Je tapisse les esprits de papier à fleurs de rhétorique. Des fleurs aux odeurs et couleurs si variés, que l'on ne saurait les arracher à leur contextes.
Magenta, vert, jaune, orange, cyan tout y passe, tout est bon pour que de moi il ne reste qu'une tâche indélébile à l'odeur aussi enjouante et impérissable que les rêves d'enfants.
Au coin d'un bistrot, dans les légères vagues de mon café, je noie et abandonne chacune de mes vies. Les traits tirés, les gestes lourds, je m'invente une nouvelle fois .
Encore et encore, la cuillère plonge dans le noir, trouve et racle les derniers cristaux de sucre et les portes à mes mirettes. J'admire ces petits prismes suant le café, d'une étonnante blancheur et qui, en esthète, au bout de quelques secondes, dévoilent l'étendu de ma vie.
Le cycle recommence, mon oeuvre, mes désirs, mes erreurs, l'arc en ciel explose à mon visage comme à chaque fois. J'ai retrouvé l'anonymat et mon illusionniste de mémoire conte à nouveau mes milles exploits...
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_Je suis prétentieux!!!
Suffisamment pour créer une page à ma gloire.
Cette page, faite de photos de moi sous mon meilleur profil (le soleil dans le dos), de quelques mots laissant maladroitement sous entendre des affinités avec l'Art, et bien-sur d'un brin d'humour (aussi faiblard que l'on puisse l'imaginer)fait de moi un contact de choix.
Une chose sûrement étroitement lié à ma verve aussi désarmente qu'un pistolet à eau chargé à la Volvic….
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_Entre fougue d'un lendemain de cuite et vacillement d'une défonce au liquide vaisselle, me voilà !
Clavier en main, casquette en plomb sur la tête et cachetons d'aspirine naviguant entre gorge et estomac, l'idée soudaine de noircir quelques pages et quelques esprits me gagne.
Malheureusement et aussi incroyable que cela puisse paraître, ce début de texte pue indéniablement le manque d'inspiration, énième paradoxe fruit d'une muse plus alcoolique qu'inspiratrice.. Et oui ! Cette chère muse a salement envie de me montrer qui commande ici.
Je m'incline, ou mieux encore, m'a-genoux, m'allonge et m'acharne même sur ses petits souliers espérant qu'un sourire se dessine ou même s'esquisse bien plus haut. Mais le constat est là , le moindre de ses sourires n'est autre que le fruit de railleries. Et si ses éclats de rires provoque parfois un bouillon entre mes deux esgourdes, cette fois-ci nous sommes bien loin de là .
Mes yeux transpirent le liquide lacrymal, mon estomac se tourne et retourne provoquant brulure de bout en bout de mon oesophage et chacun de mes mots résonne plus de mille fois dans ma tête.
A l'évidence, j'ai la gueule de bois !
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_Mon discours sent bon le Scorpio et l’Axe Inca, melange detonnant!
Suffisament en tout cas, pour te faire claquer quatre neurones à la seconde.
Me voilà donc quelques moments en main pour eliminer les derniers ressortissants du tissu nerveux!
Quelques-uns qui, aussi etonnant que cela puisse paraître, semblent completement hermetique à ce parfum si envoutant…. Mais la magie est là . Les belles notes claironnées le temps de quelques heures raisonnent maintenant inlassablement dans ta caboche. Joli resultat, d’un genocide savamant orchestré un peu plus tot.
Me voilà donc clef en main (..et capote en poche)._____________________________________________________
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