LEGENDE CHINOISE POPULAIRE
Les Pandas étaient blancs, ils vivaient avec une jeune fille. Un jour, elle fut attaquer par un animal sauvage et mourut. Les Pandas allèrent à son enterrement et prirent dans leurs pattes ses cendres en signe de deuil. En pleurant, ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolèrent en entourant leurs bras autour d'eux et se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. Les taches de cendres restèrent sur leur fourrure. C’est ainsi que les Pandas devinrent noirs et blancs…
HISTOIRE
Véritable fossile vivant, le panda géant est devenu herbivore il y a un million d'années. Son existence est si menacée qu'il a été choisi pour figurer sur le logo du Fonds Mondial pour la Nature, le WWF. Bien qu'on le connaisse depuis longtemps, la dénomination de panda géant ne lui a pourtant été attribuée qu'en 1936, lorsqu'il fut capturé vivant pour la première fois. Aujourd'hui les Chinois le considèrent comme leur animal national alors qu'il est originaire du Tibet. C'est bel et bien là , en effet, que vivent aujourd'hui 90% des pandas géants.
Pouvant survivre à des climats extrêmes, le panda géant occupe des forêts de bambous très denses à une altitude comprise entre 2,300 et 3,200 mètres, dans la région de Gansu, dans le sud-est. Les moussons importantes apportent à la fois l'eau et la chaleur nécessaires au bambou dont il se nourrit.
Son habitat originel englobait autrefois l'est de la Chine, le nord de la Birmanie et le Vietnam. Il se concentre aujourd'hui dans la vallée de Gyalmo Tsawa, à Drugchu (appelée « région autonome de Khanlho » par les Chinois) ainsi qu'à Szitsadegu et dans la contrée de Namphel (elle-même rebaptisée « région autonome de Ngawa »).
On le trouve également dans les collines de Szungchu et de Szenchu dans la province du Sichuan, où on a créé une réserve naturelle ; une autre réserve, à vocation scientifique, a été établie en 1980 dans la région de Lunggu avec le WWF.
COMPRENDRE LES RAISONS DE LEUR DISPARITIONIl reste aujourd’hui environ 1600 pandas dans la nature. Cette espèce, très menacée, figure sur la liste des espèces de l'Annexe I du CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite convention de Washington) :
- Leur habitat se réduit sans cesse, car les hommes abattent de plus en plus les forêts pour le bois et l'agriculture, et il reste donc de moins en moins de bambous.
- Les pandas sont parfois tués pour leur pelage ou meurent dans des pièges qui ont été placés pour attraper d'autres animaux.
- Le bambou lui-même représente un problème pour la survie des pandas géants. seul animal dans son cas, il dépend entièrement de la production de bambou dont il consomme 20 kg par individu et par jour. Or le bambou, qui vit de cinquante à quatre-vingts ans, ne fleurit qu'une fois puis meurt. Au cours des deux seules années 1975 et 1976, toutes les forêts de bambous des régions de Namphel et de Drugchu ont séché en même temps après leur floraison simultanée, causant ainsi la mort de près de cent quarante pandas géants.
L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.
Imaginez que vous êtes un Robinson Crusöé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ?
A l'échelle d'une personne, l'empreinte écologique est une estimation de la superficie nécessaire pour répondre à l'ensemble de vos besoins en ressources naturelles.
Les Droits de la Planète : Salut Osstral, Peux-tu te présenter ?
Osstral : Salut Droits de la Planète. Et bien, tout d’abord derrière ma page se cache quelqu’un fait de chair et d’os, et oui, réel, pensant, cherchant à évoluer, à m’épanouir dans le souci du respect en général, de l’écoute, voir peut-être un jour atteindre la compassion.
Je suis issu d’une filière graphique, j’ai beaucoup appris avec des profs traditionnels de peinture et de dessin.
Perfectionniste mais lent, je veux absolument me laisser du temps pour la réflexion, pour évoluer dans un monde où j’ai souvent peur de perdre pied à force du « plus productif, moins de temps ». Je veux trouver un sens aux images comme à ma vie. Je travaille sur ordinateur, le côté froid et aseptisé m’attire, il est en représentation de ce qu’est notre mode de pensée contemporaine. La vitrine doit être belle et sans taches, c’est donc une critique aussi.
