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About Me

Né l'unique 11 décembre 1962 tout près d'un village des Hautes-Laurentides, L'Annonciation (aujourd'hui Ville de Rivière-Rouge). Il est l'aîné de trois enfants aimés/adorés/choyés : Linda, sa soeur et le frérot, Richard.
Son père Allan était plombier de naissance et amena la petite famille à nomadiser sur une aire très vaste - la Construction oblige : La Tuque, Barachois, Percé, Murdochville, Chutes-aux-Outardes, Rivière-Brochu, Montréal la Babylone (et sans doute un trou ici où là), sans compter les USA à Oil City en Pennsylvanie et quelque part au nord de l'Alberta. De longues heures de route de longues heures de radio AM. L'obligation/soumission d'écouter à peu près toutes les factures musicales aura un rôle déterminant à jouer dans le futur. Ces premiers amours en musique se résument assez tôt par les Beatles, Johnny Cash, les Sultans, le Bobby Fuller Four, Johnny Horton et Françoise Hardy - influences héritées de ses parents.
Au cours des années 70, il est évangéliste pour Aerosmith, The Ramones, Sex Pistols, Al Stewart et un singulier groupe québécois, dont suit la genèse de cet attrait. C'est à La Tuque, PQ, un début de soirée d'été 1975, les artères encore jeunes, qu'il prend place sur le divan de similicuir vert olive, sidéré par le “poss 10” de la Zenith, afin d'écouter Le Jardin Des Étoiles ("étouèles" disait-on à l'époque). Ce soir-là, la bombe : le nouveau groupe québécois Aut'Chose est au programme. Mc Gregor dira plus tard que c'est son “Beatles au Ed Sullivan Show”. L'incroyable urgence du discours débité par LUCIEN FRANCOEUR le colle au divan (ou était-ce cette chaleur?). Les aisselles moites, il observe le chanteur aux propos ampoulés, qui hurle, râle, ne chante pas, et qui projette son micro sur la scène au risque de blesser le guitariste. L'homme de mots lui rapporte des choses irrationnelles pour l'âme sensible de son âge et projette « des émanations mortelles qui imbiberont son âme comme l'eau le sucre ». Sa mère, nerveuse, dit complètement outragée : « Hon! Ça s'peux-tu...Fraaannche-ment! » , mais regarde le spectacle. Bref, en une sentence, Aut'Chose est le groupe qui a mangé la cervelle de Ronald Mc Gregor. Ne reste plus qu'en reconstruire le fragile métabolisme, ce fragment toujours fonctionnel.
Il y parviendra grâce à la littérature et la musique rock. Point of no return. Des trucs subversifs comme Alice au pays des merveilles, Jim Morrison, Robinson Crusoé, Suzanne le cha-cha-cha et moi, Melmoth, Dracula, Le bourg envoûté, Edgar Poe, Mainmise, le livre rouge de Mao, Emmanuelle, Swamp Thing, Tomb of Dracula, Captain America, Danger, Mack, Zappa, Wings, Kate Bush, Serge Gainsbourg, Hank Williams, Captain Beyond, Louise Brooks, etc. Il écrit déjà des poèmes/écoeuranteries avec rimes - dont la honte le ronge...
Après une séparation des parents, pas dû à Aut'Chose, il se retrouve le 11 août 1980 dans Montréal la nécropole, pour essayer de s'en sortir par tous les moyens. Il laisse assez rapidement tomber les études vu l'indiscipline/l'irrespect des jeunes Montréalais dans les classes et va travailler dans une usine de cintres en 81, puis chez Circo Craft en 82. Il est plombier avec son père en 83 quand il débute une carrière de journaliste au sein de l'équipe du journal/magazine Pop-Rock (à bord: GÉO GIGUÈRE, FERNAND DUREPOS, ROBERT HOULD, LOUISE NADON/SERGE CORIANDOLI, MURIÈLE MASSE, RICHARD LANGLOIS, LINDA BOUCHER, MICHEL BUREAU, RIKI DUFRESNE, LUC GRISÉ, JOHNNY HART, RENZO, etc). Il se complaît dans des entrevues avec les Metallica - il fait l'avant-dernière entrevue avec Cliff Burton avant son décès, Slayer, Exodus, Celtic Frost, Kreator, Possessed, Harlequin, Supertramp, etc. Il devient aussi évangéliste pour le nouveau groupe de Jonquière, VOÏVOD ainsi que le groupe de Magog, DDT et SWORD. Avec Géo, il se partage les tâches du bureau en plus d'être journaliste et photographe, il fait le montage du magazine et devient adjoint au rédacteur en chef. IL EST rédacteur en chef pour trois numéros spéciaux de la revue. Il est élu journaliste de l'année 1985 par les lecteurs. Au décès du Pop Rock en mars 1987 - après 16 ans, il fond sa maison d'édition, Double Idem.
