OVERHEAD

Télérama 16 octobre 2002 / Philippe Barbot « ffff »
« L'ambiance, c'est justement ce qui singularise ce curieux groupe français venu des Yvelines, aux silences presque aussi éloquents que la musique. Sur fond de pop-jazz-trip-hop organique (guitares, batterie, basse, piano et quelques claviers électroniques) qui s'envole parfois dans un rock élégamment distordu se détache une extraordinaire voix de tête. Sa musique scandée de textes en anglais ressemble à des toiles impressionnistes, une suite de paysages aux pastels éthérés et à limmobilité trompeuse. Ou à la BO d'un film aux longs panoramiques sensuels sur des horizons sans fin. On s'y plonge avec la même quiétude pensive que procure un voyage en train, fuite studieuse en apesanteur dans un sac douillet. Constitué dun trio de musiciens venus du jazz ou de l'electronica et chapeauté par le producteur Stéphane Briat (Air, Phoenix), Overhead réussit là un premier album intense, à la fois atypique et bizarrement familier. Une belle envolée qui ne doit pas nous passer au-dessus de la tête. »
Inrockuptibles 04 décembre 2002 / Stéphane Deschamps
"... Disque enneigé et immaculé, pop des sommets pleine de glissements ton sur ton comme une féerie de mini-avalanches. Sur la sono du traîneau, le Père Noël n'écoute que ça. Ce "témoin muet" laisse coi, quoi. Sa beauté tient au chant et aux mélodies de Nicolas Leroux, mais aussi à la qualité d'interprétation de ses musiciens. Influencés par le jazz (et le rock progressif ?), les membres d'Overhead parviennent sans effort à apporter une profondeur de champ, un relief inédit, une dimension panoramique aux chansons. ..."