LES ARTISTES DU CHANTIER
ARMAND VAILLANCOURTNé à Black Lake, en Estrie, le 3 septembre 1929, Armand Vaillancourt est le seizième d’une famille de 17 enfants. De 1951 à 1955, il poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts de Montréal. Il se distingue par son originalité dès sa première création publique, en 1954, l’Arbre de la rue Durocher, Montréal. Il sculpte l’arbre en pleine rue pendant deux années. Il fait éclater les normes de la sculpture et des arts de son époque.On lui doit une cinquantaine d’,,uvres monumentales et audacieuses que l’on retrouve aux quatre coins de l’Amérique : le Monument contre la guerre à Chicoutimi en 1959, Justice! (contre l’Apartheid) au Palais de Justice de Québec en 1983, El Clamor à Santo Domingo en 1985, Vaillancourt Foutain , la célèbre fontaine, à l’Embarcadero Plaza à San Francisco en 1971 et River of life à Yellowknife en 1999.
Il a été récipiendaire du Prix Paul-Émile-Borduas en 1993 et nommé Chevalier de l’ordre National du Québec en 2004.Armand Vaillancourt , sculpteur, artiste-peintre, performeur, humaniste, homme de passion et de liberté, a su marquer notre peuple par ses implications sociales, sa sensibilité et sa générosité pour les droits humains. Son ,,uvre démontre la grandeur de l’homme-créateur.
MARIE-FRANCE BRIÈRESuite à mes études de premier cycle(1980) un séjour de plus d’un an en Italie marquait mon parcours et précédait l’obtention d’une maîtrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (1989). Récipiendaire du Prix Louis Comtois en 1996. Mon travail prend appui sur la nécessité de redéfinir certains paramètres liés à la pratique de la sculpture en repensant les gestes qui y sont associés.
Je pense aux travaux récents qui m’on conduit vers d’autres moyens matériels. Nimber le lieu Optica 2004, les bouches d’ombre B-312, 2005 Duplex Centre d’art Orford 2006. L’utilisation du feu, de la cendre, de la poussière et de la voix comme indice de la disparition de la forme. La pratique de l’écriture s’inscrit aussi dans cette démarche actuelle en continuité avec l’usage des matériaux souples que j’ai souvent employé avec la pierre.
Mon expérience artistique se prolonge aussi à travers plusieurs réalisations dans le cadre du programme de l’intégration des arts à l’architecture. Ces insertions dans la communauté offrent à chaque fois, des ,,uvres contextuelles matérialisant différentes explorations. Ondes, pavillon Schulich, Université Mc Gill, 2005. L’éole, Ecole Nationale d’aérotechnique de St-Hubert, 2002. Le miroir aux nuages, Institut Albert-Prévost, Montréal 1999.
JANE TANGLEYCurrently I am developing an untitled body of work to which, at the moment I am referring to as the ‘untitled plant project’, and reflects my interest in exploring the active relationship between several objects in the space of the gallery and the body of the viewer. This project is a sound installation comprised of several plants, individually equipped with a responsive playback apparatus, which doubles as a prop-up prosthetic. The prosthetic will run along the individual plant stem and will branch off to contain small speakers at the leafy area of the plant; the prosthetic will also replace branches that have been pruned off. The sound component of the work will use field recordings of both electronic and mechanical noise, and in MAX/MSP will convolve the noisy data with a sound file of breathing. Collectively the objects will fill the exhibition space with a sound suggestive of breath, both of the plants and the technological components. Each plant will also be equipped with a number of short-range motion detectors with which to recognize the presence of the viewer, and as the viewer moves through the gallery space and comes into range of the individual plants, the breathing will transform into quiet whispering, evoking the theory that plants respond to sound, growing stronger and healthier. Transforming the relationship between the viewer, the plant, and technology, I hope to focus attention on the connectivity and the dependency inherent in the relationship.
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