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L'Être Aimé

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..Butt Scratcher!
Der Lauf der Dinge
envoyé par jeanbeatles
River and Tides (extraits 2)
envoyé par KlingKlang

J'écris sous le nom LUDOVIC BABLON
(On trouve mes livres en librairies et par correspondance sur PriceMinister )
Je fais DES LIVRES DE LITTERATURE , UN GIGA-ROMAN SUR KLAUS KINSKI , DE L'INFORMATION POLITIQUE ET SOCIALE , UNE LISTE DE DIFFUSION (abonnez-vous pour être tenus au courant de tout).


LLDM lit l'EVANGILE FINAL de Ludovic Bablon
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Rêves et aspirations


Beaucoup de choses dans mes aspirations découlent de ce que je pense de la mort et de l'enfance.
La mort : "Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", a dit quelqu'un (je me demande si c'est Malraux).
Comme j'ai toujours été athée, comme je pense qu'il n'y a aucune loi d'aucune sorte, aucune fatalité inscrite a priori dans un marbre éternel, tout est possible (le "tout est possible" qui succède à la mort de Dieu, dans Dostoïevski, conduit Raskolnikov au crime...)
Et dans cette perspective d'une vie démesurément ouverte aux quatre vents, je me situe du côté des pensées de Nietzsche et de Sartre :
Nietzsche : il n'y a pas de valeur a priori, c'est l'être qui crée sa valeur, ses valeurs, qui dit ce qui est bien et mal en fonction de ses propres critères qu'il invente et renouvelle en permanence.
Sartre : le sens d'une vie ne lui préexiste pas, on peut seulement le totaliser après sa mort, et pendant la vie, même dans les pires conditions, on est toujours libre (même si ça peut être vécu comme bien pesant).
Dans les deux cas, tout est à inventer. Dans les deux cas, tout est possible, mais tout ne se vaut pas, puisqu'être, c'est faire des choix et donner de la valeur, à soi, aux autres, aux choses...
L'enfance maintenant : l'enfant est le moment le plus indéterminé de l'homme. Le bébé ne peut rien, l'adulte est pris dans les mille contingences d'une société donnée. L'enfant dispose d'une marge de liberté plus grande : même l'insignifiance lui est permise. Il n'a pas encore intégré un certain nombre de critères et de valeurs établies : le bien, le mal, le propre, le sale, le beau, le laid, le jeune, le vieux, rien de tout cela n'est encore solidifié en ensembles compacts, en listes figées, en zones bien circonscrites. D'identité mobile et malléable, il passe d'une activité à une autre, ne s'inféode pas dans le parc de jeux aux regards extérieurs, dispose de son corps sans allégeance aux postures obligatoires du "bien se tenir". Ses limites sont floues, non-encore plantées dans le sol des possibles devenu le sol du réel avec de fermes piquets de bois ou d'acier. Et il n'a pas besoin d'équipements ni de codes pour générer des activités, il peut jouer au foot sans ballon ni terrain, escalader sans harnais ni falaise ni salle, chanter sans instruments ni micro ni public ni salle, et se confronter aux chats, aux chiens et aux poules sans se limiter à son assignation à la condition humaine. Pour moi l'art est l'enfance dans la vie adulte, c'est à dire la liberté conservée de faire advenir ex nihilo tout et n'importe quoi.
Notre société m'apparait comme un troupeau d'esclaves consentants (cf La Boétie, "De la servitude volontaire"). Pas particulièrement notre société : toute société fonctionne ainsi. Il s'agit pour l'enfant du "tout est possible" de devenir adulte en intégrant en lui-même une quantité énorme de règles, de définitions, de normes, qui restreignent drastiquement le champ des opérations et le terrain des jeux ; de la multitude des vies dont il était porteur, il va peu à peu se réduire à une et une seule. En 1914 l'homme de 21 ans n'a plus qu'une seule utilité pour lui-même et autrui : combattre ; la femme adulte : assurer la production dans les usines et les cuisines. Manger des pêches, peindre un Arlequin, étudier les moeurs du blaireau, s'imaginer qu'on est quelqu'un d'autre, caresser une peau, découvrir les moeurs d'un autre peuple, tout cela n'est plus d'actualité.
Aujourd'hui, dominent le travail et l'argent. Tout est payant ; pour pouvoir payer ses conditions de vie de base, le moyen de masse est le travail. Pas n'importe quel travail : un travail intensément prolétarisé - c'est à dire, un travail qui n'est pas une libre activité spontanée dirigée de l'intérieur par le monde imaginaire et créatif de quelqu'un (ses dons, ses envies, ses besoins, ses rêves, ses affinités avec autrui), mais un travail qui est vente de son corps, de son esprit et de son temps à une entité extérieure (l'entreprise, l'institution, etc), un travail dont la finalité n'est pas l'activité elle-même (la plupart du temps inintéressante, genre vendre, servir, taper des chiffres, reproduire ce qui existe déjà, administrer des choses matérielles sans beauté), mais l'argent, et via l'argent la subsistance. Ce mode de vie admet un épithète principal : il est aliéné. L'Autrui le plus abstrait commande l'individu, invité à se soumettre, ou à disparaître dans les marges de la société.
Le rêve donc, c'est de résister aux contingences et aux obligations de notre environnement social, et de vivre comme des enfants dans l'espace de notre propre liberté, là où le jugement, la Loi, l'argent et le travail aliéné n'ont plus aucune importance.
Et c'est en cela aussi que je suis, grosso modo, sauf rares exceptions, hostile aux arts, et que je parle de les détruire : dans l'oeuvre d'art telle que nous la connaissons, il s'agit de se reposer du travail aliéné en consommant (= sans y participer personnellement) le travail artistique de quelqu'un d'autre ; un procédé qui nous dispense de formuler nos propres rêves, un mode de re-présentation qui nous coupe de nous-mêmes et où nous pouvons seulement nous projeter. La société des spectacles et des arts n'est pas d'une autre substance que la société du travail et des consommations ; elle est aliénée.
D'où l'importance pour moi, dans mes envies :
de l'art et de la création faites par nous-mêmes, en amateur : lire à haute voix, dessiner, s'écrire, fantasmer
des jeux, espaces de liberté, de lâcher-prise, d'abandon à ce qui peut surgir comme envie, comme besoin, comme faculté ignorée ; des jeux où tout et rien ne se joue, où tout est aussi rempli de sens qu'absurde, fascinant et sans conséquence
des jeux de rôle, pour autoriser la déconstruction de nos identités acquises, et l'exploration d'autres voies, d'autres façons d'être, susceptibles de nous enrichir à tous égards
de la sexualité, le plaisir le plus affectif, parfaitement gratuit, tourné tout à la fois vers soi-même et vers l'autre
des drogues et des désinhibiteurs, qui en cassant nos habitudes cognitives et sensorielles, nous permettent de renouer avec les parties de nous-mêmes auxquelles l'environnement social et l'histoire familiale ont interdit l'accès
de l'imaginaire, des capacités mentales et corporelles de création de ce qui n'existe pas encore et de révélation de ce qui est resté caché ou inutilisé
du savoir, parce qu'apprendre c'est toujours porter un regard nouveau sur des choses qu'on croyait trop bien connues ou qu'on n'avait tout simplement jamais vues sous cet angle - là encore l'effet d'un apprentissage consiste en une libération de capacités
Sacrément romancier à plein temps depuis longtemps, j'ai publié quatre livres et j'en écris 6 autres - une saga biographique romancée centrée sur la vie et l'oeuvre mêlées de l'acteur Klaus Kinski qui va me permettre de traverser des tas de genres du cinéma, du théâtre et de la littérature, de la poésie française au spaghetti-western, du film de vampires au cartoon, de la série Z érotique au théâtre de l'absurde. Ce sera, à la fin, le roman le plus ambitieux qu'on ait écrit en France ces 30 dernières années ; rien que ça.
En littérature, mes auteurs préférés sont Don DeLillo, Bret Easton Ellis, Dostoïevski, Bernard-Marie Koltès, Arthur Rimbaud, Lautréamont, Antonin Artaud...
Si vous aussi vous aimez :
danser en autistes sur Joy Division
penser, réfléchir
écrire
dessiner
chanter
jouer au badmington, au ping-pong, au volley
faire de l'escalade
vous promener dans la nature, les coins sans humanité, ou les zones inexplorées des villes
lire à haute voix, jouer du théâtre
(etc.)
on a sans doute quelque chose à faire ensemble.
Et pour finir je suis formateur en danse Bgucoer
Breakbiite

