Teaser du prochain concert du Groupe "Chiens de Paille".
Petits extraits du concert à Nantes pendant la tournée 2008 de Julie.
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Premières répétitions avant le premier concert...
Photos exclusives de Julie à Rives-de-Gier le 8 mars 2008 lors de sa première date de sa nouvelle tournée...Clip Douce
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Nouveau clip de Julie "Douce" - Version longueVisuel du nouveau single de Julie à paraître "Douce"
Extrait de l'interprétation de "Calling You" par julie dans "Autour de la guitare" - 01-03 Mars 2007
Concert FRANCE BLEU (24/09/2007)
Concert MFM (24/09/2007) Voilà où tout a commencé... Première collaboration avec un rappeur en 1999 pour un duo avec Passi dans "Le couloir de la vie". Avec "La boite de Pandore", retour aux sources... D’abord, un soleil levant. L’Inde. Puis la voix subtilement chaloupée du magicien Solaar : "Selon la mythologie, jadis les hommes vivaient sans femmes, et ne connaissaient ni fatigue, ni vieillesse, ni souffrance. Zeus donna naissance à une créature de sexe féminin parée de tous les dons : belle, intelligente, rusée, futée et désirable. Mais Pandora, c’est son nom, ouvre une jarre. De ce vase, jaillit la souffrance, la mort, le vol, et puis le crime. Sa main a ouvert la boîte de Pandore, mais je suis sûr que son coeur aurait voulu la refermer". Le ton est donné.
C’est quoi ce truc ? Coup d’oeil sur la pochette immaculée d’un disque en chantier : Julie Zenatti. Elle ? On parle de la même ? Julie ? La petite nana qui jouait la fiancée du militaire dans Notre-Dame de Paris ?
"Toi, tu me dois une chanson !" Ca commence comme ça. L’été dernier, face au volubile leader du groupe IAM : Akhenaton.
A ce moment de la conversation, Julie Z. est une chanteuse populaire comblée : 3 albums "disque-dorés" au compteur, une tournée réussie et la bien jolie image d’une bien jolie fille, bien sage, qui a su bien mûrir avant l’âge afin de bien avoir toute la sagesse nécessaire à son art.
Super ! Charmante petite chose à la voix de diamant. Pulpeuse incarnation chantante de l’emblème royal, inventée d’un trait de plume par un écrivain à l’oeuvre titanesque et mise en scène par un rêveur visionnaire.
Fleur de Lys, symbole d’une monarchie révolue. Délicat végétal. Et c’est peut-être de là que vient le quiproquo, parce que Julie, elle est peut-être un peu ça... Mais franchement pas beaucoup ! BOÎTE DE PANDORE
Que les choses soient claires, Julie, c’est pas non plus de la graine de racaille qui a poussé dans un quartier chaud en rasant les murs pour éviter les cages d’ascenseur quand, le soir, elle rentrait dans sa tour. Non. Julie, c’est une gamine du 18ème. Pas celui de Gyneco. L’autre. Un peu plus au sud. Un 18ème que son Papa connaît comme sa poche pour y avoir vendu (et y vendre encore) des appartements. Une gosse dotée d’une voix qu’elle mettra longtemps à assumer. Le truc en plus qui vous rend différente mais que vous escamotez, de peur de vous faire exclure.
C’est chez elle qu’elle chante Whitney Houston. Devant la glace, comme dans les films, à tue-tête. Un peu en vacances aussi. C’est d’ailleurs comme ça que tout va commencer. Premières chansons, premiers pas. Et puis, Notre-Dame, de Victor. Succès. Moins pour Julie que pour les autres d’ailleurs. Normal. Elle est la plus jeune et de ce fait la plus protégée. Quoi qu’il en soit. Le pli est pris. Julie chante. Drôlement bien d’ailleurs. Technique parfaite. Qualités de forme indéniables. En clair, elle planque ses émotions derrière figures de style, pirouettes et autres fioritures. Classique. Ca s’appelle la pudeur. Peut-être aussi un peu la timidité. L’acceptation aussi. Etre ce que l’on attend d’elle. Précisément. Sagement. Elle aurait tort de ne pas le faire : le succès est au rendez-vous. La popularité aussi. Et puis, plus que tout, Julie vient de découvrir un truc incroyable… L’impact que pouvait avoir le fait de monter sur une scène. Sa boîte de Pandore ? JULIE’S CREW
Un séminaire ? Réunir des gens, dans un studio, pour fabriquer des chansons ? Drôle d’idée. En tout cas, pas une de Julie. Au départ, elle était même plutôt du genre pas emballée. Mais finalement, pourquoi pas. De toute façon, le projet d’un nouvel album, teinté pop, "trainouillait" et personne, surtout pas elle, ne s’y retrouvait.
