Lüdmilä vous présente son deuxième CD 6 titres « Like a bliss ».
Lüdmilä est avant tout une rencontre d’univers et de trajectoires musicales différentes. Les influences du rock minimaliste des années 80 restent sous jacentes ; sorte de fondation pour la musique du groupe qui vient à la rencontre d’une musique plus acoustique.
Lüdmilä propose un univers où se mêlent avec délicatesse sonorités acoustiques et mélancoliques. La voix est considérée comme un instrument à part entière, elle donne une empreinte apaisante à chaque composition.
Après la sortie en 2003 du EP « Transporting by the train » sur le label Another Record, le groupe s’est étoffé avec l’arrivée d’un batteur en 200 et d’un deuxième guitariste en 2008. Autour d’un collectif de six musiciens, de nombreux électrons libres apportent leurs teintes aux morceaux et aux concerts ( percussions, voix, guitares ...).
Depuis septembre 2003 et plus de 30 concerts dans la région (*), Lüdmilä a différencié ses expériences scéniques en fonction des lieux de concert et des supports proposés tels que : la danse, le théâtre, la vidéo, la peinture.
LÜDMILÄ c'est : Franck (chant), Laurent (basse), Jean-Luc (guitares), François (accordéon), Zigfried (batterie), JP (guitares)
Une fiche technique est jointe au courrier.
Concernant les concerts, les tarifs sont variables et adaptables suivant les lieux et conditions de jeu.
Revue de presse (Webzines)
Longueur d’ondes :
« L'écurie parisienne luxuriante distille, à prix économique, une nouvelle perle. Ce 5 titres louvoie entre folk de cabaret et pop synthétique. L'accordéon sobre cajole un chant de crooner fragile qui met à mal la sensibilité de l'auditeur. Lorgnant vers la cold raffinée de Minimal Compact ou And Also The trees* avec "Bringing a love", Lüdmilä se met à nu ».
*Pour l’anecdote, François et Laurent au sein d’un autre groupe ont fait la première partie de And also the trees dans les 80’s.
A découvrir absolument :
Avec ludmila il fallait se faire fi d'une comparaison facile se disait on, avant de juger que celle-ci pouvait servir de décorum à une musique simple et universelle. The two qui ouvre ce EP semble tout droit sorti de la fossette, une electro guillerette avec ce coté désuet qui habille une structure plus liée et chaloupée. En se contentant de la facilité on en oublierait presque queludmila a pu accoucher d'une véritable merveille sans âge (flash) signant un classique qui s'ignore. Un morceau à maudire le mot fin. Dés lors plus rien n'arretera ludmila, pas même le fantôme d'amelie poulain (the supplication of the prisonner) une bonne fois pour toute, piétiné (j'en rajoute pour faire plaisir à Kaganski) par une bande en rétropédalage sorti de delicatessen (le spot de pub d'une heure trente de jeunet…..kaganski merci qui ?). Quasi clone vocal de Dominique A, ludmilla caresse ici les anges, demandant à ces personnages ailées de tout porter dans un couloir de proximité à Goran bregovic. A force de nous emerveiller, ludmila va finir par nous echapper. La joie des grands désespéré, le sourir de celui qui ce doute. Merci.
