Member Since: 2/4/2007
Band Members:DE LA FORCE D'ETRE AMOURJ’ai mis le feu à des bouts de papier et chanté sous l’orage pour que tu m’appartiennes.Je ne cesserais de te crier, de t’ensevelir sous l’étreinte, te mettre à sec sans me retenir.Rose trémière des bas-fonds, ton passage est un chemin de nuit.On est mouvant quand on aime.
On n’a pas le pied sur terre.
On se regarde sans se reconnaître.
On s’agite, on s’émeut, on se parle sans en voir le bout.Les chansons gardées pour soi sont des jardins suspendus.Assiettes creuses ou refrain usé, la mélodie de l’amour reste la même. La même pour soi, comme pour tous. On est semblable dans la manière de se mettre en mal d’amour.Elle perce nos tempes, la mélodie de l’amour. Elle fait la belle. Elle force nos regards à ne plus voir qu’elle.Des soupirs de silence !Oui, des soupirs et des murmures de chagrin.Mais à y réfléchir, on peut y trouver du bon. C’est vaste ce qu’on peut faire de l’amour.On se recrée dans les yeux d’une inconnue.
On reste jamais le même, pour soi comme pour l’autre.
On se languit, se transit, s’interpelle, se charme, se noie.Que la réalité est trouble sous l’effet de l’amour. Les symboles collent au dos de chaque chose.La virginité est espoir bafoué.On n’est jamais à l’abri de l’amour.DE L'AMOUR (suite)J’ai cessé de voir clair en l’amour.
J’ai cessé d’être vu aux beaux yeux de l’amour.
J’ai tout bonnement perdu le fil de l’amour.
J’ai un trop grand estomac pour l’amour.
J’ai vieilli d’amour.
J’ai grossi l’amour.
J’ai mangé tous les restes de l’amour.
J’ai le c--ur farci d’amour froissé.Mais je dis quand même AMEN à l’amourJe porte l’espace d’un amour pour quatre.
Je porte, déçu, le visage de l’amour noirci.
Je rote à la gueule de ceux pour qui l’amour est un décès.L’amour a quatre pattes, des moitiés d’oreilles
et un long couloir intestinal.L’amour est un gouffre de tous les jours, une grande garce déshabillée, une truffe au poids cassés.
L’amour est parfum d’absinthe, mandibule d’araignée.
L’amour fait mal à la gueulePOEME A TOIJe me suis réconcilié avec ton ombre. J’ai rebâti l’édifice de notre amour proscrit. J’ai haussé les épaules face à nos diverses déroutes, destin bariolé. J’ai fantasmé les plaines, les promesses, les semences de toute éternité.Sans jamais parvenir à s’aimerDans le cul de sac des sentiments sans fond, jaunis par trop d’absence, on tire la langue et on se déhanche sur la première venue. Fantôme du désir, vacant et boutonneux.J’ai tout de même un peu l’impression de me répéter. Mais de quoi s’agit-t-il au juste ? D’un amour vagabond, d’une fleur volée, d’un épi de blé manqué, d’un bout de ciel en trop, d’un carreau mal placé dans la marelle de nos vies ?On n’aurait pas pu s’imaginer autrementDe grâce en désespoirs, dans le tumulte des aléas, flocons d’avenir étiolé et étincelant à la fois. De bras embarrassés en bout de ficelles raccommodées, nous allons à même le vent.J’voudrais pas qu’on s’quitte, qu’on s’éloigne d’un seul instant. Faudrait la terre entière pour nous accueillir. On accoucherait des soleils et on respirerait sans fin.
On n’est pas fait pour s’aimer
Mais on l’vaut bien quand mêmeT’es une vraie mappemonde avec tes airs de souris. Tu crois qu’c’est facile pour moi de m’laisser grignoter ainsi ? J’ai des courants d’airs sous mes aisselles.Ca n’en finira pas cet écho sans limite. Les rimes se répètent. Tu nous imagines plutôt consonne ou voyelle, masculine ou féminine, pauvre ou riche ?T’es une grande boîte à musique et moi j’suis les croches de silence interrompues.A quoi bon aller à contre coeurUn jour viendra où les fleurs porteront ton nom, où nos raisins feront du vin. Des galipettes, des pieds de nez, des équilibres douteux, des grands écarts trois quart, on va finir par s’assassiner.A quoi bon aller à contre courant quant on est emporté de fond en comble. La rumeur est tempête et moi j’suis au centre du non lieu. C’est tout comme si j’étais la répétition d’une même prière usée, d’un don de soi dévolu aux pierres.Je ne l’ai pas encore écrit : Je suis le renégat de l’amour. Je suis le pourtour d’un lasso sans fin, la borne infiltrée de toute part.Je et Toi, c’est une longue histoireLe temps d’une chanson, d’une page tournée, comment te dire, te retranscrire ta présence au bout des couloirs, dans la forme des visages, la courbure des lettres, les cierges allumés. Tout ce qui bouge sur terre offre une mémoire, un écho plein de chaleur.Les yeux ouverts, les cheveux tirés, je te parle à toi. Tu as rencontré un coquillage solide et tout à fait sonore. En amont, en retrait, en cascade, tu finis toujours pas réapparaître.J’ai pas fini de faire couler de l’encre pour te désignerT’es plus qu’une série fourchue de points de suspension en chaîne. T’es une grue super haute à partir de laquelle j’peux voir tout plein de belles choses.Pour parler de toi, faudrait mettre les mots en feu, fondre les glaces, transpirer la nuit et mourir jeune. J’ai eu beau couronner des déserts d’eau vive, j’suis pas parvenu à noyer mon chagrin. Tu restes là , planté en plein centre des repentirs.Que c’est tenace et volatile notre histoire recomposéeOn n’a pas fini de s’entendre parler de l’autre.Amour trouble. Amour tourbe. Amour courbe. Amour fou. Amour doute. Amour route. Amour, Amour et encore AmourOn n’a pas fini de creuser dans les ressources de l’Amour.Des chansons muettes, des roses défaites…
Influences: Denali, Mùm, Parween, Cult of Luna, Mihai Edrisch, Square Pucher, Neurosis, Jaga jazzist, Sigur Ros, Hanna Huckelberg, Bjork, Aphex Twin, Boards of Canada, Honey for Petzi, The Mars Volta, Tortoise, Envy, Sati, Joshua Redman, The Cinematic Orchestra, Debussy, Tikit, M83, Eric Truffaz, Raien, Joanna Newsom, Botch, A perfect circle, Patton's projects, Daîtro, Languis, Breather resist, Boom Bip, Camille, Brad Meldhau, Ani Difranco, Gregor Samsa, Converge, Godspeed you black emperor!, Do Make Say Think, Cave In, Lack, Depeche Mode, The dillinger Escape plan, Shora, the Redneck Manifesto, Dosh, Justice, Crystal Castles, Digitalism et puis le reste.
