Member Since: 10/20/2006
Band Members: this band exists by its own, no one ever played in it
Influences:
[Bleu bleu rouge]
Rire jusqu'à la rupture, à s'en faire éclater le coeur - bleu comme le sang,rouge comme le sang - Élargir les ratures, s'abimer d'un seul trait. Toucher l'absolu du bout des doigts - rouge comme l'amer, bleu comme les lèvres - Déchirer un visage et croire encore au bonheur : ce n'est qu'une proposition. Et s'abimer encore, toucher le fond. Éviter un regard - bleu comme une larme, rouge comme le sang - Inviter la démence et danser à regrets. Faire perdre la face à ceux qui ont trébuché - rouge comme la honte, bleu comme le vide - Continuer à pleurer quand les autres applaudissent, se libérer d'un poids. Continuer à sourire et forcer le dégout - bleu comme la foi, rouge comme le vice - Éviter les ratures. Donner du sens. Se persuader qu'enfin on a compris nos erreurs : oublier nos défauts - rouge comme la reine, bleu comme un roi - Etre profond. S'inviter à une table. Faire preuve de maladresse et cracher au visage - bleu comme la proie, rouge comme nos choix - Caresser l'idée qu'après tout il est normal de vouloir s'échapper et sourire au déclin. ROUGE comme la vie
BLEU comme la fin
[Les voyages de Léodave]
Des instants perdus, aucune mémoire.
Des rencontres plus que tristes. Des visages faussement affectés. Une insouciance palpable et ce goût amer. Et puis tout s'illumine,l'air devient chaleureux, les visages sont plus doux. On gomme les aspérités et on touche le fond. Fais pas semblant quand tu tombes de haut. Écrases toi bien bas. Je pense en continu : des milliers de vérités qui ne répondent à aucune question. J'existais avant de douter, certainement moins passionnément, mais sans ce goût amer. La peur de toucher le fond, l'envie de toucher le fond. Désormais je crois en moi.
[Du sable dans les cuivres]
Alors quoi on devrait continuer à s’abrutir, et si on se prostituait à dire du bien de tous, en pensant qu'au fond on était mieux au bas du tableau, sous les cartons posés en vrac. En rage quand résonnent les cuivres. A l’aube, elle sourit, s’enlise et s’éprend de lui. Au soir ils s’étendent, au pire ils s’entendent.Réveillez moi je ne suis pas celui qu’on attache au pilori sans lui avoir fait conter son mépris des choses humaines,
son amour de l’âme : moins de corps, plus de rêves. T’aimerais bien les voir se repentir, eux qui mangent toujours la même merde dans la même gamelle. De votre mirage vous m’enverrez une carte postale, un peu de poussière, beaucoup de sable.
[Herbert & le chaotronome]
Encore,vivant son bordel, Herbert s'endort s'endort et rêve.En transe tu entres en scène et saignes, le panoptique détient tes peurs.Les porcs s'avancent en silence et veillent que les temps empirent et adviennent.Vous devrez vous taire, profiter du calme du calvaire. Les porcs se saignent, s'avancent en quinconce,une falaise s'avance et les corps se saignent.Hurlant un vibrant hommage aux jours qui ne passent qu'en rêve, ces putains de singes crèvent et quitte les grands paysages. Du haut d'une falaise herbert regarde fumer la terre.Et saigne.
Sounds Like: _
Record Label: unsigned
Type of Label: None