Suite au suicide de sa soeur le 24 octobre 1987, la vie ralentit : il travaille dans un comic shop, fait beaucoup de voyages à New York et un peu partout sur sa planète Terre. Après tous ces nombreux entretiens, critiques et spectacles, il dirige sa vie vers l'écriture et la BD, participant en 1989 au magazine Rectangle (avec JULIE DOUCET, ÉRIC THÉRIAULT, LUC GIARD, MARTIN LEMIEUX, SIRIS, RICHARD SUICIDE, HENRIETTE VALIUM, JEAN "LELOUP" LECLERC, etc.). Simultanément, il fait de la radio, de la télé, écrit quelques articles pour des magazines journaux d'un peu partout - dont Cool!, La Presse, Journal de Montréal, Infopresse, L'Information du Nord, etc.
Le 18 juin 1989, à New York, il rencontre le légendaire bédéiste français JEAN "MOEBIUS" GIRAUD et suite à une brève discussion avec son agent JEAN-MARC LOFFICIER, ils décident de monter une exposition de ce géant de la BD (à la maison de la culture Frontenac de Montréal au cours de l'été 1991). Il profite de l'occasion pour écrire la monographie connexe à l'exposition.
Puis, il pond et dorlote son fanzine de BD et textes, Nosferatu qui verra le jour deux fois chez Double Idem : à la fin 89/début 90 avant d'être poignardé dans le dos au grand soleil. Mais pourquoi? se dit 'il encore. Au menu de la publication se retrouvent les DENIS RODIER (copain d'enfance), ÉRIC THÉRIAULT, LUC GIARD, MICHEL RABAGLIATI (publié ici pour la première fois), GRÉGOIRE BOUCHARD (qui ne regrette pas d'avoir été publié pour Nosferatu ;-)), MARTIN LEMIEUX, BERNIE MIRAULT, RALF, SIRIS, GENE COLAN (Tomb of Dracula, Doctor Strange, Detectives Inc.) et les illustres inconnus HUGO PRATT (Corto Maltese), MOEBIUS, etc. Pleins d'inédits.
À l'école pour adultes Gédéon-Ouimet, pour terminer son 5e secondaire, il fonde avec l'aide de LOUISE DUMONT, son prof de français à l'époque - on ne dit pas « sa maîtresse »!, le journal étudiant Télégrammes où le désir d'écriture l'inocule. YANNICK ST-ARNAUD est dans l'équipe de la rédaction et déjà il se vantait d'avoir de bonnes chansons...
Deux maximes importantes auxquelles il souscrit : « Aujourd'hui du poulet, demain des plumes » et « La mode? - C'est ce qui se démode. »
On le retrouve sur les bancs de l'UQAM au début des années 90 en études littéraires où il rencontre par hasard d'un horaire franchement trop chargé, CHRISTIAN MORENCY de Québec. Dans ses cours, il se lie d'amitié avec des gens qui ont maintenant beaucoup de millages au compteur : DOMINIQUE MARIER, PIERRE "DOCTEUR" LANDRY, MARTIN POULIOT, MARIE-CHRISTINE CHAMPAGNE, ISABELLE MIRON et HÉLÈNE GRIMARD - du ben bon/beau monde. Il fait renaître avec cette équipe, LaPSuS (volume 2), le recueil littéraire de l'établissement. Il est toujours obsédé par LOUISE BROOKS...
En 93, il retourne vivre dans le patelin de son enfance, L'Annonciation. Juste à temps en fait pour subir une sérieuse opération au foie - lui qui n'avait jamais remis les pieds à l'hôpital depuis sa naissance! La même année, il est sélectionné pour le programme de parrainage de L'UNEQ et demande à DENIS AUBIN (prof à l'UQAM) de le surveiller de près. Devoir bien fait. Parallèlement, il développe une correspondance avec le légendaire et regretté bédéiste américain WILL EISNER et RICK STONE, ami d'enfance du rocker texan BOBBY FULLER (célèbre pour son classique du rock, I fought the law en 1965).
