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"J'ai besoin d'un copain qui soit là
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IL FAUT REVER (Francis Lalanne)

Ils ont rêvé qu’ils pourraient voler
Haut dans les airs au fond des mers
Ils ont foulé d’autres planètes
D’abord dans leur tête et puis de leurs pieds
Ils l’ont rêvé et c’est arrivé
Ils ont rêvé que la terre était
Ronde et que des mondes ailleurs existaient
Et que sur ces mondes d’autres gens vivaient
Ils les ont rêvés ils les ont trouvés
Pour qu’un rêve soit
Il faut l’essayer il faut l’éveiller
Pour qu’un rêve soit enfin ce qu’il est
La réalité
Ils ont rêvé que leur vie serait
Celle qu’ils voulaient
Ce qu’ils en feraient
Ils en ont rêvé et ils l’ont prouvé
À ceux qui juraient que ça ne se pouvait
Et ils ont rêvé et le rêve est réalisé
La vie est tout ce qui la cache
L’ombre et le flash
Sage est le fou
Rêve jusqu’au bout
Rêve toi et marche
Rêve le jour et rêve la nuit
Rêve l’amour et rêve l’ami
Rêve quand tout te semble fini
Rêve surtout quand on te l’interdit
Pour que la vie soit enfin ce qu’elle est en réalité
Pour que la vie soit enfin ce qu’elle est
Il faut la rêver

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Cool Flash Toys at REVOLUTIONMYSPACE.com
Nous n'avions pour eux aucune haine.
Ils faisaient métier de loups comme nous faisions métier d'hommes.
Ils étaient créatures de Dieu.
Comme nous.
Ils étaient nés prédateurs.
Comme l'homme.
Mais ils étaient restés prédateurs, alors que l'homme était devenu destructeur.

Paul-Emile Victor

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HIBOU
(Francis Lalanne)

Hibou mon pote mon p'tit pélot
Je pense à toi les pieds dans l'eau
En regardant le temps qui s'casse
Comme les cornets du marchand d'glace
Aujourd'hui il fait chaud mon pélot
Comme dans la lune où j'vais parfois
Chercher un coin, trouver ma place
Comme dans mon coeur quand j'pense à toi
Même si y'a rien dedans je sais que tu y es
Et ça, ça s'appelle l'amitié

C'est voir avant qu'il soit trop tard
Avant que la nuit soit au bout
L'amitié c'est voir dans le noir
Comme tu le fais pour moi... Hibou

Hibou mon pote mon p'tit pélot
Tout le sac de billes contre un calot
Que j'me ramasse ou que j'me vautre
Quand j'sais plus bien qui sont les autres
Je sais qu't'es là comme aux carreaux
Quand j'ai un peu le moral en compote
Pour taper dans le mille comme il faut
Je sais qu't'es t'jours là pour tes potes
Que t'es là pour faire la moitié
Et ça, ça s'appelle l'amitié

C'est voir avant qu'il soit trop tard
Avant que la nuit soit au bout
L'amitié c'est voir dans le noir
Comme tu le fais pour moi... Hibou

Hibou mon pote mon p'tit pélot
J'm'endors en comptant les salauds
Qui me font croire qu'y'a plus personne
T'es là et c'est le réveil qui sonne
Et c'est l'soleil qui dit "allo"
Il faut qu'on s'arrache de cet automne
Il faut se lever le cul, mon pélot
Et faire la teuf, en faire des tonnes
Faut rien lâcher, faut rien lâcher
Et ça, ça s'appelle l'amitié

C'est voir avant qu'il soit trop tard
Avant que la nuit soit au bout
L'amitié c'est voir dans le noir
Comme tu le fais pour moi... C'est tout
C'est voir au milieu du brouillard
Au bout des rêves, au fond du trou
L'amitié c'est voir dans le noir
Comme tu le fais pour moi... Hibou

Francis Lalanne a St Fons le 5.11.2004
envoyé par al1atome
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Francis Lalanne et Charlie Crikette à l'Archipel Mai 2007
Video
Envoyé par charliecrikette sur wat.tv

Music:

Disque d'or...YES !!!Albi...
Cool Slideshows!

"Francis est dans la place...
Sa chanson c'est d'l'amour"

FRANCIS LALANNE ET MAHOONI : " IL FAUT Y CROIRE "
envoyé par C2L

Soiree inoubliable... avec Francis et Isabeau !

"Souffle... a Conceze"

SOUFFLE (Birago Diop)

Écoute plus souvent
Les choses que les êtres
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Écoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans l’arbre qui frémit,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l’eau qui coule,
Ils sont dans l’eau qui dort,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule :
Les morts ne sont pas morts
Écoute plus souvent
Les choses que les êtres
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Écoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis
Qui ne sont pas sous la terre
Qui ne sont pas morts
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le sein de la femme,
Ils sont dans l’enfant qui vagit
Et dans le tison qui s’enflamme.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans le feu qui s’éteint,
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts
Écoute plus souvent
Les choses que les êtres
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Écoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres
Il redit chaque jour le pacte,
Le grand pacte qui lie,
Qui lie à la loi notre sort,
Aux actes des souffles plus forts
Le sort de nos morts qui ne sont pas morts,
Le lourd pacte qui nous lie à la vie.
La lourde loi qui nous lie aux actes
Des souffles qui se meurent
Dans le lit et sur les rives du fleuve,
Des souffles qui se meuvent
Dans le rocher qui geint et dans l’herbe qui pleure.
Des souffles qui demeurent
Dans l’ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
Dans l’arbre qui frémit, dans le bois qui gémit
Et dans l’eau qui coule et dans l’eau qui dort,
Des souffles plus forts qui ont pris
Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
Des morts qui ne sont pas partis,
Des morts qui ne sont plus sous la Terre
Écoute plus souvent
Les choses que les êtres
La voix du feu s’entend,
Entends la voix de l’eau.
Écoute dans le vent
Le buisson en sanglots : c’est le souffle des ancêtres !

JE T'ATTENDRAI (Francis Lalanne)

Jusqu’à ma dernière cigarette
Ma dernière cuillère de café
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à ma dernière allumette
Ma dernière boite de cassoulet
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

Jusqu’à mon dernier stylo-bille
Mon dernier morceau de papier
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à ma dernière pastille
Ma dernière pilule à rêver
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

Jusqu’à ce que s’usent toutes les piles
De ma radio, de mon réveil
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à ce que s’use toute ma vie
Avec ma dernière bouteille
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

Jusqu’à c'que s’use ma moquette
À force de se faire les cent pas
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à c'que s’use ma casquette
Sur mon vieux porte-manteau de bois
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

Jusqu’à c'que mes disques se rayent
Que mon phono soit enrayé
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à c'que cassent mes oreilles
À te guetter dans l’escalier
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

Jusqu’à c'que mes livres se lassent
D’être trop lus et trop relus
Je t’attendrai, je t’attendrai...
Jusqu’à c'qu’il y ait trop de place
Dans ma maison où tu n’es plus
Je t’attendrai, je t’attendrai...

Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme les bêtes, comme les bêtes
Parce que j’ai mal, là en-dedans
Comme un enfant

..
TNTShow - Francis Lalanne
envoyé par Stellie