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Keneda

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Le plaisir est pour le corps, le bien pour l'âme. Plaisir et Bien coïncident rarement.

Léon Tolstoï

L'art sauvera le monde.

Fedor Dostoïevski

Deviens ce que tu es.

Friedrich Nietzsche

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Jeune homme, plus si jeune d'ailleurs, professeur des écoles dans la magnifique mais non moins paumée ville qu'est Ham-sous-Varsberg. Je suis passé par un DUT, une licence de maths à Paris, une sympathique année en fac de psycho et une autre en sciences du langage (toutes deux au Saulcy). Mais bref, cela fait donc déjà trois ans que je suis de retour dans cette ville de Metz qui semble me coller à la peau. J'habite pas loin d'ailleurs, à Moulins-les-Metz, si cela dit quelque chose à quelqu'un ^_^

Ca, c'est pour le côté formel, les papiers officiels. Pour le reste, grand amateur de musique (à peu près tous les styles), aimant en écouter et en jouer. L'écriture m'a également toujours hanté et s'impose de plus en plus comme le prolongement naturel de mes doigts =)

A part ça, sorties diverses et variées, du café/bar au ciné (grand amateur de septième art ; oui ça fait joli de dire septième art) en passant par les concerts (évidemment) et les indispensables soirées entre potes. Et moi dans tout ça ? Eh bien je prends ce qui vient, ce qui passe sur mon chemin. Sans cesse à l'affût, intéressé par tout ou presque. Seulement je ne peux parfois que grignoter quand je voudrais avaler d'une grande bouchée. En quelques mots : plein d'espoir, plutôt optimiste, ni doutant de soi ni narcissique, mélancolique et acoustique, saturé mais toujours très clair.

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Petit extrait du discours d'un Homme que j'apprécie beaucoup :

Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Dans ce monde chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche. Elle peut nourrir tous les êtres humains.

Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre, mais nous l'avons oublié. L'envie a empoisonné l'esprit des Hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombré dans la misère et les effusions de sang.

Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous même. Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques, nous sommes inhumains à force d'intelligence. Nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio, nous ont rapproché les uns des autres. Ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l'être humain. Que dans la fraternité, l'amitié et l'unité de tous les Hommes.

Charlie Chaplin. "Le dictateur", 1940.

Extrait de l'ouvrage d'un oublié de l'Histoire :

Dans le monde animal nous avons vu que la grande majorité des espèces vivent en société et qu'ils trouvent dans l'association leurs meilleures armes dans la lutte pour la survie : bien entendu et dans un sens largement darwinien, il ne s'agit pas simplement d'une lutte pour s'assurer des moyens de subsistance, mais d'une lutte contre les conditions naturelles défavorables aux espèces.

Les espèces animales au sein desquelles la lutte individuelle a été réduite au minimum et où la pratique de l'aide mutuelle a atteint son plus grand développement sont invariablement plus nombreuses, plus prospères et les plus ouvertes au progrès.

La protection mutuelle obtenue dans ce cas, la possibilité d'atteindre un âge d'or et d'accumuler de l'expérience, le plus haut développement intellectuel et l'évolution positive des habitudes sociales, assurent le maintien des espèces, leur extension et leur évolution future.

Les espèces asociales, au contraire, sont condamnées à s'éteindre.


Pierre Alexeiévitch Kropotkine. "L'entraide, un facteur de l'évolution", 1902, conclusion.

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