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My Interests

I'd like to meet:

Nietzsche, penseur à moustache

Music:

Je trippe particulièrement sur certains titres, parmi lesquels :
"Idiothèque", "I Might Be Wrong", "Kinetic", "Some Things Must Go This Way", "Rabbit In Your Headlights", "The Gloaming", de Radiohead, "The Clock" de Thom Yorke, "No One Is There" de Nico, "When" de Vincent Gallo, "Steppe" de René Aubry, M"usic in Similar Motion" de Philip Glass, "Be There" de U.N.K.L.E., "Careful With That Axe Eugene", tout "The Wall" et "One Of These Days" des pink Floyd, "Enfance précaire" de RPZ, "Muzik" de Knock'turnal, "Joey", "L'Appartement" et "Back to You" de Noir Désir, à peu près tout des Doors, "Ghetto Defendant" et "Know Your Rights" des Clash, "Nique AKH", de La Rumeur, "Freestyler" de Bombfunk MC's, "Il tua son petit frère" des Bérurier Noir, "Talk To Me", "Ice Age" et "Something Must Break" de Joy Division, "Denis" et "Heart Of Glass" de Blondie, "Le chat botté", "Bella ciao" et "Deux pieds" de Thomas Fersen, "It's Oh So Quiet" et "Immature" de Björk, "Bigmouth Strikes Again" des Smiths et la reprise par Placebo, "Working-Class Hero" de John Lennon et la reprise par Marilyn Manson, "Diana", "Lucifer Over London" et "When The May Rain Comes" de Current 93, "I Wanna Be Your Dog" et "No Fun!" des Stooges, "Rammstein" et "Mein Herz Brennt" de Rammstein, "J'Exige Un Collier A Clous" de Paf Le Chien, "Kim", "The Slim Shady", "97 Bonnie and Clyde" et "Amityville" d'Eminem, "Touche d'espoir" et "Sérieux dans nos affaires" d'Assassin, "Face à la mer", "Karmacoma", "Inertia Creeps" et "Prayer for England" de Massive Attack, "J'veux du soleil" d'Au Ptit Bonheur, "Mon amie la rose" de Natacha Atlas, "Denia", "Le rendez-vous" et "Homens" de Manu Chao, "Doo uap doo uap doo uap" de Gabin, "Dans la salle du bar-tabac" de Pigalle, "Burnin'" et "Rollin' and scratchin'" de Daft Punk, "Flat Beat" de Mr Oizo, "Organ Donor" et "Stem/Long Stem" de DJ Shadow, "Fucking in heaven", "I'm a disco dancer" et "Because I got it like that" de Fatboy Slim, "Sometimes" de Les Rythmes Digitales, "Little Fluffy Clouds" de The Orb, "How do you sleep" et "Versus" d'Ezekiel, "Mandolino city" et "La sorcière et l'inquisiteur" des Rita Mitsouko, "Hello I love you" des Doors, "All My Sins", "Flower", "Over", "Western Eyes" et "Sour times" de Portishead, "The People" et "Float" de The Music, "The Hunchback of San Francisco" et "Anouska I want to come home" de Perry Blake, "Au mont Sans-Souci" de Jean-Louis Murat, "Je chante un baiser" d'Alain Souchon, "Boy" et "Twilight" de Anthony and the Johnsons, "Wings Off Flyes", "The Carny", "Saint huck", "Black Betty", "Running scared", etc de Nick Cave, "Sabine Largam", "Angola", "Petit pays" et "Sangue de Beirona" de Cesaria Evora, les "Sonates" de D. Scarlatti par Scott Ross, les mottet de Guillaume de Machaut, le "Tag der Gericht" de Telemann, et pas mal d'autres choses en classique, en musique du monde, en raï, en ragga, en gabber, en electronica, en rock, pop, dance, variété... et aussi les percus de rue à Marseille et les morceaux de lu&nl sur MySpace :-)
En général, la zique avec des paroles poétiques, évocatrices, rageuses, a des chances de me plaire.
A noter que le clip de "Rabbit in Your Headlights", de U.N.K.L.E. et Thom Yorke, sait tout sur moi.

Movies:

Prédilection pour Lars Von Trier, surtout : "Epidemic", "The Kingdom", "Les idiots". "Waking Life" est génialement écrit et réalisé... "Amour chiennes" est un chef d'oeuvre scénaristique. J'en ai vu tant que je ne m'en rappelle plus, et je m'en fous : je suis pour que la littérature écrase le cinéma.

Television:


pas vu pas pris (doc interdit)
envoyé par elsaesser

Books:

"Outremonde", "Bruit de fond", "Body Art" et "Americana" de Don DeLillo. "Glamorama" et "Les lois de l'attraction" de Bret Easton Ellis. "Les frères Karamazov" et "L'Idiot" de Fiodor Dostoïevski. "Une saison en enfer", "Illuminations" et les poèmes de 1872 d'Arthur Rimbaud. "Les Chants de Maldoror" et "Poésies 1 et 2" d'Isidore Ducasse / Comte de Lautréamont. "Le pèse-nerfs", "L'ombilic des limbes" et "Héliogabale ou l'anarchiste couronné" d'Antonin Artaud. "Dans la solitude des champs de coton" de Bernard-Marie Koltès. "Vies minuscules" de Pierre Michon. "Généalogie de la morale" de Friedrich Nietzsche. "Les matérialismes (et leurs détracteurs)", collectif, aux éditions Syllepse. "Journal d'Izumi Shikibu". "Roman de Baybars". "La réserve visuelle des événements en leur justesse", du moine Dôgen. "Les vagues", de Virginia Woolf. "Pompes funèbres", de Jean Genêt. "La mort de Danton" et "Lenz", d'Anton Büchner. "Baal", de Bertolt Brecht. "Les mémoires d'outre-tombe", de François-René de Chateaubriand. "Le présent", d'Arno Calleja (texte encore inédit). "Alexis ou le traité du vain combat", de Marguerite Yourcenar. "L'excitation sexuelle" et "La perversion, forme érotique de la haine", du psychanalyste américain Robert Stoller. "La philosophie du droit", de Michel Troper. "Tractatus logico-philosophicus", de Ludwig Wittgenstein. "L'Écriture de l'histoire" de Michel de Certeau. Plein d'autres livres en littérature, histoire, géographie, sociologie, psychologie, psychanalyse, philosophie, sciences juridiques, art contemporain, histoire de l'art.

Heroes:

Martine.

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