Kovo découvre le mouvement Hip-Hop au Mée-sur-Seine (77) où il grandit : toutes les semaines, rappeurs, graffeurs, taggeurs et danseurs du collectif O.C.T (On Cartonne Trop) créent des ambiances à la MJC, c'est l'époque des premiers concerts (1ère partie de Tonton David, Radio France Melun). Nous sommes à la fin des années 80, Radio Nova ose donner sa chance au rap, bientôt Lionel D et Dee Nasty permettront à la première génération du rap hexagonale de s'adresser à un public de plus en plus large.HISTORIQUE1991, il fait partie de la S.E.C. (Sud Est Corporation), groupe pionnier de la montée en puissance du mouvement dans cette partie du 77 et pendant 4 ans il affinera son style et ses rimes dans les soirées et les concerts.1995, est une année doublement importante pour Kovo, c'est le début de la fantastique aventure au sein des 7 corrompus et de ses études de philosophie.
Avec les 7 Corrompus l'aventure musicale prend une dimension nationale ! Les concerts, les freestyles, les featurings et les compilations (Invasion 2, Double Tranchant, Dj Enuff I et II…). music layout @ HOT FreeLayouts.com MyHotComments
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Lorsque fin 1996 le 7 titres intitulé " 1ère corruption " paraît, la presse spécialisée ne s'y trompe pas (5000 copies vendues !!!)En 2000, en même temps qu’il obtient sa maîtrise de philosophie (Paris I Panthéon-Sorbonne), il tente une aventure rap en solitaire, afin d’affirmer sa personnalité, avec le label Verso records.
Le mariage avec Le Label est consommé et en 2001 son maxi vinyl (5 titres) intitulé « Matricule 22 » voit le jour. Pourquoi « Matricule 22 » ? Pour rendre hommage au visionnaire révolutionnaire André Matsoua, mort en pays Kôngo dans les années 1930, parce qu'il voulait arracher à ses bourreaux colonialistes l'émancipation du continent africain.
L’orientation « engagée » de sa plume s’intensifie encore avec le projet « Tibet libre » (Solidarité Tibet / Yelen / Sony) en 2001, avec le morceau très remarqué « les cons pressent » et la compilation « Police 2 » (Menace records) malheureusement censurée dès sa sortie.
LE PROCES DU MATRICULE 22Son premier album au carrefour de ses 2 cultures, la française et la kongo est un condensé de sa vision du monde, de ses idéaux. En effet, il y dresse son bilan sur les relations entre peuples et tout ce qu’il appelle de ses vœux pour l’avenir : la reconnaissance de l’engagement de Matsoua (le matricule 22 historique) et la réalisation d’un vrai échange entre peuples et cultures différentes.Ce premier album est également l’aboutissement de sa rencontre avec d’autres artistes :
Il invite NODJOCK des 7 Corrompus sur plusieurs titres dont « le tubesque » G 2 Millefa, le swing de son ami Londonien Sratch Professor (Congo music) et l’inimitable Shanti D (chanteur au côté de Junior Cony), tirent l’ensemble vers l’international.C’est surtout Pi.Ro., mais aussi Konsepta (7 corrompus) qui ont été chargés d’habiller de leurs compositions musicales les thèmes et les textes de tout ce beau monde. Ainsi, à l’écoute de l’album on passe du rap le plus pur (Anarchie) au reggae (Mwana wélé), en passant par le tango dans le registre glamour (7ème ciel). C’est décidément sous le signe de la diversité qu’est tourné ce premier opus dans lequel on ressent pourtant à chaque étape la patte du Matricule 22.