant tout en n'etant point arrassant...
ralala c'est bon...
autre plaisir, ca libere ca detend, et du style cela ne depend, c'est ecouter d'la miousique a fond (bon la j'ai plus de casque) dans la maison ou y a personne ou bien quand en pleine nuit deja blen entamée (d'ou le "pleine") quand tout le monde dort et toi pas, et tu t'enfuies grace a ca, et la t'as plus de batterie ou l'album est fini ou que sais-je encore et t'enleves ton casque et les oiseaux chantent, le monde se reveille et toi tu te couches dans un elan encore persistant de sons et d'images, de violents flash et de doux passages: tout ca jusqu'a / et a partir de 5-6-7-8 heures du matin...
autre plaisir, on n'parlera ici que d'activite le cinema dans toutes ses branches, et depuis 2ans a peu pres le court...ca c'est du bon...j'aime foutrement l'art picturale, et j'ai developpe le principe de la fibre graphique (etat que t'as, ou pas...tout est dans le "ou pas")...c'la va donc de la peinture au dessin, au graf', tout c'qu'est visuel avec une ptite mention pour la foto et tout particulierement les jeux de lumieres (en peinture clair-obscure) entre le noir et le blanc aux antipodes de la sensation mais ici se mariant tel un couple improbable...RALALA FLEUR BLEUE QUAND TU NOUS TIENS...
rahhhh et puis vu que t'es parti(e) pour lire tout tout tout qu'est ce que j'ecris, et bah lis...!!! moi j'mate bien trop la tele, j'mate trop de flims, pas de la merde...j'adore ce mec, hugh grant, merde j'suis un vrai gay? ou alors j'adore ce connard plutot, parce qu'il montre du haut de sa superficialite que les nanas sont superficielles encore pires que lui! c'est du bon, il est sarcastique, beau, plus ou moins intelligent, bref, mes parents ont bien choisi comme modele!...
Pucc'fiction
envoyé par oxmopuccino