About Me
MSSR est un quintette parmi le violon, la contrebasse, la guitare, la flûte, le banjo, l’accordéon et les jarretières. C’est une arche de Noé pour les instruments de musique et un éloge de tous les temps à la mignonne. La musique traditionnelle québécoise y tape ses semelles et trouve son écho dans le public.
Façonnés à la fin de 1991, entre les bars étudiants de Caen et les animations de jolies colonies de vacances, les Souliers actuels sont Denys Lefrançois, Ludovic Syffert, Stéphane Devineau, Yannick Duhamel et Lionel Langlinay. Les cinq joyeux compères aux chaussures rouges viennent d’horizons musicaux différents, mais tous aiment les sonorités festives et vivantes qui font l’ambiance chaleureuse et conviviale. Le groupe caennais de musique traditionnelle québécoise est aussi bien influencé par l’Irlande que par le rock, le jazz ou les chansons traditionnelles du Québec. L’ensemble a relancé la « chanson à répondre » et fait participer activement l’auditoire qui répète les phrases lancées par les chanteurs sur des airs folk et le tempo de la podorytmie.
S’ils tapent leurs galoches sur une planche de bois pour battre le rythme avec leurs pieds, le nom du groupe ne vient pas de là , mais de la doyenne de leur répertoire, une chanson à récapituler, pleine de bis, dénichée au Québec dans une Bottine Souriante, mais courante en Normandie et dans le Berry. Pour annoncer les concerts, la formation met sur ses affiches le titre aux beaux souliers et aux beaux chaussons. Mais la rumeur circule. A force de chanter les fêtes, la chair rebondie et l’alcool – les vices et les plaisirs de la vie -, les cinq musiciens se seraient mis à courir après les filles au point d’avoir les pieds en sang et le cuir rougi.
La musique de MSSR réunit toutes les générations autour d’un vieux funambule qui souffre de vertiges, d’un croque-mort ivre enterré avec le défunt ou d’un amant au doux langage ; de chansons traditionnelles et de compositions personnelles. La poésie hissée sur les pointes par les cordes raconte la vie de tous les jours, triste ou gaie, de personnages ou de personnes, et dessine des images de bonheur. Quand les textes se teintent de paillardise et ne sont plus accessibles à tous les âges, tout le monde entre dans la danse des instruments et la farandole.
Les cinq Souliers invitent la salle à former un serpentin et donne à leur spectacle des airs folklo et d’impro. Si les chanteurs lancent les phrases à répéter, le public donne le ton et le temps de la « chanson à répondre ». Elle se rallonge et varie en fonction de l’enthousiasme du public, donnant aux concerts une note toujours différente.
Le 12 septembre 2005, après cinq albums, dont le cinquième intitulé « 5 », le quintette de Caen sort « Une heure déjà » et creuse le sillon de sa renommée. Après « Tape la galoche (ou quand le public s'en s'melle) », leur premier album sorti en 95, Mes Souliers Sont Rouges laissent leurs traces et entraînent de plus en plus de gens dans leur joie.
Leur tournée 2005 les emmène jusqu’au Café de la Danse, complet. Mais les fans parisiens peuvent toujours chanter à La Cigale, en mars 2006, « Le couteau » ou « Pop star ».
2007: Ce n'est pas une rumeur : MSSR prend le large.
Après quinze ans de tournées, de camion, de studio, de joies partagées avec le public, MSSR a décidé de revenir au port et de se reposer quelques temps.