Les Droits de la Planète : Ton univers se trouve entre monde dévasté et nature, quelles sont tes inspirations ?
Osstral : Mes inspirations ne sont pas forcément d’ordre artistique. Ouvrez un journal, prenez l’inégalité, l’injustice, les guerres, les destructions écologiques... Pas la peine d’aller chercher bien loin dans l’imaginaire pour s’inspirer d’images désolantes. Je dirais même que souvent le réel est bien plus terrifiant que l’imaginaire.
Malgré tout, la véritable première inspiration pour chacun d’entre nous à l’origine, c’est une ouverture innée qui nous pousse inconsciemment à célébrer la vie et sa beauté. Ce que la Terre peut nous offrir d’époustouflant est une aspiration extraordinaire vers l’humilité et la raison d’exister.
Les Droits de la Planète : Les enfants sont très présents dans tes illustrations, pourquoi ?
Osstral : Je crois que tout a commencé en 86. Tchernobyl a alors été une vision apocalyptique pour l’enfant de 12 ans que j’étais : comprendre soudain l’irresponsabilité de ceux que j’appelais les adultes. Ceux qui normalement représentaient les échafauds d’un futur constructif… De mon futur ! Comment construire sur du poison ? Comment leur faire confiance ? Tout cela, je l’exprime à travers mes dessins.
L’enfant est cet espoir de justice. Il est juste parce qu’il est libre. L’enfant n’est pas souillé par un tas de parasites qui le déconnecte du monde sensible et réel, Il est comme rattaché encore par mémoire à une parenté qui nous lient à notre terre-mère mais que nous oublions en vieillissant.
Je suis resté quelque part cet enfant qui se refuse de devenir ces adultes. Et chacun en soi, « nous ne devons pas oublié d’accompagner cet enfant, de le laisser s’exprimer» comme dirait Arnaud Desjardins. Je subis le monde violent, et mon corps reste fragile. C’est ce qu’on peut lire derrière chaque image que je crée.
Les Droits de la Planète : Ton myspace montre tes œuvres et un discours sur l’environnement, peux-tu nous en parler ?
Osstral : Tout d’abord je suis un peu désolé de m’apercevoir que le monde de l’Art ne soit pas plus porteur du message environnemental à l’heure actuelle.
Je ne pense pas du tout être meilleur que qui que ce soit, je suis très lambda mais je m’efforce de comprendre les rouages de ce système qui nous oppresse. Je me pousse à « faire ma part » (merci Pierre Rhabi), des gestes simples, et sincèrement on s’y accoutume très vite : ne pratiquement plus utiliser sa voiture (en a-t-on vraiment toujours besoin ?), manger beaucoup moins de viande (testé et approuvé par un ancien gros carnassier), consommer un maximum bio et local (faire marcher les boutiques locales c’est bon pour l’emploi non ?), acheter de saison, éviter les produits créés par des firmes internationales qui essoufflent le marché et appauvrissent des populations,etc… plein de petites choses qui donnent un réel sens à la vie et place l’homme dans une véritable démarche d’évolution personnelle et sociale.
Les Droits de la Planète : Le mot de la fin ?
Osstral : Plus que seulement changer le monde, essayons de nous changer nous-mêmes, de nous remettre réellement en question. De remettre en question notre mode de consommation. Laissons tomber les : « ah oui mais eux… » ou les « avec son gros 4/4… ». Nous sommes tous responsables. Informons nous, le monde est petit et il nous reste peu de temps.
Les Droits de la Planète :
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à mes questions!
Découvrez vite son Univers sur son myspace : ici
Toutes les 5 secondes un enfant de moins de 10 ans meure de faim, 100 000 personnes sont victimes de celle-ci ou des ces conséquences directes chaque jour, mais la faim n'est pas une fatalité ; selon le rapport de la FAO (organisation spécialisée dans l'alimentation des Nations-Unies), l'agriculture dans son développement actuelle pourrait nourrir 12 milliards de personnes !
Alors pourquoi cette Hécatombe ?
Vous pouvez mettre cette bannière sur votre profil en copiant ce code (430x91px) :