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SIMON SENE

About Me

Tout est parti en 1978. Alors qu’il vient tout fraîchement de quitter le cycle élémentaire après le CM2, le jeune Simon Sène s’essaie à la musique traditionnelle dans le village de Ndoss (arrondissement de Niakhar, région de Fatick). A la suite, il fait un détour du côté de Kaolack où il exerce le métier d’apprenti chauffeur.Comme tout jeune sérère, il consacre ses moments de loisir à la lutte traditionnelle. Rattrapé par la passion de la musique, Simon Sène se remet à chanter notamment à l’occasion des cérémonies de mariages ou de baptêmes (entre 1980 et 1992). C’est dans ces circonstances qu’il sera repéré par Moussa Bopp, journaliste à l’antenne régionale de radio Sénégal à Kaolak. Celui-ci lui suggère d’enregistrer ses chansons. Seulement, à l’époque, « Mon oncle m’interdisait de chanter, se souvient Simon Sène au cours d’un entretien.La musique n’était pas faite pour des gens qui ne sont pas de la caste des griots, me disait-il ». Toujours est-il que « Moussa Bopp insistait pour que j’enregistre mes chansons » rappelle l’artiste sérère. En 1993, le natif de Ndoss enregistre son premier titre « Ndakaru ». A l’époque, « le morceau avait connu un franc succès à la radio et chez mes parents sérères », souligne-t-il sur un air empreint de nostalgie.L’euphorie sera vite atténuée. « Quand mon oncle l’a su, évoque l’artiste, il a quitté le village pour me trouver à Kaolack. Mon attitude ne lui a pas plu. Après avoir discuté avec mes aînés qui étaient plutôt des intellectuels, il finira par être convaincu ».Visiblement revigoré par cette caution morale, Simon Sène sillonne les villages environnants en compagnie de Omar Thiam (tama) et de Mbissane Thiam (riti).« En 1995, j’ai pensé intégrer la musique moderne pour conquérir un marché plus élargi. Et il est temps d’enregistrer un album en bonne et due forme, s’est-il dit ». Et c’est en 1996 que le jeune sérère quitte Kaolack pour Dakar. Il intègre l’orchestre national. Une année plus tard (1997), Simon Sène enregistre sa première cassette « Magal » avec comme titre phare « Manga 2 », ancien roi des arènes. Un succès qui sera quelque peu terni par l’échec d’une tournée en France (1998). Fausse note. « Il fallait repartir à zéro », estime l’artiste.Chemin faisant, il réalise son deuxième album en 2001 « Jamm Casamance » (hymne à la paix pour la Casamance). Une coproduction avec Talla Diagne et l’association « Ndef leng ». A la mesure de cette réussite, Simon Sène met sur le marché en 2006 « Yaye ».Comme pour partager cette somme d’expérience artistique rythmée par des thèmes dont l’éducation, la paix, l’éveil des consciences, Simon Sène aura à ses côtés d’autres noms de la musique sénégalaise. Entre autres artistes invités Mbaye Ndiaye, Mbaye Dièye Faye, Baaba Maal, Fallou Dieng, Alioune Mbaye Nder, Fatou Guewel, Yandé Codou Sène, Marie Ngoné Ndione.Talent, aisance, musique à tous les étages, Simon Sène n’est pas un nouveau venu. Il est une bonne valeur de la musique sénégalaise moderne . El Hadji Massiga FAYE

My Interests

Music:

Member Since: 12/09/2008
Band Website: www.simonsene.com
Band Members:Les Sérères forment une ethnie présente dans le centre-ouest du Sénégal, au sud de la région de Dakar jusqu'à la frontière gambienne. Environ un Sénégalais sur six est d'origine sérère. Quelques Sérères sont également présents en Gambie.L'ethnie sérère est typiquement sénégalaise, car on ne la trouve qu'au Sénégal, dans les anciennes régions du Baol, du Sine, du Saloum et en Gambie.Les groupes sérères se distinguent par leurs dialectes parlés, par les régions habitées et par les métiers pratiqués ; en effet, la plupart des Sérères sont cultivateurs depuis des temps immémoriaux, tandis qu'ils confient leurs troupeaux aux bergers peuls avec lesquels ils ont toujours cohabité. Cependant on trouve des Sérères Niominka qui pratiquent la pêche dans le delta du Saloum.Les Sérères et les Toucouleurs sont unis par un lien de cousinage appelé parenté à plaisanterie, qui leur permet de se critiquer, mais aussi les oblige à l'entraide et au respect mutuel. Les Sérères appellent ce lien de cousinage, le kalir, ou le massir. Ce lien est dû au fait que les Sérères sont les parents des Toucouleurs. Au Tekrour, ce sont les Sérères et les Peuls qui, en se métissant, ont donné naissance l'ethnie toucouleur. Aussi plusieurs légendes expliquent ce cousinage. Les Sérères entretiennent également le même lien de cousinage avec les Diolas de Casamance avec qui ils ont une parenté très ancienne. Dans l'ethnie sérère ce même lien existe entre les patronymes, par exemple entre les Diouf et les Faye.Les Griots n’étaient pas uniquement les historiens musicaux de la Cour du Royaume Siine Sérère au Sénégal, ils sont les descendants des gardiens d’une musique de cour Royale, l’histoire et la musique classique africaine issue de la Vallée du Nil.
Influences:
Record Label: Non signé
Type of Label: Major

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ETNIE SERERE

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Posted by on Sun, 14 Sep 2008 00:59:00 GMT

DANSE SERERE


Posted by on Sun, 14 Sep 2008 00:57:00 GMT