The band makes noise since 2001.We record absolutely live.
Une espérance, un souffle, un battement, un murmure, un brouhaha sempiternel.
La ville respire, vit, bouillonne.
De la vapeur s'échappe des bouches d'égouts, les pigeons estropiés traversent sur les passages cloutés, les rats amputés surveillent les parkings désertés, ou trônent les
carcasses calcinées qui furent des véhicules.
Les lignes haute tension bourdonnent.
Notre musique comme portrait lucide et désespéré, contradictoire comme notre modèle. Un regard sévère et aimant, puéril et complice.
On l'aime autant qu'on la déteste, on la vénère autant qu'on l'exècre, elle nous promènes, nous traines, nous émerveilles, nous écoeures, ville porteuse d'espoirs et de désertions, de déceptions, on la craint, on l'adule, on l'expose dans les musées, on la critique dans des colloques.
Une musique hypnotique, répétitive comme le ronflement continu des automobiles.
Ville affront, camouflet contre la nature, la ville pose sont dédain sur la nature.
Mais ce n'est que le regard de l'Homme, imbu de lui même et de sa création.
La nature est plus forte et reprend son due dans les violences ordinaires, l'homme dans son carcan reconstruit, petit et vulnérable.
La ville est peut être notre "sezier maschine", en quelques sorte.
La musique notre exutoire, on jettes des gravillons dans l'eau croupi et stagnante, comme une révolte désemparée, comme un cri sourd qui nous a rendus muet.
Un pamphlet autant qu'un cri d'amour irréfléchi. Une spiral qui tournoi dans le sens trigonométrique et nous emportes loin de nos inspirations et de nos rêves.
Avènement de l'homme bionique nous communiquons, voyageons a travers des machines reliées entres elles.
La ville notre muse, addiction destructrice, elle nous a vu naître, elle sera peut être notre bourreau.
Elle est notre vanité.