J’ai les lames qui sortent de leurs étuis. Sanglant desseins se dessinant au delà du mouvement de la chair plantée. Je ne peux m’empêcher d’avoir envie de trancher, transpercer un abdomen bien douillet et dodu. Le désir se révèle quand mes pensées s ‘assèchent et quand mon cœur, las de son inséparable solitude, m’influence à chérir le sang des autres. Il n’est pourtant jamais raisonnable d’écouter mon cœur, voilà où ses transports m’ont mené, bien loin de toute tendresse et affection. Il n’a jamais été qu’un ennemi pour moi, se battant contre moi et toujours ma vainquant. C’est à lui que je devrais en vouloir, oui c’est bien à lui que je devrais m’y prendre en premier. Ce cœur gros et rouge vif aux battements bien réguliers malgré son manque d’amour constant. Je devrais le transpercer doucement et lui retirer sa substance, en laisser le sang se vider et l’abandonner. Il est si ingrat que même cela pourrait le faire vibrer.(Wendy.V.)
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Prendre la fuite une minute mais pas beaucoup plus. Je ne sais pas contre quoi je m’efforce à vouloir résister. Un rempart intérieur que je repousse de jour comme de nuit. Nous sommes un régiment à l’intérieur. Une colonie, un village entier prêt à tout pour faire capituler chaque mur qui se dressera au dessus de nos têtes. Même la moindre palissade ne sera pas épargnée. N’en déduisons pas que nous manquons de pitié ou même que nous sommes devenus des guerriers. Nous n’avons pas le goût de la mort et de la destruction, et nous n’aimons pas boire du sang. Quand nous agissons, nous nous attaquons à nous-mêmes. Quand nous attaquons, nous agissons contre nous-mêmes. ( Wendy.V.)..