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Daniella Neseri

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La jeune et jolie Daniella Neseri ( Annick Borel ), violée dans sa prime adolescence, est hantée par le souvenir d’une ancêtre, brûlée vive pour lycanthropie. A chaque pleine lune, elle s’évade et tue les hommes qui ont le malheur de croiser sa route. Un inspecteur de police décide de la traquer......
Entre Mario Bava , Jesus Franco et Jean Rollin , La louve sanguinaire est un pur film d’exploitation érotico-horrifique. A réserver aux amateurs de cinéma bis.
Amateurs de bon goût, passez votre chemin !
La louve sanguinaire (1976), sorti en salle sous le titre La louve se déchaîne , est un monument de cinéma bis à réserver aux seuls passionnés de nanars insauvables. Réussissant le difficile exploit d’être à la fois un film d’horreur, une fantaisie érotique, une analyse précise d’un trauma enfantin et se terminant par un traditionnel rape and revenge, cette louve essaye de manger à tous les rateliers afin de satisfaire les instincts basiques de son public - assurément masculin.
Après une première séquence qui chasse sur les terres de la firme Hammer et même du cinéma gothique de Mario Bava, le métrage revient à la période contemporaine et semble oublier le thème de la lycanthropie pour se concentrer sur le cas d’une jeune femme névrosée, victime d’un viol lors de son enfance. Le lien avec les premières images n’est guère évident, d’autant plus qu’une rupture stylistique intervient pour encore mieux brouiller les pistes : alors que la photographie semblait soignée, les séquences modernes baignent toutes dans une lumière exécrable du plus mauvais effet. Déficience technique d’autant plus rageante que le cinéaste soigne ses cadrages et s’applique à créer une ambiance étrange à l’aide d’une musique plutôt inspirée.
Evoquant sans cesse le cinéma décalé d’un Jean Rollin, "La louve sanguinaire" n’est rien d’autre qu’un bon film d’exploitation, putassier à souhait. Parfois gore, souvent très chaud grâce à des actrices plantureuses qui dévoilent sans pudeur leur anatomie (et la traditionnelle scène de lesbianisme, fort drôle ici), ce faux film d’horreur se vautre avec délectation dans tous les travers possibles, exploitant par exemple le viol de son héroïne afin de mieux exciter le spectateur-voyeur. Il faut dire que le cinéaste Rino di Silvestro est un habitué du genre avec à son actif "Les déportées de la section spéciale SS" (1976), infâme rejeton de la nazixploitation ou encore avec "Les nuits chaudes de Cléopâtre" (1985).
Le casting donne le beau rôle à Annik Borel, plus connue pour ses mensurations généreuses que pour son jeu d’actrice. Donnant beaucoup d’elle-même, elle s’en sort plutôt avec les honneurs. Ce n’est pas forcément le cas de Frederick Stafford qui semble s’ennuyer ferme ou de Howard Ross (Renato Rosini), autre abonné au cinéma bis transalpin, aperçu chez Lucio Fulci par exemple.
Mal foutu, mal photographié et souvent mal joué, "La louve sanguinaire" dégage pourtant un charme fou de par son refus systématique du bon goût et sa générosité en matière de spectacle régressif. Toujours prêt à filmer en gros plan une mise à mort sanglante ou des nymphettes dénudées en mal de sexe, Rino di Silvestro nous en donne pour notre argent. A vous de voir si vous trouvez cela jubilatoire ou simplement pathétique. Virgile Dumez
D'autres détails sur la vie de Daniella: ici , ici et là .

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