Hélène Ségara ( Non Officiel)

Hélène Ségara à l'Olympia les 22 et 23 novembre 2008 cliquer sur la bannière pour réserver vos places...Sa Biographie...Déjà dix ans de carrière... Quel parcours... Hélène Segara est une des chanteuses préférées des Français. Et cela d'une façon qui dépasse les chiffres de vente, aussi prodigieux soient-ils (sur l'album Au nom d'une femme, deux millions de copies), et les récompenses (Interprète féminine de l'année aux Victoires 2000, suivie d'une pluie d'autres récompenses). C'est avec un vrai capital sympathie, une tendresse toute particulière qu'elle est suivie par un public fervent, qui se reconnaît dans son évolution. Aujourd'hui encore, elle choisit de leur donner le meilleur d'elle-même, en osant révéler des facettes que peu de gens soupçonnaient ("Méfie-toi de moi"). D'où l'envergure, inédite dans sa carrière, de son album Quand l'éternité..., infiniment personnel, aux frontières de l'intime. Il se déploie comme les ailes d'un oiseau, haut dans le ciel de la pop française. Oui, c'est bien de "pop" qu'il est ici question, n'en déplaise aux vendeurs de préjugés. Le disque a été arrangé par Jean-Pierre Pilot et Olivier Schulteis (cf. Zazie, Indochine...), avec son frère Julien (clavier de Raphaël...). L'ingénieur du son, Yves Jaget, est un complice de Sheller. S'ils collaborent aujourd'hui avec Hélène Segara, c'est qu'ils ont senti sa volonté d'une couleur nouvelle, d'un élan qui ressemble à ce qu'elle est devenue. "On ne peut pas saturer les gens en permanence, et leur servir toujours la même chose. C'est un manque de respect. J'ai eu envie de m'épanouir dans ma vie de femme, dans ma vie de mère, et de prendre du temps pour revenir avec des choses nouvelles." Voilà pourquoi, autour d'Hélène, les guitares résonnent plus fort. Voilà pourquoi les batteries sont plus actuelles, plus ancrées dans le son du moment. Le monde change, la musique aussi... pourquoi les artistes ne changeraient-ils pas, en cadence ? Après 10 ans passés chez Warner, elle a d'ailleurs changé de maison de disques. Elle est toujours produite par Orlando.BG, mais sur l'étiquette Mercury/Universal. Dans cet habit sonore tout neuf, Hélène est plus touchante que jamais. Sa sensibilité est intacte. Sa fragilité reste inchangée. C'est le monde autour d'elle qui s'est durci, peut-être... Hélène a signé ou co-signé elle-même la plupart des textes, pour la première fois. Ensuite, parce que la fraîcheur de son grain de voix s'élève, toujours et encore, au-dessus des refrains les plus intenses. Cette émotion-là, ce petit supplément d'âme, il se marie aussi bien à des sons électro, à une chorale d'inspiration classique ou à la pesanteur d'un piano mélancolique. "Je trouve hyper-important de montrer que tous ces sons peuvent s'épouser." L'air de rien, c'est un petit message de tolérance et d'ouverture... Le thème central de l'album, le soleil noir autour duquel gravitent les chansons, c'est l'absence. L'Absence avec un grand A, même. Celle de "Father". Celle de "Marie". Ce vide laissé par un être cher, que seule la foi peut, parfois, consoler. D'où le titre Quand l'éternité..."On se dit que, peut-être, la vie continue autrement, ailleurs... et moi j'en suis convaincue." Cette vie spirituelle, Hélène l'exprime volontairement avec des mots simples et universels, qui n'appartiennent à aucune religion précise. "Parce que j'ai très peur de la façon dont on peut récupérer la foi de quelqu'un." Elle est loin, la jeune fille de "Je vous aime, adieu". Si Hélène chante encore des ballades romantiques (une facette qu'elle ne renie absolument pas), c'est avec une profondeur, une densité qu'elle avait encore peu montrées. Celle d'une femme réfléchie, une mère qui regarde le monde avec moins d'insouciance. "Très longtemps, j'ai avancé sans trop me poser de questions. Je me laissais porter." Cette maturité, on peut parier que son public s'y reconnaîtra aussi. Mais bien sûr, Hélène chante aussi l'amour, la Femme... Tout ce qu'elle est. Tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle vit... "Moi, il me marquera à jamais, cet album. La façon dont il est né... c'est comme un enfant. On l'a fait en neuf mois. Il a été fait dans la souffrance, mais il a soulagé tellement d'attentes. C'est une vraie révélation pour moi. Il deviendra ce qu'il doit devenir, mais en tout cas, il aura marqué ma vie." De même qu'il marquera, sans l'ombre d'un doute, ceux qui l'écouteront avec leur âme. De la seule façon possible.2l0ZS5jb20v"Forums