TIWITINE , ma naissance , rassemble autour de Sidi des artistes touaregs, burkinabés, julas, arabes, français, développe un groove unique, véritable fusion des genres, porté en tamashek. La rythmique est puissante et traditionnelle, inspirée par la danse elle même. Les mélodies sont pleines de vie et de couleurs, les arpèges tranchants comme une Takouba.
Sidi Ag Issa vient de Boni au Mali, un village de culture peul, arabe et touareg près de Tombouctou. C'est un grand danseur et certainement un futur footballeur professionnel lorsqu'à douze ans, commerçant dans une petite échoppe, il écoute à la radio la guitare d' Ali Farka.
Le «pays des hommes intègres» fini sa révolution... et le désert souffle sa rébellion. La guitare ishumar s'écoute en cachette... et se joue sur le front. Sidi rejoint les rangs et à 19 ans, compose sa première chanson, Te Wete , portant déjà une vision folk des ballades touaregs. Il se frotte à la jeunesse imujar, connait l'exil, les camps de réfugiés et le ghetto.
Au Burkina, avec son groupe Imnas ou en solo, Sidi échange avec Nazer Adams, Papa Rasta, Gwod, fait des concerts au Zaka, au Jardin de l'amitié, côtoie Abine-Ibine et Kedo.
Ouaga,Tombouctou, Niamey, Tam, toujours prêt à partager son feeling, il voit du pays et débarque en France. A Paris, il fonde le groupe Tiwitine et connait vite la Flèche d'or, l'Olympic, la Fête de l'Huma...
Mickaël Avron nait en 1982 au Rwanda, grandit en France, apprend le violon à l'âge de 7 ans puis la guitare à 15 sur des styles blues et 70's.
A 18 ans, il part pour Ouaga pendant 2 ans, y fait l'apprentissage de la musique afro et tourne avec des artistes burkinabés, Djata, MC Z, Faso Kombat, Smockey, et étrangers comme Lenox Lindsay. C'est à cette époque qu'il rencontre Sidi et fait ses premiers concerts avec lui.
Arrivé à Paris en 2002, il entame un Deug de musicologie, travaille avec différents groupes, Karlmix, les Gombis, fait des enregistrements de guitare Rn'B, Zouk, Raï pour Siba, Jaky Rapon, Cheb Tarik, de nombreux concerts à l'Elysée Montmarte et au Bataclan avec Rev'errant.
Il fonde avec Sidi le groupe Tiwitine.
Karim Kaboré , Moaga d'origine, nait à Fada N'gourma. Sa passion et sa curiosité pour le métier sont quasiment innées. Dès l'âge de dix ans, obnubilé par les instruments de musique, il passe la majeur partie de son temps à fabriquer des fûts avec des objets et matériaux de récupération.Autodidacte et malgré son jeune âge, il accumule déjà une centaine de représentations sur scène lorsqu'il intègre le groupe mythique Empereur Bissongo dont il devient rapidement batteur principal.
Il se hisse sur les grandes scènes africaines et européennes et depuis, collabore avec de nombreux artistes burkinabés, Bil Aka Kora, Sami Rama, Ablo Zon, Bebey , Amity Méria, Eugène Kounker, Sissao, Zedess.
En France, des concerts improvisés dans les bars parisiens aux festivals de la région parisienne, en passant par des salles intimistes comme le New Morning ou l' Olympic il rencontre et suit la formation de Tiwitine.
Ahmed Cissé , artiste burkinabé a fait ses premiers pas dans la musique en accompagnant son père, le musicien Abdoulaye Cissé, ou Sami Rama, Djata, Black marabout, Brenda Fassi. En 1996, il entre à l'école de musique de Ouagadougou pour une formation théorique et pratique de six ans où il améliore ses qualités d'instrumentiste en jouant la guitare basse.
Il se forge en tant qu'artiste musicien avec le groupe Akili Youma, groupe avec lequel il prend part de 1998 à 2001 à quelques éditions de la Semaine nationale de la Culture . Il participe à plusieurs événements d'envergure tels le Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou ( Siao ) ou le Festival panafricain du Cinéma de Ouagadougou ( Fespaco ), les Nuits atypiques de Koudougou et parvient en finale du Grand Prix national de la Chanson moderne en 2005 avec trois de ses compositions.
Il a un goût prononcé pour le live. Son style est une musique de diaspora faite d'un mélange de warba, de jazz, d'afro-beat et de blues qu'il apporte avec soin au groupe Tiwitine.