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(English version below)
Médaillé d'or en piano en 1995 (à l'unanimité avec les félicitations du jury) et 1er prix supérieur inter-régional à l’unanimité en 1998 dans la classe d'Eric Vidonne.
Lauréat du D.A.A.D, il reçoit une bourse d’étude de deux ans, qui lui permet d’étudier à la Musikhochschule de Lübeck où il obtient deux diplômes supérieurs de concertiste avec la meilleure note (1,0) et le Prix DAAD 2002 du meilleur élève étranger, dans la classe de Professor Konstanze Eickhorst.
Lauréat de la Fondation Natexis Banque Populaire, il se perfectionne auprès de Maîtres comme Maria Tipo, Anne Queffélec, Arie Vardi et fut invité en 2003 à se produire à Moscou à la fondation Rostropovich en sa présence. Il donne régulièrement des concerts à Metz, Paris, Vannes, Hambourg, Lübeck, Trèves.
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de piano il enseigne depuis 2003 à l’école de musique d’Illange et remplace au CNR de Metz pour cette rentrée Agnès Bonnefont, qui l’initia au piano il y a 22 ans.
English Version:
Nicolas Marzinotto was born in 1978 in Metz, France where he completed his musical education in the "Conservatoire National de Région†in the class of Eric Vidonne. In 1998 he was the recipient of the D.A.A.D scholarship (German exchange programme) to further his studies in the class of Prof. Konstanze Eickhorst at the conservatory of music in Lübeck, Germany. He received high honors for his final diploma which enabled him to enter the class of advanced performers ("Aufbau Studium"), which he is currently completing. Apart from his studies in Lübeck he has also received tuition from pianists such as Maria Tipo, Anne Queffélec and Arié Vardi. In 2002 he was awarded the D.A.A.D prize for the best foreign student of the Lübeck conservatory. In 2002 he is awarded by the parisian based Natexis-Banque Populaire Foundation and recently by the Jürgen-Friedrich Sellheim Foundation in Hannover, Germany. As a performer he has given concerts throughout France and Germany.
Du sérieux. Paris, Hôtel de Soubise, 07/19/2004 (English version below)
Johann Sebastian Bach : Prélude et fugue en ré mineur BWV 875
Wolfgang Amadeus Mozart : Fantaise en ut mineur K 475
Ludwig van Beethoven : Sonate n° 31
Domenico Scarlatti : Sonates K 427, K 426, K 1
Franz Liszt : Sonate en si mineur
Nicolas Marzinotto (piano)
L’apparence est moderne (catogan, chemise noire à manches courtes ouverte sur un tee-shirt blanc) mais la substance est sérieuse : Nicolas Marzinotto n’est pas un rigolo. Son programme fleuve en impose, ses deux massifs (la 31e de Beethoven et la Sonate de Liszt) impressionnent, mais ce jeune pianiste né à Metz en 1978 et étudiant à Lübeck relève brillamment le défi. On n’aura jamais entendu une Fantaisie de Mozart aussi cérébrale, dense, déconstruite ; après le Quatuor Alma deux jours avant (lire ici), les jeunes musiciens semblent prendre Mozart très au sérieux, ce n’est certes pas un défaut mais point trop n’en faut quand même. Le miracle vient après, avec une Sonate n° 31 de Beethoven gravée dans le granit : l’architecture est limpide, le geste volontaire, la tension permanente, le son compact, cette lecture puissante et sombre fascine littéralement. Pause. Une touche d’élégance et de légèreté avec Scarlatti et on repart sonder les tréfonds de l’âme humaine et les limites physiques du grand Steinway avec la Sonate de Liszt : Nicolas Marzinotto fait preuve d’une concentration, d’une virtuosité et d’un sens de la dynamique tout à fait remarquables. Sa façon de faire sonner les basses, d’en faire l’assise de son discours, emporte l’adhésion. Du grand piano, assurément.
Philippe Herlin
Le site de Jeunes Talents
Nicolas Marzinotto has a modern look: ponytail, short-sleeved black button-down shirt over a white t-shirt. But his art is no less serious for that: Nicolas Marzinotto is not just playing around. His program is long and impressive, distinguished by two massive works (Beethoven's 31st and the Liszt Sonata), but this young artist, born in 1978 in Metz, currently studying at Lubeck, brilliantly takes up the challenge. You've never heard Mozart's Fantasy this cerebral, dense, and deconstructed. Following the Quatuor Alma concert two days earlier (read here), young artists have been taking Mozart very seriously, a good thing taken in moderation. The best was yet to come: Beethoven's 31st Sonata, as though chiselled into granite. The architecture—lucid, the movement—masterful, the tension—permanent, the sound—compact, the reading—powerful and dark, literally mesmerizing the audience. Pause. Following the light-heartedness and elegance of Scarlatti pieces, the artist seeks once again to sound out the deepest recesses of the human soul, to test the physical limits of the grand Steinway, with the Liszt Sonata. Nicolas Marzinotto shows a remarkable capacity for concentration, virtuosity and a sense of dynamics. The powerful reverberations of the basses help convey his message through his music and deserve the highest praise. This is, without a doubt, world-class piano.
Le Républicain Lorrain, 24 Mars 2002.
"Un auditoire conquis par un talent précoce"
Grande matinée de piano lors de la dernière Heure musicale avec le jeune interprète Nicolas Marzinotto, jeune par l'âge, mais déjà largement adulte en ce qui concerne la qualité de son jeu, un jeu qui a entièrement conquis le nombreux public présent. Pour ce concert, l'auditorium était rempli. Il faut s'en réjouir doublement: pour ceux qui assurent la programmation, mais aussi et surtout pour l'interprète, qui a trouvé à cette occasion un auditoire auquel son degré d'assurance et ses grandes ressources n'ont pas échappé.
C'est ainsi que du début à la fin, le musicien a affirmé une maîtrise et une technique de premier plan. Après l'étonnement a prévalu un enthousiasme tout à fait justifié. Chacun s'est laissé porter par l'interprétation en épousant chaque passage. Point n'était besoin pour cela de se faire violence tant la confiance qui s'est établie entre le musicien et le public a été rapide et solide pour ne plus jamais se démentir.
Pourtant, les morceaux inscrits au programme étaient fort différents et exigeaient, de ce fait, une adaptation sans faille.
Nicolas Marzinotto n'a jamais tremblé et attaquant de front chacune de ses oeuvres, il a réussi, grâce à son talent déjà bien affirmé, mais qui soyons-en sûrs, s'affirmera encore plus à donner à chacune une force et une portée remrquées et remarquables.
G. Sins
Le Républicain Lorrain, 20 Mars 2001.
"(...) L'autre soliste du jour était un pianiste. La cerise sur le gâteau. Issu du CNR de Metz, prix spécial du concours des jeunes artistes à Leipzig, Nicolas Marzinotto, qui s'oriente vers les concours internationaux, a donné une version séduisante du 2e concerto de Rachmaninov. Une technique invisible, une connaissance parfaite de l'oeuvre, une approche non échevelée mais d'un romantisme bien cadré, une habileté et une légèreté digitales remarquables, un son fin qui méritera de se colorer de s'approfondir davantage... Voilà un artiste engagé dans la voie solistique dont on reparlera certainement.
Georges Masson
Concert à la fondation Rostropovich, Moscou: