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L'aventure NOT*SO*MANY*DJ's débute à Liège. A la casa nicaragua. Dans des soirées philanthropiques et décadentes organisées par nos soins sous l'égide de deux canons qui deviendront bientôt les Pussysta, combo le plus ardent de la cité. On y défonce des pils, on y disserte du monde comme il va, on y dégotte des partenaires sexuel(le)s d'un soir ou d'une vie, on y danse surtout jusqu'au matin. L'explosion des enceintes dès le premier soir scelle à jamais le destin de ces nuits sans fin : elles seront punks ou ne seront pas. Rebaptisées, forcément , Rock The Casa, empruntant leur visuel à la bande à Johnny Rotten, ces soirées sont animées avec des cd gravés sur des platines douteuses dans un esprit "chais pas le faire mais jle fais quand même". Qu'importe la façon pourvu qu'on ait l'ivresse. La presse se déchaîne : « Chaque enchaînement vous fera penser à Sid Vicious en train de préparer une pièce montée ». Mais les glaviots touchent au coeur, c'est exactement ça. La rumeur gonfle. Caserne Fonck, Escalier, Soundstation. Soirées eleKtrash, concerts de Montevideo, des Tellers. Du jour au lendemain c'est la gloire, les piscines de pognon et les filles faciles.
Aujourd'hui, les NOT*SO*MANY*DJ's portent des cravates, défoncent leurs loges quand on ne met pas des tites étoiles dans leur nom et ne jouent plus que pour de l'argent. Une belle bande de branleurs.