La guerre à cheval et les jolis costumes ''Mon coeur est à toi, Mon sang à l'Empereur et ma vie à l'honneur.''
Les personnes qui ont écrit mon histoire à ma place -c'est n'importe quoi - J'aimerai que la vérité éclose enfin au grand jour, et que mon âme puisse enfin reposer en paix à Sainte Sève conformément à mon souhait. Ma commune natale sortirait de l'oubli et retrouverai enfin ses lettres de noblesse. C'est l'ultime hommage que je demande. Que justice soit faite, merde!
Outin Edmond, Napoléon fils du comte de Marbeuf,éditions France Empire
Edmond Outin, lui, en fervent admirateur du " petit tondu ", a voulu savoir. Au terme d'une longue enquête dans les archives et sur le terrain, il a rassemblé un faisceau d'éléments plus que troublants qui tendent à prouver que la paternité de Marbeuf, l'oublié de l'Histoire, est réelle vraisemblance et que Napoléon est tout aussi corse que breton.
A ceux qui douteraient encore, l'auteur suggère un ultime recours : un prélèvement d'ADN sur la dépouille de Marbeuf et une comparaison avec celui de l'Empereur...
Georges Guitton, Napoléon, la thèse bretonne.
Mon papa génétique, le comte de Marbeuf.
Marbeuf, brillant général breton nommé gouverneur de la Corse après l'annexion de l'île par la France, fut incontestablement le bienfaiteur de la famille Bonaparte. On sait qu'il couvrit Charles, le père " officiel " de l'Empereur, d'honneurs, de titres, de rentes, qu'il fut très proche de Letizia, l'épouse de celui-ci, se comportant avec elle en véritable Pygmalion, lui apprenant à lire et à parler le français, à danser, la distrayant pendant les longues absences de son mari. On sait aussi qu'il favorisa considérablement l'avenir des enfants du couple, intercédant par exemple en faveur de Napoléon pour qu'il intègre l'école de Brienne...
Peut-on dire pour autant que Marbeuf fut l'amant de Letizia ? Qu'il est le père de Napoléon et peut-être même de plusieurs des enfants Bonaparte ?
Depuis longtemps les historiens s'interrogent. Certains nient cette possibilité, la plupart préfèrent ignorer le sujet.