Alors…
Alors rendez-vous au Studio QUAI SUD. Tout le monde. Tout le monde, c’est Sako, Akhenaton, Fab’, Rodi Julienne, Jean-Michel Beriat, Shurik’N, Luck Mervil, Emmanuel Rodier, Franck Rougier et les autres. Des gens aussi divers que talentueux. Eloignés mais finalement complémentaires. Et vous savez quoi ? C’est à ce moment précis, lors du séminaire, qu’est apparu ce qui allait devenir la "Boîte de Pandore" : une auberge espagnole de styles et d’auteurs, au service d’une chanteuse capable de tout. Particulièrement du meilleur. La petite danseuse soudée à sa boîte à musique avait enfin réussi à voir son reflet dans le miroir du salon. Elle avait entrevu que ce n’est qu’au prix d’un départ risqué vers des contrées inconnues qu’elle réussirait à mettre en phase être et paraître. La frustration des débuts allait enfin finir par payer. Le duo enregistré avec Passi "Le couloir de la vie", lors du premier album, (bien des années avant un fameux "Face à la mer", soit dit en passant), avait enfin trouvé ses petites soeurs. Toutes les envies d’émancipation venaient de se cristalliser autour d’un projet. Un peu comme si une brèche diagonale s’ouvrait dans la ligne droite d’une carrière semblant depuis le départ toute tracée. Vive les séminaires ! JULIE OSE !
Va alors suivre une plongée dans un univers jusqu’alors inexploré. A part peut-être par la principale intéressée. Seule.
Avec un "Julie ose !", teinté coquin ou encore "(Tango) Princesse" et ses arrangements à la "Pulp Fiction" : la petite Fleur de Lys ose avouer qu’elle a un corps. Et ne s’en sert pas que pour chanter. Julie (enfin !) devient sexuée. "Se souvenir" et ses accents yiddish, histoire de ne pas oublier qui l’on est pour comprendre où l’on va. Le tout, sur une mélodie signée papa, rappelant que Zenatti, c’est pas si corse que ça. Se souvenir, c’est aussi pardonner. Ca ne veut pas forcément dire oublier. Ca aussi c’est chanté dans "Amnésie" ou raconté au milieu des "Cartons". Pas facile le pardon, mais elle essaie. En tout cas, elle ne trahira pas, c’est dit dans "Fais-moi confiance" texte au troublant double sens. Sans doute l’un des plus réussis de l’album. "La boîte de Pandore", c’est une Julie dévoilée. Plus sombre que son image lisse ne veut bien laisser le croire : "Face cachée", "J’ai croisé le diable", plus écorchée aussi : "Si le temps me permettait", "Le chemin de l’école", deux drames ciselés par un Akhenaton, (encore lui), qu’on ne savait pas aussi capable de se mettre au service d’une "vraie" chanteuse. Lui non plus d’ailleurs, c’est la première fois ! ET LES FANS DANS TOUT ÇA ?
"Ce qui me connaissent vraiment se retrouveront" répond-elle, mi malicieuse mi rêveuse. Les autres ? "Ils sauront qui je suis". Julie Z. accepte enfin de ne pas faire l’unanimité, et c’est sans doute à ce prix qu’elle va acquérir ses titres de noblesse. Car en ouvrant sa boîte de Pandore, c’est le fond de son âme qu’elle nous a dévoilé.
Et c’est drôlement joli.Cliquez sur la vignette pour visionner la plaquette de la biographie originale