Une petite fée plutôt tranquille et pas compliquée qui se satisfait de petits riens. Une grande rêveuse...parfois trop sensible.
AIMER
C'est comme une caresse éphémère...
C'est le balancier du temps suspendu aux souvenirs...
C'est l'arc en ciel qui me sourit...
C'est un champ de coquelicots qui apaise mon âme meutrie...
C'est une lettre évanouie au fond d'un tiroir...
C'est un chemin parsemé de roses éperdues...
C'est la fin de l'été qui sonne le glas de ce conte de fées...
C'est le silence dans tes yeux...
C'est le tremblement de ton coeur quand je dis je t'aime...
C'est la froideur de ton absence...
C'est l'oiseau bleu qui traverse la Voie Lactée...
Aimer c'est toi...
Adonis Brunet, novembre 2006
LES FEES
Elles déploient leurs ailes d'insecte au Soleil, frétillant dans la brise, ou se laissant sombrer dans les Nuages d'Or,
Leurs silhouettes translucides sont bien trop frêles pour que le regard humain les capte, Leurs corps éthérés se fondent à demi dans la lumière.
Alexander Pope
J'ai rencontré une dame dans les prés,
Très belle, la fille d'une fée:
Ses cheveux étaient longs, ses pieds légers,
Et ses yeux sauvages.
John Keats
Un soir, sur la lande éclairée par la pleine lune,
Je vis avec ravissement
Servie par son charmant équipage
La minuscule reine des Fées
Qui s'adonnait à ses délicieuses festivités...
Richard Brome
Migration silencieuse,
Vol de fées gracieuses,
Parties vivre, pionnières,
Sur les hautes sphères…
Parfois dans les éthers,
Par les vents transportés,
Leurs chants se réverbèrent
En nos âmes tourmentées :
Nous sommes la pluie
De vos esprits endormis.
Vous êtes la graine
De nos c,,urs en peine.
Et la graine et la pluie
Sèment l’éclat et la vie.
Une graine sans pluie dépérit.
Une pluie sans graine s’évanouit.
Par quelle force la vie
Viendra lier ce qui unit
Depuis les hautes sphères
Jusqu’au noyau de la terre
Nos deux règnes antagonistes
Par lesquels nos âmes existent ?
Pierrick Moulins
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