Member Since: 2/24/2006
Band Website: prohibitedrecords.com/html/nlf30.html
Band Members:
JAPAN tour information
nov7 : Tokyo / SuperDeluxe
Live Soundtrack NLF3 / EISENSTEIN's movie QUE VIVA MEXICO! (1931)
2500yen - Open 7pm / Start 8pm
info SuperDeluxe
nov8 : Tokyo / Grapefruits Moon
NLF3 + Higan + Orehakonnamonjyanai +No Fork Droise
open/start 18:30/19:00 door 2500yen--D
info Grapefruit moon/
nov9 : Nagoya / KD Japon
NLF3 + Don Nino + Maruta
open/start 19:00/19:30 adv/door 2000yen--D/2500yen--D
info KD Japon/
nov10: Mimeji / Maja
NLF3 + Don Nino + Maruta
open/start 20:00/21:00 adv/door 2500yen(W/1D)/3000yen(W/1D)
info Maja
nov11 : Osaka / Saomai
NLF3 + Don Nino + Maruta + naam' + bolshoiz + hyakkei + Inoue Tsuneyasu
open/start 18:30/19:00 adv/door 2300yen--D/2800yen--D
info Saomai
nov12 : Kyoto / Urbanguild
NLF3 + Don Nino + Phnonpenh Soshi + Iroha
open/start 18:30/19:30 adv/door 2300yen--D/2800yen--D
info Urbanguild
nov14 : Tokyo / L'Ete
Don Nino + Manuel Bienvenu
open 19:30 / start 20:30 - charge ¥2800 + drink
info L'Ete
nov15 : Tokyo / Mandala 2
Don Nino + Manuel Bienvenu++
info Mandala2
Recent live extract
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Influences: DONOTBLOCKOURADS
W I R E
THE WIRE ADVENTURES IN MODERN MUSIC
may 2003
NLF3 (trio)
viva!
by Martin Longley
The French NLF3 (trio) have been together for a decade. Between them Nicolas
Laureau, Ludovic Morillon* and Fabrice Laureau share a pool of keyboards,
guitars, bass and drums. They also run their own Prohibited label. Although
he had doubtless prefer to be credited as sound recordist, producer Laureau
has previously been noted for his work with Yann Tiersen and Dirty Three.
The NLF espouse brevity as an art form, presnting a spangled sequence of
continualy shifting miniatures. Detail is a virtue, the trio's personal toyscape
infatuated with blips and blops, all things that chime, burble or ping, with
pourring analogue textures running across what amounts to a conventional
instrumental core.
Like a kitch This Heat, they merge grooves and improvisatory trimmings, making
a playful exploration of junked instruments, or a least faking such activities
with samplers. The mix of live and looped elements spreads and shunts sounds
across an extreme stereo field, the tiny details of peripherical chatter
often just as interesting as the central chatter. "Orfeu" might begin as
an Afro-froth pulse, but it is abruptly derailed by a fally-disc scramble,
then switches to a castrato sex funk loop. On "My Horses Never Run", it could
be Chris Cutler or Jaki Liebezeit drumming. Again, in a moment of potential
commerciality, "John C & JLG on a Boat" has a worringly serrated guitar
solo, while just about everything on "An The Chalk Breaks" is distorted in
the extreme. Despite revealing several layers of prime influence, the NLF3
(trio) manage to filter these into a unique sound of their own, a higly sensitive
approach of the very essence of tone, texture and rythm. Few groups are so consistently interesting."
*From 1999 till late 2005, NLF3's drummer was Ludovic Morillon.
Jean Michel Pires is the new trio's drummer.
Trop souvent perçue comme abstraite, la musique instrumentale issue du rock ou de la techno s’est souvent cherchée des manières de se construire une chair, un corps plus ferme, qui serait en prise directe avec ses auditeurs. L’une des solutions les plus flagrantes à ce dilemme a été le cinémix, c’est-à -dire projeter un film durant un concert pour dépasser la question de l’abstraction. Mais souvent, cette pratique s’est limitée à cela : un simple exercice de mise en scène circonstancielle. Les bonnes surprises sont ainsi plutôt rares mais, lorsqu’elles se produisent, elles s’avèrent bouleversantes.
C’est un peu le cas du nouvel album (le troisième) d’un excellent groupe parisien, nlf3, dont on connaissait déjà la maîtrise sonore et sonique, alliant souvent rugosité et délicatesse, mais dont on découvre ici la profondeur réelle des talents. Leur nouvel album est ainsi une bande-son créée pour un film inachevé du cinéaste russe Eisenstein, ¡Que viva Mexico!
A l’origine, le groupe s’était juste saisi d’une commande fortuite. “En 2004, expliquent-ils, la Fondation Cartier nous a commandé la création d’un concert sur un film ancien de notre choix… Ayant carte blanche, nous avons choisi l’un de nos films préférés, le méconnu ¡Que viva Mexico! d’Eisenstein. C’était pour nous l’aboutissement d’une recherche musicale instrumentale, et d’une série de projets intimement liés à l’image : notre premier album regroupait des instrumentaux initialement destinés à accompagner des courts métrages à la Cinémathèque."
Le groupe a ainsi joué une première fois sa bande-son, puis a poursuivi par une petite série de concerts qui lui ont permis d’affiner sa musique. Au-delà de l’interprétation live, les musiciens ont choisi de sortir leur composition sur un album. Pour cela, ils ont dû retravailler les morceaux et raccourcir l’ensemble des séquences. Après avoir joué sa partition en France et en Angleterre, le groupe projette d’aller le faire au Mexique, où le film est toujours projeté accompagné de mariachis traditionnels. Sur place, leur musique devrait logiquement s’enrichir davantage encore et leur partition gagner en puissance évocatrice : la question de l’abstraction instrumentale est bien réglée pour eux.
Joseph Ghosn, Les Inrockuptibles
07 juin 2006
Record Label: Prohibited Records
Type of Label: Indie