Sounds Like: ROMANCESJAIMERAISBIENMEQUITTERDans une maison où les radiateurs ont cessé de chauffer, j’ai planté une fleur. Comme un papillon, j’ai opté pour un champ. Puis, sans qu’on me l’répète, j’ai creusé mes émois d’un soleil à un autre. J’ai fait face à la lune, et j’ai dormi tous les jours.NEPLUSTERETROUVERLe ciel, le désespoir, la mer fendue en quatre, toute ma songerie ouverte à toi. Les aiguilles de ma montre ont cessé de tourner. Tu m’as saisi à l’arraché vivant et j’ai compris ce qu’est lumière. A toutes les portes de mes rêves, tu es venue frapper, et à toutes mes nuits sans toit, tu as répondu chaleur. Oh, tu as fait rebondir les testicules du monde. Tu as ménagé les dieux et tu m’as ouvert les yeux à la vérité du rêve. Avec tes pirouettes, tu m’as appris à marcher droit. Puis, avant tout, tu as mis bas l’amour et tu l’as porté dans tes bras.L'UNAPRèSL'AUTRE
La caravane passe et la mer se défoule aux environs sans nom. Les appels des cités creuses restent indiscernables pour la majorité des évacués. Pas un bout de sucre, pas de sauce douce pour sympathiser avec l’obstacle. L’enchère de la vie a cessé de s’élever. Les gens sont restés à terre, à maugréer et à se foutre en l’air. L’un après l’autre.LEDOSTOURNéAUCIEL
Je ne suis que vague à l’âme, habité, chaque jour, par des lunes capricieuses. Le goût du manque m’épingle, et je bredouille à longueur de temps. Le dos tourné au ciel, j’ai froissé l’horizon.DESRIMESTOUTESFRANCHIES
La glaise des mots, leur docilité, crédules comme des enfants borgnes et usés. Rien à dire, des restes de cendre, des fonds marins, mais jamais de forçat, de coup de force et d’attentat : Pendus aux vocables du commun.AMOURDéCHARNé
Le regard offert, on ne saurait pas se tenir la main, on n’oserait pas sonder nos cris ou balbutier nos joies. La gorge séchée, on s’maintiendrait sans trop d’émois dans un surplace abandonné. On préfèrerait encore nos crottes de nez qu’un peu de notre sang pour se laver de nos baisers.RéPONSEDESZONESCOURBES
Nous sommes une multitude d’existences concaves, enclines à la débauche et au spleen. Notre terrain est miné de l’intérieur. Mégalomanie et autres surenchères du vice : le moi est indomptable et nous sommes ses complicesUNJOYEUXPATURâGE
Je veux qu’on s’promène, qu’on s’distrait au rabais dans les marges, sans vent. On aura des grands sacs avec plein de bonnes choses dedans. On ne retiendra aucun baiser. On ressemblera à la lune, à son sourire, à ses larmes séchées, ses cratères ensevelis. On sera guéri l’un de l’autre.ICI-BAS
La pêche est longue et l’espoir est usé. Nous avons par trop de fois répété l’évidence. Et maintenant, chacun, séparément, languit d’amour, de sucreries et d’amitié. Nous avons balisé notre mort, et, chemin faisant, nous avons rompu le fil qui nous unit ensemble. On pourrait bien se dire défait à force de toujours moudre le même grain avec la même dent cassée du désespoir.QUIDENOUSPEUTPRéTENDREAUREPOS
Le retour sur soi est une fissure au plafond. Il manque des barreaux à l’échelle de nos têtes. On est des maisons sans fenêtres. Les portes se ferment et les cheveux tombent. On est verrouillé de fond en comble.METTREUNTERME
Dans l’attente du départ, je mordille mon moignon. Les carreaux trop bien arrangés ont lassé mon ennui. Je veux être une trompette et tonner loin d’ici. Las, je vous dis des espaces sans frontières, des repas répétés, des ballades en repli. Les crapauds chantent en c--ur ma chanson dégueulie.ITINéRAIRE
De mes mains désunies, j’ai accueilli les roches désinvoltes, les peaux de fruits séchées et les bouquets offerts aux morts. Sous la lumière des sources, j’ai retiré mon habit de sel et j’ai pleuré le froid de nos c--urs. Partir, mais pour aller où ?Vincent GiraultMerci à mes partenaires: MAPEX, PRO-ORCA et
Record Label: Bienvenue
Type of Label: None