Ti Milla

TI MILLAENGLISH :At the announcement of his name, a wave of gaiety sets the public. A voice is heard : Hey, Hey !. And the gathering answers all together :Whats happening?. On Reggae bass and drums the cheerful voice of Ti Milla impose its presence. A silhouette appears and the scene is full. The character is fascinating! From a family of musicians, great hobbyist of the numerous Caribbean music, his parents transmitted him the love for the art from his youngest childhood. Participating to Street Dance competitions, his propensity for the expression was revealed in his desire of drawing and playing theatre. When, on 1991, with his family, he moved from the countryside to the town of Rivière Pilote, true ned of Dejays in Martinique. The urban life enriched the culture of the young boy. At eleven and alf year old, He discovered in a corner of streets, the Reggae rhythm in its simplest state. Taylor Mc, was beating the ground on rhythm with a pencil and striking up on a theme that the young boy never heard to sing on by all his life. Impressed by his discovery, he bombarded the Dejay on action with question and asked him to write for him a song that he could play with only a pencil : the Ragga Muffin. The two Rivière Pilote citizens left themselves and went by their own sides, and beating the pencil, written Boss Man and Ragga Muffin. Some days later, Olivier, a quarter mate to who his said his extraordinary adventure, brought him to visit the RLDM Radio where Laura Baudi invited Rappers and Dejays to diffuse their music on air. Informed by Olivier, as well Big Boxer of talent, that the boy was a singer, the Nèg Ki Pa Ka Fè La Fèt band, invited in the radio program gave him the microphone. By this way started the history of his career by the name of Marvin Mc. The news came in the city and at school. At each break on the secondary school playground, a mini-show was bringing on stage Marvin Mc, Straïka D, another figure of the French West Indian Dance Hall and the big boxer Venitius, true human rhythm box. The band working its art became quick the stars of the school parties. The Time running, the music was the daily of the teenager who didnt however think about a professional musical career. Driving their way each one by their own sides, Marvin, became Miller Mc, registered at a Fort-de-France Hight scool, became friend with the Dejays of the Martinican capital. He made again the draw of the former school in the gardens of the Pointe des Nègres High School with Pupa Teky, Pupa Sliky and his two years school mate, Skud Wanted. Together, they took by storm the podiums of the great annual high school shows of the island a front of publics reaching two thousand people. After his first work in recording studio, he tried his chance with Skanky from the Metal Sound band for a participation on the next compilation to be produced. This one talked to him about a ghetto where the Reggae music sounds every day in Rivière Pilote and they could meet up. From this light misunderstanding, Skanky wasnt there, but Miller Mc found at the place of Guy Al Mc, member of the same band, the referenced school of Dejays of Martinique : the Indika Sound System. ************************************************************ * ************************************************************ * ************************************************************ * ************************************************************ * ************************************************************ *FRANCAIS :A lannonce de son nom, une onde de gaîté sinstalle dans le public. Une voix se fait entendre : « Tiens, tiens !». Lassemblée accompagne en cur : « Mais quest ce qui se passe ? ». Sur une basse et une batterie de Reggae simpose la voix enjouée de Ti Milla. Une silhouette apparaît et la scène est remplie ; Le personnage est captivant ! De famille musicienne, grands amateurs de musiques caribéennes, ses parents lui transmettaient lamour de lart dès sa plus tendre enfance. Participant à des concours de Smurf, son penchant pour lexpression se révélait dans son désir de dessiner et de faire du théâtre. Lorsquen 1991, avec sa famille, il quitta la campagne et sinstalla dans le bourg de Rivière Pilote. Dans cette commune véritable foyer de Deejays de la Martinique, la vie citadine enrichissait la culture du jeune garçon. Il découvrit, à onze ans et demi, dans un coin de ruelles, les rythmes du Reggae dans son état le plus simple. Taylor Mc, accroupis, tapotait le sol en rythme avec un stylo à bille et entonnant un thème que le jeune