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Momo chante son enfance… Notamment… Des maux et bonheurs de gamin. C’est un saltimbanque avec des souvenirs en bandoulière. Il trimballe ses états d’âmes espiègles comme autant de petits cailloux acidulés… Pas mièvres pour autant. L’air grave de ses potes à la gratte derrière lui sont là pour le rappeler… Sa voix sème quelques considérations tantôt désabusées, tantôt gonflées du souffle de lendemains rieurs. Un regard amusé sur ses contemporains, bovins compris, en somme. Ses influences en font le bon copain des fins de soirée un peu trop arrosées, au-delà desquelles résonnent malgré tout des refrains qui réconfortent et nous arrachent quelques sourires. On est touché d’une si directe simplicité qu’on s’en voudrait presque de ne pas avoir osé l’écrire pour la donner en spectacle. Certains appellent ça bringuebaler de la fantaisie douce, de la mélancolie discrète… Ses amis le traitent de poète quand ils lèvent le nez de leur verre de vin rouge. Son timbre souvent au bord d’une rupture toute contenue, recèle de multiples facettes donnant à ses chansons la force bien polie d’un silex. Momo en définitive, ce sont des mots qui s’écoutent, des airs qui se fredonnent, une voix qui se voit ! Il peut s’en foutre mais l’indolence avec laquelle il vit et écume ses quelques instantanés ne laisse certainement pas indifférent…et voilà pour le reste des titres nouvellement enregistrés, encore merci à max bedouale pour avoir carresser le corps des femmes de son archet.
