Les années passent et son amour pour la musique électronique ne cesse de s'accroître jusqu'en 1993 où le rêve devient réalité : ses premières platines et parallèlement sa première émission de radio « FUSE » - en hommage au projet de Ritchie Hawtin sur +8, spécialisé dans la création d'ambiance façon chill out, entre ambient, trip-hop, electronica et drum & bass, lui permettront enfin d'assouvir sa passion, de la partager et d'enrichir son style.
Le pied est mis dans le domaine de l'activisme musical.
Etant dans les premiers djs de la scène périgourdine et jouant aussi bien electro, techno de Détroit que Drum & Bass, les propositions ne manquent pas : club ou rave, Marco Kabbale est de toutes les parties aux cotés d'artistes déjà confirmés comme Olive de Marseille, Laurent Ho, John Thomas, Willyman, Miloch, Radio Bomb, David Caretta, Kraft, TTC,...
Déterminé à faire sa place dans ce milieu, il décide alors de passer à l'organisation. D'où son investissement pour des associations telles EPK, @rtek ou Tronics. Puis en 2002, après deux années aux Beaux-Arts de Pau, ville où il lui aura été impossible de monter de réels projets électroniques étant donné un public trop tourné vers des sonorités espagnoles de mauvaises factures, il s'installe sur Bordeaux et rentre dans l'association Neurosystem. Ce qui aboutit sur la participation et l'organisation de soirées au Zoobizarre/Plug, au Son'art à Bordeaux mais aussi à La Scène, le Thema et le Bistroquet (Pau), à la chappelle des Gaillards (Ptrs), au Baloard (Mtpr),le Lieu Unique (Nantes),..
Septembre 2007: nouvelle saison, nouvelle association! Après 6 ans au sein de Neurosystem, Il intègre à présent le Sound Lab Crew afin de participer à l'invasion venue de l'espace.
Mais pour lui, sa passion n'est pas encore assouvie comme il l'aimerait et une certaine lassitude à jouer la musique des autres tout comme l'envie de nouveaux moyens d'expressions artistiques se font sentir. C'est alors qu'après quelques années à bidouiller des trackers sur Amiga et une année au conservatoire de Bordeaux, Marco se décide enfin à passer à la composition. Les influences sont certaines - de Juan Atkins à Maurizio en passant par les écoles Warp et Rephlex pour revenir par UR- car ces morceaux ne sont que les fruits d'une culture électronique forgée depuis 17 ans dans cette production underground internationale.
Sa musique se veut volontairement « old-school », faisant référence à tous les artistes qui ont marqué ses années de djings : des nappes vaporeuses et des basses acidulées ou groovy sur grosses rythmiques électros ou technos, le tout rappelant des vieux souvenirs de raves de la première heure.