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ruEde

About Me

T'aurais préféré que je commence, à te jeter des étoiles à la figure, à te dire "voilà par où passer", t'aurais voulu que je passe en premier, à me prendre toutes les toiles d'araignées sur les cils et m'emberlificoter dans ces vapeurs qui suitent de tous les murs. Une saison nouvelle commence, et il fait toujours froid. On se rechauffe au chalet, autour du bois, du verre, et le troisième élément je l'ai oublié. Ces derniers temps, j'ai souvent oublié. Je vous ai laissé emporter ce que j'avais de plus laid, le reste est enfermé dans les tiroirs. En rangeant, j'en trouverai les clés, toutes les clés, et celle de ma guitare. Je vous les donnerai, en collier, et comme on part chercher les chocolats dans le jardin, les cloches sonneront le jour nouveau, celui que j'ai inventé après avoir mis fin à ceux là. C'est une histoire d'amour tu comprends ?
On a eu beau m'expliquer et me dire que la vie donne des. Leçons de vie je ne les apprend qu'à mes dépens, un d ou pas je ne me pose plus la question et je suis le chemin que personne ne se trace pour arriver là où je ne suis pas encore. Salade tomate oignon c'est ma devise, la sauce pour quinze centimes de plus et mon dégout avec. Risque ta mort et saute les moutons comme le curé suce des glands qu'on chatouille pour mieux avaler la pillule. Enfanter et déchanter, enfanter et ne plus savoir comment tout en esquissant un possible pourquoi. J'attends que ça vire au bleu que je puisse à nouveau cracher dans la soupe et vomir mon bout de moi.
Je suis l'amie d'une amie, considère que tu ne me connaitras jamais car je n'agis pas comme moi, je pense parfois differement, j'ai la tête sur le coeur, le coeur sur la main, et ma main n'est plus, depuis qu'elle ne peut plus le toucher, comprends-tu ? Lui, et l'autre il n'est que lui pour moi, pourtant parfois il est bien Lui. Les trains se suivent et se ressemblent, un homme peut en cacher un autre. Mais je sens bien que l'odeur et la force ne sont plus les mêmes, et mes palpitations ont changé, elles ne soulèvent plus mon coeur, elles l'enfoncent profondément en moi et je me resserre comme une machoire, je me referme sous un capot blindé, n'essayez même pas d'y toucher ou une épaisse fumée noire viendra vous etouffer, je vous ferai pleurer les yeux, saigner les poumons, je vous crèverai le coeur, sans aucune forme de pitié.
C’est parce que ça peut arriver à tout le monde, parce que la pluie a fait sa chute mortelle. Tout boyau dehors, toute tripe confondue. Interdiction de traverser, donne moi la main et je ferai front, d’un coup de griffe on les tiendra tous en suspens suspens suspens enlève le suce et agis. Oublier sur un bout de trottoir, le premier qui la voit gagne le droit aux cauchemars interminables, aux images impossibles à refouler, à être hanté des toilettes aux matins. Perdu! mais le résultat est quand même là, à quoi sert donc de parier si même les perdants goûtent la saveur amère de la victoire. Incorrigible Hiérarchie des sens. Les maux reviennent et s‘entrechoquent à en perdre haleine, même pour elle je ne fais pas exception. L’hiver toute l’année pour espérer précipiter dans mon antre les coureurs de jupons sur circuit quatre roues. Ôte toi de ma vie si c’est pour prendre la sienne. Parce que ça aurait pu tout aussi bien être toi que moi que lui, je ne suis plus là pour personne.
Biensûr je dis que je ne suis plus là, mais qui va aider les chats à traverser la route si demain j'ai l'amer dans le sang ? C'est parce qu'il ne faudrait compter sur personne et que pourtant tu vois bien de la beauté à trouver du danger partout. Et si tes hommes en habit jaune te prennent par la main, tu traverses les clous, tu n'as pas peur des lumières car elles attendent de ne plus te voir pour accelerer. Alors si tu cesses d'exister elles ne te connaissent plus du tout, et l'homme en jaune te lache le corps car il n'a plus sa raison d'être la main dans ta main. Et réduite en morceaux tu devras ramasser tes organes sur les lignes, apprendre à les connaitre, à les remettre en place... tu devras reconstituer cette chose qui ne t'a jamais appartenue. Et si cet effort est trop dur, tu n'existeras que moins, je pourrai alors t'oublier et tu choisiras de ne plus traverser, ou de te faire encore et encore bousculer. Et tu ne seras plus là pour personne, tu n'existeras plus pour personne.
Un petit truc vite fait mais les éléments, qui, s’ils ne se déchaînent pas, n’ont pas besoin d’autant de boucan pour faire percer au jour toute leur force, leur beauté et leur secret.Le matin du jour nouveau, le jour nouveau par ce matin à la température anormalement haute pour la saison, un matin d’une nuit blanche avec des suites de mots, des cernes au corneille et de la météo bon marché à la radio.Si vous brassez vos mots moi je garde mes visions, pour celle qui se lève assez tôt pour en prendre sa part à mes côté, de l’autre côté. Prendre sa part et me donner de la sienne, alors que la lumière éclaire, à chaque minute qui passe, les feuilles et le sol, les hautes branches de l’arbre et le ciel même avec ses oiseaux nichés dans les premiers.Une bonne et heureuse année 2007, c’est maintenant que tout commence, au delà du temps, et qui jamais ne pourra recommencer.
« Je crois aux forces de l’esprit »Et les nuages éclairés sur mon petit déjeuner, j’ai pris cette photo du matin sans même y penser, c’est peut-être un jour avec, un jour comme les autres jours, qu’on regardera différemment…Le seul cadeau de nos vies c’est le temps que l’on refuse de perdre, il sera bientôt l’heure d’éteindre la lumière et je l’aurais attendue avec toi, quand je repense à tous ces jours où je n’étais pas présente pour voir les premières couleurs, sans même penser à ceux à qui je les laissais, je comprends mieux qu’il suffit d’une chose que l’on appelle « hasard » pour qu’une foule de conséquences inattendues viennent faire notre journée.

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