La Princesse est dans les cordes

TEASER LA BOULE NOIRE

RIEN NE RESTE - LE CLIP

Réalisation et montage: Sofia Leal

Directeur de la photographie: Pierre Caudron

La Princesse: Marianne Gasquet

Photographies plateau: Anne Ouicher

merci à Carol Dabin, Didier de Graeve, les studios DGD.

LA PRINCESSE EST DANS LES CORDES--- L'ALBUM à 9,99€

Jeudi 2 novembre 2006 23h06. Autour de quatre musiciens affolés penchés sur une feuille blanche, un cri s’abat qui sera lourd de conséquences… « La Princesse est dans les Cordes ». La princesse est née, elle est déjà hautaine, dure et franchement Rock n’Roll.

A partir de là, les choses dérapent. Le groupe prend son nom pour un acquis et il lui vient des rêves de grandeur. Mais dans la morosité générale du milieu musical, il faut bien le dire… tout le monde s’en fout. Les salles ne programment plus ou peu, les homes studios nous font croire que les sons pourris sont à la mode et les maisons de disques vous répondent « nous ne disposons pas des moyens technique pour vous écouter » (dixit une major), la Princesse comme les autres autoprods entonne le chant des galériens.

Les concerts

Mais sa Sérénissime s’énerve. Elle s’incruste à la Flèche d’Or, au Glaz Art, elle exporte ses tendancieuses courbettes à Reillanne, Manosque et puis elle casse sa couronne, s’accapare le Zèbre de Belleville, loue la Boule Noire pour trois semaines (réduit finalement à une seule soirée devant l’insistance du propriétaire des lieux). « La Princesse ne correctionne plus, elle dynamite, elle disperse, elle ventile » à la manière d’un tonton flingueur. Au mois de janvier 2008, pour promouvoir sa soirée du zèbre de Belleville, elle lance une campagne d’affichage de deux mille affiches sur Paname et sa banlieue, et ses quatre zicos jouent aux colleurs fous à quatre plombes du mat sous l’œil inquisiteur de la maréchaussée et au grand désespoir de la mairie de Paris.

L’album

En juin 2007, pour pallier aux difficultés qu’affrontent les Majors (voir plus haut), décidément bien en peine par les temps qui courent, son Excellence enregistre son premier LP au DGD Studio de Pantin avec Didier De Graeve et Nicolas Roy aux manettes, avant de se retirer en terres royales à Manchester (UK) pour le mixage du disque sous la direction de Christophe Leroux. Jamais satisfaite, la Princesse en vient cette fois à vendre les joyaux de la couronne et ose se payer les services de Raphaël Jonin pour le masterring de cet opus princier au studio DYAM Music de Paris.

Le clip

Elle aurait pût s’arrêter là, et ben non, trop facile. En février 2008, son Altesse voit les choses en grand. La Princesse veut être vue. Pour cela, elle à recourt aux services de Sophia Léal (clip de Subway pour MVS Records) pour la réalisation de son clip de « Rien ne reste ». Une partie du tournage à lieu rue St Denis à Paris à une heure du matin au milieu de badauds franchement louches demandant s’il s’agit là de la dernière production de Marc Dorcel… ambiance.

La presse

Depuis cette date, la rumeur enfle et dépasse les couloirs de la mairie de Paris. Direct Soir, Francofans, Longueurs d’ondes, 20 minutes, Zicazic pour ne citer qu’eux prêtent allégeance à la Princesse. Le bruit court que quatre tarés incendient les salles de concerts, recouvrent d’affiches les murs de la capitale, et snobent les maisons de disques Made in France pour produire leur musique en Grande Bretagne.

Voici donc une Princesse à l’instinct « rimeur, bretteur, musicien et voyageur aérien, grand riposteur du tac au tac. »