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Les débuts du TFC
Le Toulouse FC moderne existe depuis mai 1970 avec la fondation de l'US Toulouse. Ce club n'a rien à voir avec le Toulouse FC fondé en 1937 qui vend tous ses joueurs (jeunes inclus !) ainsi que son droit d'évoluer en D1 au club parisien du Red Star en 1967. Le Red Star adoptera d'ailleurs un temps le nom de Red Star Football-Club.Après cette absorption du TFC par le Red Star en 1967, Toulouse reste orpheline d'un club de haut niveau pendant trois saisons. En 1970, sous l'impulsion de Lilian Buzzichelli (président du « Buzzichelli-Leva-Sports », l'une des meilleures formations corpos du pays) et avec l'aide de nombreux industriels de la région, l'US Toulouse est fondée le 25 mai 1970. Les couleurs adoptées sont le rouge et le blanc. La mairie de la ville rose met à la disposition du nouveau club l'enceinte du Stadium. Pour s'assurer une base solide, l'UST absorbe les Cadets de Gascogne et l'AS Mermoz-Bonnefoy. Just Fontaine rejoint le club en qualité de découvreur de talents. José Farias est recruté au poste d'entraîneur-joueur. Sur la base de tous ces atouts, la Fédération invite l'UST à participer au championnat National (D2) en 1970-71. Le club s'établit durablement en D2 et y mène une existence de milieu de tableau, sans ambition ni crainte. En 1977, à l'occasion d'un changement d'équipe dirigeante, le nom de Toulouse FC est adopté, le club prend ses couleurs actuelles (violet et blanc), et une politique de recrutement ambitieuse commence (D'Angelo, Pintenat, Balint, Csapo, Cahuzac, etc.) avec la Division 1 pour objectif. Les étés 1979 et 1980 sont même organisés deux tournois internationaux au Stadium, voyant la victoire du Bayern de Munich, puis de Saint-Etienne. Le TFC nouveau monte rapidement en puissance, échouant en barrages face à Tours en 1981 (0-1, 2-2) avant de retrouver enfin la D1 en 1982.Un parfum grisant d'Europe
Au cours des saisons suivantes, le TFC s'offre un recrutement de gros calibre (Bergeroo, Christophe, Domergue, Ferratge, G. Lacombe, Lopez, Marcico, Roussey, Soler, Stopyra, Tarantini, etc.) pour asseoir sa place en D1 puis viser rapidement l'Europe. Sous l'impulsion du Suisse Daniel Jeandupeux puis celle, plus énergique, de Jacques Santini, les résultats suivent : 11e en 1983, 5e en 1984, 11e en 1985, 4e en 1986 avec enfin la qualification pour la Coupe de l'UEFA. Dans cette compétition, le TFC fait sensation en éliminant au premier tour le Naples du grand Diego Maradona (0-1, 1-0, t.a.b.), le Pibe de Oro lui-même manquant le tir au but décisif. L'aventure européenne s'achève hélas au tour suivant face au Spartak Moscou (3-1, 1-5). En 1986-87, Toulouse réalise cependant sa meilleure saison à ce jour, terminant 3e et se qualifiant de nouveau pour l'UEFA. L'année suivante, et malgré une peu glorieuse 13e place en Championnat, le TFC élimine les Grecs du Panionios au premier tour (5-1, 1-0) avant de s'incliner en seizièmes de finale (1-1, 0-1) face aux Allemands du Bayer Leverkusen qui remporteront l'épreuve cette année-là.Ascenseur pour l'enfer
La fin des années 80 voit le TFC arriver en fin de cycle : les grands noms quittent le club ainsi que Santini dont le style exigeant ne fait plus l'unanimité. Le déclin est inexorable et Toulouse descend en Division 2 en 1994. Tout au long des années 90, l'ascenseur entre D1 et D2 est de règle sur fond de situation financière précaire. Le drame éclate finalement en juillet 2001 : relégué en D2 sur le terrain, le TFC se voit rétrogradé d'un rang supplémentaire pour raisons financières par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) de la Fédération. Le club se transforme de SAOS en SASP et repart en National, quasiment de zéro, sauvant toutefois son statut professionnel et donc son centre de formation.La renaissance
Autour du gardien-capitaine Revault resté fidèle à ses couleurs, une génération de jeunes formés au club endosse le maillot violet avec l'objectif de remonter en Ligue 2 le plus rapidement possible. Les Pitchouns dépassent toutes les espérances et réalisent l'exploit sensationnel de remonter de deux divisions en deux ans avec un effectif presque inchangé, retrouvant la Ligue 1 en 2003. Après deux saisons de stabilisation en L1 et un recrutement ambitieux (Batlles, Bergougnoux, Dalmat, Moreira, etc.), le TFC annonce viser une place durable dans le haut du tableau à court terme et la qualification pour l'Europe à moyen terme. La saison 2005-06 ne répond cependant pas aux espérances, le club étant rapidement éliminé de toutes les coupes nationales et terminant dans le bas du tableau en Ligue 1. Le 16 mai 2006, la direction du club annonce l'arrivée d'Elie Baup au poste d'entraîneur pour trois ans, en remplacement d'Erick Mombaerts qui prend un poste de direction en charge des questions sportives et de formation. À l'approche du début de la saison 2006-07, le président Sadran a revu les ambitions du club à la baisse, fixant l'objectif en Championnat « entre la huitième et la douzième place ».