Chôra

« Il y a tant d’aurores qui n’ont pas encore lui »Une folie dévorante et apaisante, mon ambroisie. La délicatesse dans la beauté, c’est une qualité rare en ce monde. Je dévorerai l’aurore dont l’orage magnétique attendra son accomplissement.Aussi nécessaire que cette passion soit divinisée, aussi innocente l’importance de cette attention ait sur la perception, cela compte énormément.Aux soirs des illusions échancrées, les déceptions amères, la mort en son sein bercée et dépassée, ma conscience renaissante s’enveloppe d’une Aurore aux mille sourires. Aux confins des tristesses pleurées, les ailes d’un désespoir omniscient brûlent, mes lumières incandescentes et dorées, sous les assauts d’un chant exalté.Mon regard se perd, griffé par l’affection désespérément sincère d’un ange sans cesse sublimé.Sa passion, son élixir enchanté, coule en moi, mon feu ardent, et inflige à mon âme perdue ma renaissance. Tu n’es pas seul. Dans mes veines son charme se promène.Je rentrerai tard ce soir mon amour, le temps pour moi d’assécher mes peines. Et je viendrai te rejoindre, je te bercerai par mes notes oubliées, et pour toi s’il le faut, j’inventerai sans cesse de nouveau mots, à ton âme adorée.Je cacherai dans un recoin sombre mes cicatrices, plaies de cruauté, et je te bercerai encore mon amour sous une kyrielle de mélodies assoiffées, moi, envoûté, un regard émasculé sous le poids d’un passé regretté.Une fusion des passions émergentes. No(we) are in fire.Me myself and I. Mes démons, l’âme en éclats, brisée. Parce que je sais au fond de moi que tu seras un jour près de moi pour redessiner les contours de mon être parce que j’en ai tant de besoin, parce que je ne peux pas le faire moi-même. No(we) are free. Parce que tu es belle et magnifique par ton sourire, tes cheveux, ta couleur, tes passions, tes mots purs aux sons violents, une nouvelle harmonie qui rappelle à l’humanité chaque jour.Mon attraction se fondant dans l’abstraction.LA RESPIRATION DE L’INFINI« Elle a l’inflection des voix chères qui se sont tues »Mélancolies des ruines, Horns defeat thorns, je suis mort tu le sais, j’ai quitté ce monde pourri. L’innocence a en elle tellement de cruauté. Je suis mort je le sais, je l’ai quitté seul. Et mon regard s’est métamorphosé. Je ne suis pas juste, je ne suis pas bon, j’écrase les illusions, et je leur peins leurs désillusions. Je berce mes notes infernales, je les chante au paroxysme des affections, et je les éventre à l’orée des vains espoirs.J’ai perdu la vie et ses deux minutes furent pour moi les plus belles de ma vie. Tant de noirceur tout autour de moi, tu vois, je l’ai conservée et m’en suis recouvert avec tant de soin. Mais j’ai laissé ..é un endroit secret, un océan submergé de sincérité, il faut s’y perdre, plonger si profond et s’étouffer devant ses dernières beautés. Mon jardin secret, là où prennent vie mes dernières espérances.J’y descendrai et je t’en rapporterai un bouquet de mes Fleurs de décembre. J’irai les cueillir quitte à y sombrer. Elles sont les dernières de mon dernier printemps brûlé par les neiges suicidaires. Je n’ai gardé que celles-ci, je les ai enveloppées d’une tendresse si fragile. Je les regarde et je ne vois que de la honte, tant de peines et de misères…Il disait la vie est loin d’être aussi sacré que la faculté d’apprécier la passion. L’écho abandonné au centre de sa gravité si violemment désertée. Je n’ai jamais su mentir, je n’ai plus d’échos. Quand je dis je t’aime je t’aime, je viendrai te voir, dulcinea, avec mes derniers espoirs, je prendrai soin de toi. Parce que tu es belle, si belle que ça me rend malade. Je serai près de toi et ma sublime Chôra.