Autopsie d'un ouragan
CNS: «Dix ans de trafics dans les cordes vocales»
Atteint du rap virus « Hip-Hopuelement transmissible » Cok'n Smok s'arrête pas. Il panse ses plaies avec les mots : « Je crache mon mal-être, ce que j'ai dans le coeur, dans le ventre ». Les « nerfs à vif », CNS s'inspire de sa vie, des souffrances de ses proches pour écrire.
CNS ne craint pas l'introspection. La météo, métaphore de sa vie sur le thème du réchauffement climatique, Juste 3 lettres, Je m'arrête pas, analyses lucides sur son tempérament fonceur, autant de titres solos pour un rappeur qui vit la musique comme une thérapie : « j'ai envie de faire le vide dans ma tête ».
Trafics de flows
Au bord de la nausée, il dissèque son quotidien pour mieux analyser le venin qui le rend si amer. Conscient du pouvoir de la musique, CNS s'associe avec Weslet pour une autopsie violente de la société. Un pied dans la merde, un pied dans la réussite, premier album, premier pas vers la rédemption.
Le rap: une passion contagieuse
La fièvre touche ses proches et son association avec Weslet ne doit rien au hasard : « ça fait huit ans que l'on pose des freestyle ensemble, notre façon de rapper est différente, mais ça fonctionne, alors on a décidé de mêler nos flots pour sortir ce premier album ». L'énergie bouillonnante de l'Etranger, liée au caractère consciencieux de Cok'n Smok , permet à des titres comme : La rue, l'Argent ou Foncedé, d'inciser la routine avec violence et autodérision. L'oppression, l'animosité, la révolte, teintées d'humour et d'ironie justifient leur alliance.L'originalité paradoxale de ce duo lui donne sa force. Influencé par la soul, le reggæ et le rap ; Erykah Badu , Lauryn Hill , Capleton , Sizzla , mais aussi Mobb Deep , le Wu Tang Clan , CNS se décrit comme: « chanteur de rap hardcore conscient métaphorique ».
« Pauvre en argent mais riche en projets »
Première scène avec FDY Phenomen , premier enregistrement chez Kif-Kif , premier album avec Weslet , CNS , veut « aller plus loin ».Toujours alerte, il a participé à de nombreuses mixtapes: Chromatizm, Le Charcutier…
Depuis dix ans, CNS affirme son style et concrétise ses rêves. Maniant la plume comme un scalpel, il ouvre, aujourd'hui, sa vie vers un nouvel horizon. Atteint du virus rap « Hip-Hopuelement transmissible » Cok'n Smok s'arrête pas. Il panse ses plaies avec les mots : « Je crache mon mal-être, ce que j'ai dans le coeur, dans le ventre ». Les «nerfs à vif », CNS s'inspire de sa vie, des souffrances de ses proches pour écrire.
« CNS, c'est juste trois lettres à retenir au plus profond de ta mémoire »