Les aberrations de mes schémas de conceptions de la réalité perçue entrent régulièrement en conflit avec la vie réelle (ou : la vie en pire, et non la vie en empirique). Chaque anomalie est un mirroir réflechissant mes circuits internes, ça s'appelle se construire par l'experience.J'étudie la médecine, c'est bien. J'aurais voulu être écrivain aussi, enfin dans la création quoi. La médecine créée aussi, mais je n'aurais pu la pratiquer après une carrière littéraire. C'est ma façon de me persuader que j'ai fait le bon choix. Et il en faut, de la persuasion, pour se passer de Lexomil. Et puis j'ai de bons exemples comme Céline, Tchekov, Boulgakov et Venet. Alors c'est cool. Juste un avant de dormir, parce que le sommeil ça vient pas tout seul.Et puis la psychiatrie parce que c'est le dernier continent à explorer, la frontiére entre la science technique et la science humaine, la plus dangereuse, celle qui étudie l'homme dans ce qu'il a deplus evolué et qui en plus n'est pas fictive.