band à part

« Band à Part » est né sans le savoir. C’était à une autre époque. Lors d’une répétition d’un autre groupe, nommé Projet Azimut. Fin de répétition… on remballle ? on remballe pas… Philippe qui propose un rythme tribal syncopé et envoûtant, Gilles qui suit avec un slap énergique. Laurent qui vient plaquer là-dessus des vers de Baudelaire, puis un de ses propres textes, qu’Eric habille d’harmoniques stridentes ou d’un riff sauvage. Bad gag à Bagdad venait de surgir d’on ne sait où… ( en écrivant le texte, Laurent songeait à un reggae…) et avait trouvé son style, remanié depuis, mais toujours fidèle à sa première inspiration. Comme un trait d’union vers l’avenir, Bad gag venait clore le premier – et dernier ! – concert de Projet Azimut. « Band à Part », c’est donc une musique à part, née de l’envie de trois musiciens de regrouper leurs talents, bridés dans un premier système où on leur demandait surtout d’être des accompagnateurs. Ici, ils se veulent créateurs. Que la guitare, la basse ou la batterie soit à l’origine d’une première ligne mélodique, d’un premier tempo, nul n’est capable d’imaginer ce que deviendra le morceau. « Band à part », c’est une autre conception de dire un texte. Ni franchement rap, ni ouvertement slam. Une interprétation théâtrale plus qu’un chant au sens strict. Une autre conception aussi de voir un texte, qui peut tutoyer la poésie, ou emprunter à de registres plus crus s’il s’agit de dénoncer. Et l’on revient à la musique. Ambiance feutrée de draps qui se défroissent, déferlement hurlant de bombes qui s’écrasent sur un marché de Bagdad, montées progressives en puissance ou énergie omniprésente. Ambiances… Sans avoir de références établies ( les influences des musiciens vont de Brassens à Iron Maiden ) elles sont le fondement de chaque moreau. Rappelant, c’est selon, Pink Floyd, Gainsbourg ou U2 ( liste non exhaustives ) assez proches, aux dires des fans, des premières compositions de Ange, de certains morceaux de Noir Désir, elles permettent aux textes d’être chuchotés suavement ou hurlés avec l’énergie du désespoir. Gilles Weisse ayant migré vers d’autres cieux pour raisons professionnelles ( bon vent à lui ) Jean-Luc Skowlan est aujourd’hui à la basse. Eric Augustin, assure les parties guitare, accompagnées tambour battant par Philippe Assini. Les textes sont signés et déclamés par Laurent Schmitz, toutes les compositions sont une création collectiveMyspace Contact Tablesfound this travel layout at HOT FreeLayouts.com