SARKAZEIN : MORDANT INTACTAu petit jeu du « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort », SKZ pourrait remporter gros. Depuis sa naissance, Celui-qui-mord-la-chair aura survécu à son lot d’épreuves
(changements de personnel, perte de local, sessions d’enregistrement maudites…) et montre toujours les crocs quand d’autres se seraient déjà cassé les dents.Apparu avec le siècle, le carnassier affiche un pedigree impressionnant : dans son line-up tumultueux se sont succédés d’ex et futurs membres de Lofofora, Noxious enjoyment, Le Noyau Dur, Black Bomb A, Call Us As You Wish ! et autres apôtres nationaux de la barbarie sonore.Un patrimoine génétique qui explique la férocité du prédateur, totalement sourd aux concessions, textes Sarkastiques à la dent dure et à l’humour plus noir qu’une conscience de damné, le cri comme ultime moyen de se faire entendre… Bande-son idéale d’un combat de tyrannosaures dans une jungle d’un autre temps.Les premières années d’existence du monstre sont marquées par une vague d’agressions scéniques. Morsures vampiriques, cicatrices mémorielles indélébiles : les mordus en redemandent…Renforcée par l’apport d’un second chanteur, la créature investit le studio en 2003 pour se livrer à des « Préliminaires » saluées par la presse et le public. Ventes de cd prometteuses, concerts remarqués, l’animal se fait un nom et une réputation.Un élan brisé par les départs successifs d’un guitariste, d’un chanteur et d’un bassiste. Sonnée, mâchoire pendante, la bête met un genou à terre. Silence radio. Certains la donnent pour morte. Pansant ses plaies, elle ronge son frein en préparant son retour. Il y a de l’Hydre dans Sarkazein : qu’on lui coupe un membre et un autre repousse.2007. Sarkazein MK III accouche (dans la douleur) d’un second album, « Et Dieu créa l’infâme ». Un petit précis de terrorisme sonore qui démontre que la bête a toujours les canines affûtées, la Foi intacte et la rage contagieuse : sévère épidémie métallique en perspective…2) Chronologie :2000
Naissance de Sarkazein à Savigny-le-Temple. Ses heureux parents se nomment Jiciid (chant , ex-Blonk, ex-Sans Issue), Florian (guitare), Daniel (guitare), Fred (basse), Daniel (Lofofora, ex Noxious Enjoyment), Maya (ex-Call Us As You Wish, ex-Noxious enjoyment ).2001 / 2002
Premiers concerts, essentiellement en région parisienne. Premiers convertis.2003
Le premier Cd enregistré a l'empreinte par Jay et distribué par Musicast,
« Préliminaires » recueille d’excellentes critiques et s’écoule aux alentours de 1000 exemplaires. Invité sur deux morceaux de l’album, Djag, ancien chanteur de Black Bomb A, rejoint la formation à plein temps. A la guitare, Rico remplace Daniel parti rejoindre Lofofora.2004
Sélectionné pour figurer sur la compilation « La Pépinière », le groupe enchaîne les concerts remarqués, à Paris et en région parisienne. Il partage notamment la scène avec Eths, Tagada Jones, C4, L’Esprit du Clan, Sherkan, Artsonic, Munshy, Edake, Arkhon Infaustus…2005
Nombreuses dates remarquées sur Paris et en seine et marne. Le public et la presse suivent (notamment une apparition sur le sampler de Rocksound et celui d’Hard’n’heavy). Une période fertile qui s’achève brutalement par le départ de Djag (pour Le Noyau Dur) et de Fred le bassiste. Coup du sort supplémentaire, le groupe se retrouve sans local pour répéter.2006
Les survivants du groupe décident d’enregistrer un nouvel album. Pour pallier l’absence de second chanteur, Maya s’empare du micro tout en assurant la batterie sur les enregistrements.2007
Au terme d’un enregistrement épique aux relents de malédiction divine, le groupe met enfin la dernière main à son second album, « Et Dieu créa l’infâme ». Parallèlement, le line-up se stabilise autour de Jiciid, Maya, Flo, Rico, & pour compléter la formation sur scène Manu le bassiste de Pandore et Clément Batteur de Sihia.2008
Le groupe est prêt a sortir son album dans les bacs et a partir en guerre contre les barbares en tous genres qui peuplent les fosses des salles de concerts...