Parallèlement, avec Denis Rodier, il fait de l'encrage pour les BD américaines Superman, Capitain America, Damned!, etc. Pendant les temps morts sur le bord du lac Lanthier, à faire des ronds dans l'eau avec son copain Dweezil, un magnifique Nova Scotia duck tolling retriever de première génération, il publie à compte d'auteur, Théâtre Complet et Louise Brooks, écrit des textes pour la revue L'appel du Docteur Sax et travaille bénévolement pour la bibliothèque du village où il donne des ateliers d'écriture et d'entraînement à la créativité, en plus d'une dizaine de conférences sur l'histoire de la bande dessinée dans les bibliothèques et établissements scolaires dans les Laurentides.
Curieusement, il est toujours obsédé par LOUISE BROOKS... Femme inaccessible. ELLE - de toutes les autres.
Devoir oblige, il retourne à “Montrial” et travaille comme gérant chez un prêteur sur gages et travaille dans la Construction avec son père. À cet endroit, il a joué la scène du « pawnshop » dans le film La moitié gauche du frigo, mais elle s'est retrouvée sur le « cutting floor ». La scène tournée était muette on comprend pourquoi... Zut!
Puis enfin, il décide de monter des sites Web avec Christian Morency, toujours dans le décor, ancré à Montrial. Une blague de prime abord, le site de LUCIEN FRANCOEUR.COM prend forme digitale après la rencontre de ce dernier, le 21 juillet 2001, 13 h 30 min. au Café Starbuck's sur Avenue du Parc, près de St-Viateur. Ententes et sauts d'humeurs. Ce qui nous conduit à février 2002...
Malgré beaucoup de kilomètres au compteur, il écrit toujours. Un recueil de textes et prépare un théâtre absurde sur la dernière Scène. Et que dire du scénario de film? Oh oui, un entretien avec Lucien Francoeur verra aussi le jour (quelques extraits se retrouvent sur le site - dans le Salon). De plus, d'ici quelques mois, ses sites sur LAUTRÉAMONT, BOBBY FULLER, Pocket Marabout Fantastique, CLAUDINE BERTRAND verront le jour.
Le jour de son anniversaire en 2002, son père Allan quitte ce monde. Seuls dans une chambre des soins palliatifs de Notre-Dame, le père et le fils ont vécu pendant ces quelques secondes d'agonie, la relation la plus intime qui puisse être. Depuis, dure épreuve, il remonte la falaise abrupte, tranquillement... Montée qu'il n'a pas terminée que déjà sa mère, diagnostiquée d'un cancer des poumons, va rejoindre sa soeur et son père le 4 décembre 2004... le service funéraire ayant lieu... le jour de son anniversaire.
En juillet 2003, un voyage pancanadien d'un mois (du nord de l'île de Vancouver - Alert Bay - à L'Annonciation, Hautes-Laurentides) lui a permis de partager des moments forts avec la présence spirituelle de son père . En plus d'être le relationniste de LUCIEN FRANCOEUR, il fait parfois de la recherche à la station de radio COOL-FM et 98,5 sur Le Francoeur Show. Il a terminé sa part de travail au Typo de Francoeur, Entre cuir et peau (sorti à la fin octobre 2005) et monte le spectacle que donnera Aut'Chose le 7 avril 2005 au Café Campus ainsi qu'à la réédition des albums du groupe. L'ensemble du travail de la reformation « nouvelle mouture » d'Aut'Chose est concrétisé avec la sortie de l'excellent disque compact Chansons d'épouvante parut le 17 mai sous une chaudrée de bonnes critiques.
Et tout avance bien dans la rédaction de la bio de Francoeur et de Straram.
Comme passe-temps, il collectionne les 45 tours qui ont fait de la musique pop ce qu'elle est (sa chanson préférée est Year of the cat d'Al Stewart), les BD américaines de l'Underground - ROBERT CRUMB, GILBERT SHELTON, etc. les plumes-fontaines, ainsi que les carnets Clairefontaine et Moleskine.
Il adore le cinéma de Woody Allen, Eisenstein, Keaton, Pabst, Gilliam, frères Coen, Spike Lee, etc.
Photo: © 2005 Georges Dutil.

My Interests

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Aimee Mann, Suzanne Vega, Paul McCartney, Pete Townshend, Louise Brooks, Lautréamont, André Breton, Bobby Fuller, Jack Kerouac, John Coltrane, Joe Perry, Beth Orton, Jean Ray, Brian Wilson, Tommy Ramone, Charles Beaudelaire, Bob Dylan, Arthur Rimbaud, Erica Campbell, Greta Garbo, Ringo Starr, Roger Daltrey, Gallagher Bros, Lovecraft, Robert E. Howard, the unknown soldier, Levi Strauss, and (meet again) my mother, father and sister (...) and me, in 45 years from now.

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