Gerald de oliveira
Magic box :
Au début, il y avait the Hollow men désormais il y a Lüdmilä, un étonnant quatuor poitevin qui fait voler toutes les étiquettes. C'est vrai qu'au début, on croit avoir tout compris : The two ressemble à une gentille ballade électro-pop chantée d'une voix douce proche de Marc Almond ou de Martin Gore. Un début pas transcendant, un peu naïf mais sympathique...qui ne nous prépare pas du tout à la suite. Sauf si le groupe veut passer de la lumière à l'ombre. La suite est effectivement autrement plus sombre et on se prend à évoquer aussi bien l'univers cabaret de Jack the Ripper (eux-même branchés Nick Cave) que la cold wave aristocratique de And Also the Trees ou l'atmosphère désespéré de Véra Clouzot. Dès lors, il n'est plus question du fluet Marc Almond mais du précieux Philippe Pascale (Marquis de Sade, Marc Seberg), du lyrisme minimal de Dominique A. (mais en anglais : accent 100% français garanti !) et de la théâtralité de Arnaud de Jack the Ripper et Simon de And Also the trees. Un chant signifiant au service d'une musique qui l'est tout autant. Tout devient une histoire d'atmosphère et de climat : un accordéon (couplé à une guitare hispanique sur The supplication of the prisonner) n'évacue pas le sentiment de spleen, au contraire, et permet de proposer une alternative britonne à la mélancolie du fado ou du tango. The Cure avait en son temps offert son espagnolade avec the Blood. Le label Crammed avec Minimal compact (que Lüdmilä cite en référence) avait proposé une croisement un peu similaire. Lüdmilä suit ses traces brillantes pour un beau voyage intrigant.
denis Z
Benzine :
Comment parler de la musique de Ludmila sans raconter de bêtise. D’abord et surtout ne pas la ranger dans une catégorie quelle qu’elle soit, car la musique Ludmila ne se classe pas, ne se range pas. Elle est insaisissable car pleine de différences et d’influences. D’un titre à l’autre, elle ne cesse de déconcerter l’auditeur qui voudrait bien la mettre dans une case. Avec son accordéon, sa guitare, ses petites boucles et son accent anglais "à la Dominique A" Ludmila nous rappelle certains débuts et laisse espérer un avenir radieux… alors on croise les doigts et on attend la suite.
benoit richard
Infratunes :
Lüdmila explore sur ce mini-album un territoire electro-pop teinté de mélancolie vraiment agréable, qui ne m'a pas laissée indifférente, bien au contraire. Transported by the train débute pourtant avec le titre qui est peut-être de prime abord le moins convaincant : une chanson electro–pop tendance eighties portée par le chant de crooner un peu (trop ?) théâtral du chanteur. Un titre qui agace parce qu’il séduit, et inversement. La franche réussite vient juste après, avec The flash, qui n’est pas sans évoquer Pascal Comelade. Accordéon entouré d’une sorte de blizzard électronique, guitare, batterie… et la voix toujours suave et chaude du chanteur, plus nuancée, pour une pop song séduisante. The supplication of the prisonner accentue la parenté avec Pascal Comelade :c'est un très beau morceau teinté d’une mélancolie enjouée, sur lequel guitare et accordéon dansent ensemble. On songe alors que Lüdmila aurait pu trouver place sur le label anglais inventif et singulier Geographic, aux côtés d’artistes comme Directorsound. Mais non, c’est une petite structure française(Another Record) qui a accueilli leur musique et l’on s’en réjouit. Le touchant Promised Land et le percussif Bringing a love (qui semble inspiré par les grands Minimal Compact) achèvent en beauté cet opus convaincant et non convenu. Je ne peux que vous inciter à acquérir cet opus, car Lüdmila gagne à être connu.
imogen
Jade web :
L'image rémanente que dégage la musique de Ludmila à la première écoute est à mettre en parallèle avec les soundscapes étiolés / désœuvrés de Calexico, une forme subtile de travelling avant sans fin sur une route désertique du Dakota. Contemplative, leur musique l'est donc certainement et procure une émotion toute particulière, agréable et bienveillante de douceur, une certaine forme d'accointance avec l'isolement et Ludmilla dans ce jeu de recul excelle réellement. De ses racines, Ludmilla aura conservé un goût profond pour ses arrangements traditionnels, les musiques à petites envergures mais à forts dividendes émotionnel de l'orée au couchant de cet album, on est sous le charme, prisonnier isolé d'une cellule d'où l'on ne souhaite pas s'évader..
julien
Sans tambour ni trompette :
Ces vieux briscards poitevins tous habillés en noir distillent un folk rock avec quelques arrangements électroniques qui sentent bon la rencontre entre And Also The Trees et…The Notwist projeté au milieu des années 1980. Premier effort et déjà de bons moments, d’autres plus longuets et une voix habitée. Pas mal pour un début !
gred