garçon navait jamais entendu chanter de sa vie. Impressionné par sa découverte, il pressa le Deejay en action dinterrogations et lui demanda de lui écrire une chanson de cette musique qui pouvait se jouer avec seulement un bic : le Ragga Muffin. Les deux Pilotains se séparèrent et tous deux, chacun de son côté, tapotant du stylo à bille, écrivirent « Boss Man » et « Ragga Muffin ». Quelques jours plus tard, Olivier, un camarade du quartier à qui il avait raconté son aventure extraordinaire, lemmena visiter la radio RLDM où Laura BAUDI invitait Rappeurs et Dejays à diffuser leurs musiques sur les ondes. Informés par son copain, également Big Boxer de talent, que le garçon était un chanteur, les Nèg Ki Pa Ka Fè La Fèt, groupe invité de lémission lui cédèrent le micro. Ainsi débuta lhistoire de sa carrière artistique sous le nom de Marvin Mc. La nouvelle se répandit dans la cité et à lécole. A chaque récréation dans la cours du collège de Rivière Pilote, un mini-concert mettait en scène Marvin Mc, Straïka D et le Big Boxer Venitus, véritable boîte à rythme humaine. Le trio cultivant son art devint vite la vedette des fêtes de lécole. Le temps sécoulant, la musique était le quotidien de ladolescent qui pourtant ne se prédestinait pas à une carrière musicale professionnelle. Continuant leurs parcours chacun de leurs côtés, Marvin, alors Miller Mc, scolarisé à Fort-de-France, sallia damitié avec les Dejays du chef-lieu martiniquais. Il reproduisit le schéma du collège dans la cours du Lycée Pointe des Nègres avec Pupa Teky, Pupa Sliky et son camarade de classe sur deux années Skud Wanted. Ensemble, ils prirent dassaut les podiums des lycées de lîle face à des publics atteignant deux milles personnes. Après un premier travail en studio denregistrement, le jeune artiste tenta sa chance auprès de Skanky du groupe Métal Sound pour une participation sur leur compile à venir. Celui-ci lui parla dun ghetto résonnant quotidiennement de Reggae Dance Hall à Rivière Pilote où ils pourraient se rencontrer. Lorsquil sy rendit, Skanky ny était pas, mais Miller Mc trouva chez Guy Al Mc, membre du même groupe, lécole de Dejays de référence de la Martinique : lIndika Sound System. Ecrivant des textes et répétant inlassablement, Miller Mc confirmait son talent et fit de sa volonté dapprendre et de lacceptation de la critique latout pour sa réussite. Au quartier Poirier, entouré de Guy Al Mc, Straïka D, Yaris Mc, Strichy, Taylor Mc et bien dautres, il acquit les techniques de base de la chanson et sexerçait avec le micro. En 1997, jeune bachelier migré vers Paris, parti à la recherche dun moyen de produire sa maquette et tenta de joindre un animateur de radio susceptible de laider à effectuer ce travail pour lui : Jah Mike. Plus quun animateur de radio, Miller Mc trouva une équipe réunissant les plus grands noms du Reggae Dance Hall antillais tels que Jah Mike, le leader, Supa Maya, Guy Al Mc, Straïka D, Admiral Cim, Janik Mc, Celesty et Driss. Ils lui mirent le micro entre les mains et Ti Miller devint membre du Groov In Massiv. Sous le charme de son style dramatico-comique, cool et si typiquement afro-créole ; motivés par son caractère humble, autocritique et studieux, léquipe le prit sous son aile et lui prodigua un enseignement professionnel. Le petit garçon qui avait écrit sa première chanson en tapotant un stylo à bille navait pas imaginé quen 2000, il aurait conquit, en un solo de deux minutes, le cur du public de six mille paires doreilles et dyeux lors du Grand Méchant Zouk au Zénith avec le Groov In Massiv au sein auquel il allie son talent. Aujourdhui, Ti Miller accumule les compilations et les prestations scéniques. Il observe son public et lui offre un personnage plaisant. On en oubli sa petite taille, le podium nest pas suffisant. Impressionnant, il est partout, débite des histoires tabous mettant en scène des personnifications hilarantes. Quant à ses mimiques ! ! ! Cest un emportement musical, un moment de rire et une mise à jour des vérités souvent cachées. Le Groov In Massiv a découvert avec le public laisance acquise par ses expériences lycéennes et le véritable potentiel du nouveau venu. Avec sa famille artistique, lobjectif est lunion des forces pour lévolution du Reggae Afro-caraïbéen à travers les nombreux spectacles et productions phonographiques. Lheure de la concrétisation par un album solo approche. Cest dun regard épanouie, le sourire jusquaux oreilles et le cur battant au rythme de la batterie que Ti Milla donne rendez-vous à ses spectateurs heureux et impatient de le retrouver.