Tu me demandes si je te trouve beau. Je réponds non...
Tu me demandes si je veux être avec toi pour toujours. Encore non...
Tu me demandes si je pleurerais si tu partais. Toujours non...
Puis tu me demandes si je t'aime de tout mon coeur. Non...
Calme les larmes qui coulent sur ton visage:
Tu n'es pas beau, tu es irrésistible...
Je ne veux pas être avec toi pour tjs, j'ai besoin d'être avec toi pour tjs...
Et je ne pleurerais pas si tu t'en vas, je mourrais...
Et je ne t'aime pas de tout mon coeur, tu es mon coeur.
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ME AND MY BEST FRIENDS
La vie n’offre pas que de délicieux cotés,
Elle apporte son lot quotidien de vanité
L’amour ne nous réserve nullement le meilleur
Enfin, on dit ça tant qu’on ne l’a pas trouvé
Au bout du pré, il ne faut pas voir que malheur
Si tes envies t’entraînent à venir me heurter
Mon apparence pourrait à ta conscience déplaire
Mais tu apprendrais à me connaître car dans l’air
Le temps sera mon fidèle chevalier servant.
Quand tu auras eu le courage de me goûter;
Crois-moi, tu ne pourras plus jamais t’empêcher
De te blottir dans mes bras pour être comblé!
Alors ton c,,ur emplit de l’ambroisie délectée,
De l’extase tu ne pourras que redemander.
Tes nouvelles facettes tu aimeras m’enseigner
Et au bout d’un périple quasi-transmutatif,
Tu pourras m’appartenir hyper sensitif
Pour former un couple au-delà de tout secret.
Ce sera ta seule vraie découverte sur toi-même;
Une différence qui te collera à la peau,
Un périple dont tu ne peux pas sortir indemne.
Quand nous aurons retiré la lame du couteau,
Tu te révéleras le lendemain idem
Avec tu le sais, tout mon amour comme cadeau!
Mes mauvaises pensées de Nina Bouraoui,
A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie d'Hervé Guibert...
Mes propres romans aussi...
J’ai perdu la vue mais tu me l’as vite rendue
Dès que je t’ai vu, j’ai compris bien entendu
Que nous étions évidemment fais l’un pour l’autre,
Que nous ne pourrions plus être dérangés par d’autres.
J’ai perdu le goût mais tu t’es à moi offert
Afin de me délivrer de mon propre enfer
Puis je t’ai savouré en fait presque trop fier
Car pour une fois c’était beaucoup plus qu’éphémère
J’ai perdu le toucher mais tu m’as libéré,
De la malédiction qui avant s’abattait;
Tu l’as levée de tes mains expérimentées.
Aujourd’hui nos corps sont des plus mouvementés!
J’ai perdu l’ouie mais tu m’as doucement guéri
Grâce à tous les mots d’amour si tendrement dis.
À mon oreille qui était toujours meurtrie,
Tu as susurré les plus divins partis pris.
J’ai perdu l’odorat mais tu as ranimé
Dans mon esprit, le plaisir des parfums sucrés.
Quand je sentais que de moi tu te rapprochais,
Je venais au creux de ton cou me rassurer.