The Human-E.T.

The Human-E.T. - Monkey Medicine au M6 Live

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Tout commença un certain jour de l'année 2003 (moi et les dates, vous savez...), aucuns d'entre nous ne pouvait penser que cette journée serait celle ou 4 destins se rencontreraient...
Le ciel était triste, il pleurait, comme si DIeu (sacré lui) avait perdu quelque-chose, ou peut-être tout simplement le cycle de l'eau avait-il fait son office expliquant ainsi qu'il pleuve comme vache qui pisse (notez la rime...).
Cependant nous ne sommes pas là pour parler des déboires météorologiques de cette fameuse journée, même s'ils jouent un rôle important, vous le verrez tout a l'heure...
Non, mes chers camarades, nous sommes la pour conter la naissance d'un mite (c'est fait exprès la faute... Enfin celle-là est faites exprès... Bref...).
Donc on était un jeudi et il pleuvait grave quoi, pour résumer...
Personne ne sait ce qui pousse parfois les gens à se rencontrer, certains cartésiens un peu ennuyeux disent le hasard, d'autres le destin, personnellement, j'alterne entre les deux et aujourd'hui, je vous rassure, je ne terminerais pas cette phrase par "Tout est arrivé par le fait d'une probabilité mathématique quantifiable et mesurable dont je vais vous faire la démonstration à présent... Donc: a + b x D + 17.95 x ((14/100) x ab + c - r) +...., r étant le rayon du cercle représentant le temps "t" et la droite D montrant la règle probabilitaire (...) approchant au maximum la force multiplicatrice de bla... et bla... et bla... et rablabla", mais par "Tout ceci fut écrit, bien avant notre naissance, dans le grand livre du destin dont l'écrivain est aussi le seul lecteur", avouez que vous êtes soulagés ... =)
C'est donc bien le destin qui nous a tous les 4 poussé à prendre cet avion en partance pour les États-Unis (ou les States, c'est plus fashion), sans aucune raison valable, et c'est aussi lui qui fit rugir le tonnerre un peu trop prés du réacteur gauche de l'appareil et qui nous précipita, à travers les nuages, au fond de l'Atlantique...
Ensuite je me souviens m'être réveillé sur une île déserte en compagnie de trois jeunes hommes HÉTÉROSEXUELS comme moi (on est pas dans "Vendredi ou les limbes du Pacifique", il n'y aura donc aucune ambiguïté sur le sujet...).
L'ennui gagnant rapidement du terrain, et n'ayant même pas un ballon pour faire un water polo (ou pour discuter avec lui de la situation dramatique de la jeunesse française en l'appelant "Wilson"), ce qui serait de toute manière une mauvaise idée, peut-être il y avait-il des requins, mais une chose est sûre: il y avait à bloc d'algues et, pour citer un auteur contemporain, "les algues, ça fait vraiment chier"; donc pour remédier à toute cette inactivité nous décidâmes de monter un groupe de rock à succès (on ne voulait pas inscrire de message d'aide visible du ciel, on avait honte, on ne savait pas encore écrire Elpe).
La première étape fut la construction des instruments a l'aide d'ananas, noix de coco et autres écorces d'arbres exotiques.
Mr Lawrence s'impose comme compositeur "fibred'ecorcedebananier-iste", Mr Jow devient virtuose de ce même instrument (bon c'est Maxime qui a écrit cette partie, je ne me qualifie jamais de virtuose... Mais je laisse quand même les autres le faire =p): "Pour faire une bonne guitare, trouve une bonne banane". Big "Mac" Muzzy récupère tout ce qui ressemble de près ou de loin à des percussions, et The Great découvre qu'on peut enregistrer avec la boite noire en appuyant, sans faire exprès (le destin je vous dis) sur le gros bouton rouge.
Entre temps un cacatoès curieux était venu assister aux enregistrements. Très serviable, celui-ci accepte d'apporter les maquettes en France (et ouais on ne sait pas écrire Elp mais on parle le cacatoès, on a la classe ou on l'a pas, que voulez-vous...).
D'ailleurs toutes les épreuves que nous avons vécu sur cette île sont retranscrites dans une de nos chansons "The Island" (et oui, la musique est le seul moyen que nous avons pour exprimer notre moi profond, pauvres autistes et écorchés vif que nous sommes... Ne cherchez pas cette chanson, elle n'est pas encore écrite...)...
Vous vous demandez surement comment nous fûmes libérés de notre captivité? Et bien je vous répondrais simplement que le nom du groupe (The Human-E.T. pour ceux pour qui remonter la fenêtre du regard serait une torture inimaginable) n'est pas non plus le fruit du hasard...
Mais ça, comme dirait le père Castor, c'est une autre histoire...
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