French pionner experimental rock band (trio) founded in the early 90's,
Sister Iodine made themselves known with 2 albums recorded on the R.I.P french Label 'Semantic'; ADN 115 (1994) & Pause (1997), collision between the savage energy of No Wave, the game of collage tapes and exploration of their instruments inspired by Concrete music, their primitive love of Noise, and a primal free rock approach.
From 1992 to 97 they did some wicked concerts in company of bands like Sonic Youth, Faust, US Mapple, Circle X, Keiji Haino, Flaming Demonics, Stereolab, The Ex, Bästard, Krackhouse, Melt Banana, Tone Rec, Pluramon amongst others..
Geographically separated since 1997 Sister Iodine began to play sporadically for some scattered events like some dates w/ Sonic Youth french tour 1999, Phonotaktik Festival, Vienna/1998, PS1 Contemporary Art Center NY/1998, each members focused then more on their own new electronic projets (Discom, duos w/ Tujiko Noriko, Evil Moisture) touring around the world. And still running...
Back to pure and harsh electricity since 2004 , Sister Iodine continue their ufo like road, giving incandescant concerts here and there, premisses of the album came out on Textile records (Jackie O'Motherfucker, Magik Markers, Oren Ambarchi, Volcano The Bear, Chris Corsano & Mike Flower, Sun, and many more) feb 2007, recorded @ Rare Book Room studio with Nicolas Vernhes.
Summer time in Paris, Sister Iodine is actually finalizing in his studio their new album expected for end 2008.
Sister Iodine is also preparing a tour in Europe for November 2008
about
Sister Iodine / Helle
Â
 Rarement un disque aura autant réussi à conjuguer plusieurs domaines vivaces : les parisiens Sister iodine ne se sont pas contentés ici de faire un bon album de rock défragmenté et déstructuré, sauvage et brut mais aussi empli d’une vraie sensibilité à fleur de peau, ils ont aussi eu la bonne idée de faire appel à des dessinateurs qui figurent parmi les plus intéressants du moment. Ainsi, la pochette est signée KIM dont on peut voir parfois les illustrations dans les premières pages de ce magazine. Et surtout, pour orner l’intérieur de leur pochette, les musiciens ont requis les services de Jonas Delaborde et Hendrik Hegray, tous deux virulents artistes auteurs de fanzines de dessins punks géniaux comme le fabuleux (et violemment nommé) Nazi Knife......
....Le groupe y crée une suite de morceaux qui ressemblent aux fondations décaties du rock et du post-rock. Leur son est abrasif, instantané, fabriqué à partir de strates de sons, de guitares enchevêtrées, qui n’arrivent pas tout à fait à faire de la pop, ni à partir dans de longues dérives cosmiques, mais créent un entre-deux, une zone indéfine de turbulences élastiques.....
....Helle réussit bien en tout cas à modifier longuement la perception sonore de l’environnement de ses auditeurs, devenus au sortir de l’écoute, un peu plus attentifs aux bruits des villes tombant doucement en ruines. Un disque inédit dans le paysage sonore français actuel.
Joseph Ghosn / Les Inrockuptibles
(...)
...L'énergie est intacte, toujours aussi retorse ....
Dans ces compositions dilatées percent d'insolites ululements (Air France) et des magmas de sons pâteux subitement brisés par des spasmes de guitare, eux-mêmes bourrés d'effets jusqu'au tournis. Cette débauche de distorsions reste heureusement soutenue par un jeu de batterie aussi puissant que déstructuré qui remplit parfaitement sa fonction organisatrice.
....Et puis il y a ces brèves trouées ecstatiques, luminescentes comme un rayon vert vu d'une plage hawaïenne (les ile, ellee, vicee, western lei), qui font l'effet d'un baume sur une plaie frottée au papier de verre...
....Tout du long, l'album est suspendu à cet équilibre précaire, toujours sur le fil entre mélodies en apesanteur et fracas épileptique, tension et explosion, pavés sous la plage et transe vaudou, plénitude opiacée et tyrannie bruitiste. Une montagne russe vertigineuse, certes, mais ô combien gratifiante si on l'appréhende avec des oreilles grandes ouvertes. Pour la première fois dans leur maigre discographie (deux albums au compteur, ADN 115 et Pause), l'oxygène a supplanté l'anxiogène, le plaisir prend enfin le pas sur la cérébralité, au plus près d'un son qui traduit l'indicible bouillonnement interne. La fougue hardcore adolescente (mutang) rejoint ici une conception très mature de la musique, sans aucun équivalent dans notre très conservatrice patrie (si ce n'est peut-être chez leurs frères-ennemis Sun Plexus, chez les aventuriers du jazz mort Mesa Of The Lost Woman ou chez les très mystérieux Aluk Todolo).
Julien Becourt / Chronicart
"Fickendes Freak-Out-Noise-Gescraddel vom anderen Ende der geistigen Gesundheit, auf jeden Fall mehr PCP als Gras"
VICE / de
"It is intriguing, whilst remaining eternally frightening and hair raising.This music isn't right."Helle" is from beginning to end, an experience."
Foxy Digitalis / usa
"Atonale und harmonishe Momente umspielen einander und zeugen voneinem Gespür für DynamiK und komplexe Arrangements, das viele Noise-und Drone-Werke leider vermissen lassen"
Stadt-Revue Köln / de
"Verwacht je san chaos snerpende gitaardrek, geluidsmolestatie, atonaliteilt, bevreemding en ranzige improv"
Riff Raff / be
"Dérangeant au possible.... Un album qui demande patience et oubli de soi."
Musiczine / fr
"Stattdessen sind die Sound-Experimente von SISTER IODINE zwar ungewöhnlich und extrem, verweisen auch auf Vorlieben fûr Industrial, lassen aber durch ihre ausgewogene Mischung aus Noise und Melodiosität immer noch eine Zugänglichkeit zu, zumindest für Anhänger extremer Musik"
OX / de