Bien sûr, c’est pour le tutu vaporeux, les costumes de princesse et les diadèmes scintillants que j’ai commencé, bien sûr c’est pour le plaisir d’être sur scène, dans la lumière, que j’ai continué, mais, si j’ai immédiatement aimé danser, c’est pour la musique. Parce que c’est elle qui me guide, me pousse, me projette et me permet de me dépasser, parce que c’est elle qui réunit les danseurs et les chanteurs sur une scène pour qu’ils partagent et donnent un spectacle. Alors, quand le jazz et les claquettes m’ont invitée à faire partie de l’orchestre, quand les rondes et les farandoles de la Renaissance m’ont emportée dans une autre époque, quand les danses tziganes et orientales m’ont entraînée dans leurs légendes, j’ai voulu chanter et jouer la comédie. C’est ainsi que je suis arrivée jusqu’à la comédie musicale. Enfant, j’aimais cet art joyeux et festif où les personnages font des bonds, chantent et doivent toujours sourire. Aujourd’hui, je l’aime avant tout pour les histoires qu’il raconte. Car être actrice ou chanteuse, avec ou sans robe de princesse, c’est être l’interprète d’une multitude de personnages. Et raconter ainsi, au fil des spectacles et des chansons, mille et une histoires.