Les Fiesta Reporters sont soutenus cette année par:
Montage Jour 1: courage, messieurs!
Montage Jour 2: énergie et sourire toujours au rendez-vous!
Montage Jour 3: wow, vitesse d'exécution bio-ionique!
Montage jour 4: cette fois on y est, que la fiesta commence !
"Chers Papa et Maman, cette année j'ai été bien sâge et vous m'avez permis de participer à la Fiesta du Rock. Ici, il ne fait pas très beau mais j'ai pris mon pull chaud et mes bottes en caoutchouc! Avec les copains, on a installé notre tente là où on a pu, j'ai aussi effectué un repérage des lieux et découvert des autochtones très chaleureux et des stands diététiques pour manger équilibré durant 3 jours. ici, l'ambiance est excellente et les gens sont cools: ce 15ème anniversaire s'annonce grandiose! Je vous laisse: Kééééévin m'appelle pour une séance "A fond!". Tendrement, votre fils".
Et oui, 15 ans déjà ! Bon anniversaire la Fiesta! En ce premier jour de festival, on a mis les petits plats dans les grands! Niveau musique bien évidemment, mais aussi contenu! Pas d'anniversaire sans petit cadeau: les Fiesta Reporters vous offrent un chapeau collector exclusif designé par Philippe (du CCJ) et le le chanteur de Suffocating Minds lui-même! Petit cocorico à notre Vincent qui, en plus de faire partie du projet Fiesta Reporters, a déchaîné la foule avec son groupe Suffocating Minds. On est certain que les Hooverphonic leur doivent une faveur pour avoir préparé au mieux le public!
Nous voudrions remercier: toute l'équipe de la Fiesta du Rock, les organisateurs, les bénévoles, Fabi pour avoir passé le flambeau de la mise en page (promis, on essayera de faire aussi bien que toi!), mais surtout au public fidèle et de plus en plus nombreux! Et bien sûr, nos reprorters de choc: Stacy, Morgane, Champomy, Olivier, Alex, Axel, Thomas, Hani encadrés par Nath, Bruno et Vince.
On l’attendait tous avec impatience… elle a commencé !
La Fiesta en est à sa 15ème édition et, avant que le premier concert ne commence, on va faire un petit tour au camping pour y prendre la température… Ce n’est que le premier jour, mais l’ambiance et l’alcool sont déjà au rendez-vous, ainsi que la première ambulance qui vient chercher la première victime de l’alcool, le tout au rythme des djembés.
Sur le site, les premiers concerts commencent : Two Star Hotel, Blue Velvet, Deportivo et Suffocating Minds puis c’est l’apothéose : Hooverphonic arrive sur scène et le site devient noir de monde. Le public sera survolté pendant tout le concert !
Ensuite, la plaine se vide un peu, Nestor! prend le relais et Me and My Machines termine le premier jour en dégageant une sacrée énergie !
On peut dire que le reste du festival s’annonce très chaud et ce même avec le risque de retrouver de la pluie au programme…
Two Star Hotel a ouvert les hostilités sur la grande scène avec une prestation qui méritait bien plus que deux étoiles ! Rencontre avec Al Plastic, guitariste du groupe bruxello-liégeois.
Qu’est-ce qu’on ressent quand on ouvre un festival comme la Fiesta ?
C’est un peu difficile, mais il faut bien ouvrir… On l’avait déjà fait à Dour par exemple.
Vous pensez quoi de la Fiesta ?
Un esprit comme celui de la Fiesta, c’est toujours mieux : c’est rare et admirable ! Les événements « artisanaux » où on est plus proche des gens, c’est génial : les organisateurs font jouer les groupes qu’ils aiment et les accueillent dans un esprit de fête. On est content de notre concert de ce soir, le son était bon.
Quel est votre parcours discographique ?
Notre premier disque a été publié exclusivement en Allemagne, par le label Sounds of Subterrania, mais notre deuxième album Sweat & Glitter est également sorti en Belgique sur le label JauneOrange.
Est-ce que vous donnez des concerts en dehors de la Belgique ?
On vient de donner des concerts à Berlin et Leipzig. A Leipzig, c’était à l’occasion du festival Bite it ! organisé par notre label allemand. Le public allemand est chaud, un peu comme à Liège !
Propos recueillis par Oli
A l'image de David Lynch, Blue Velvet nous a livré un concert intimiste et filmique tel que le célèbre réalisateur aimerait l'entendre.
Leurs paroles, qui pourraient en troubler plus d'un, nous emmènent en voyage à travers un univers on ne peut plus particulier.
Cependant, ils nous présentent également de nouvelles chansons plus "pop", un avant-goût de leur futur album qui va se révéler varié. certes, ils nous proposent une musique pour un public plus vaste mais ils n'en gardent pas moins cet univers qui leur va si bien et qui donne à ce groupe ce cachet si particulier.
Après un concert on ne peut plus énergique avec une ambiance à couper le souffle, Deportivo nous reçoit très amicalement dans leur loge.
Une surprise les attend! Un fan infographiste, Olivier, est venu avec nous pour les rencontrer et leur donner un travail qu’il a fait pour le groupe dans le cadre de son travail de fin d’études. Le jeune homme a permis aux membres du groupe de se rappeler des souvenirs comme la création de leur dernier clip. Vous savez, nous a confié le chanteur, «Ce clip a été réalise avec des copains, ce fut vraiment un bon moment ! ».
Ce groupe soudé nous présente son album avec une pochette assez étonnante : une clé, un renard et une poule dans un triangle. « Cette pochette, on l’aime beaucoup. Des amis ont beaucoup ri, la maison de disque a pleuré et nous on aimait bien. Lorsque nous avons vu toutes ces réactions, nous nous sommes dit que cette pochette était la bonne. Chaque personne peut ainsi se faire sa propre interprétation de la pochette sans qu’il n’y en ait vraiment une ! » (rires)
Le temps passant, nous les laissons ranger leur matériel et leur permettons de rentrer chez eux, mais nous ne les oublierons pas de sitôt !
C’est avec simplicité et un accueil chaleureux qu’Alex Callier nous reçoit dans sa loge. Il nous a ainsi permis de lui poser quelques questions auxquelles il a répondu franchement.
Comment vous sentez vous à quelques heures du concert de ce soir ?
Vous savez, nous avons tendance à rester très calme, la pression ne monte que quelques instants avant de monter sur scène. L’atmosphère qui règne dans le groupe est toujours bonne et quand c’est comme cela, tout se passe comme prévu.
Nous pensons également que pour faire un bon concert, il ne faut pas faire la fête avant mais après la scène. Il n’y a pas d’alcool sur scène ni avant car nous voulons donner le maximum de nous-mêmes et faire passer toutes les émotions et l’énergie que l’on a à donner. Mais, après 12 ans, nous avons l’habitude de la scène et tout se passe bien.
Est-il vrai que vous vivez de votre musique ?
Oui en effet, nous avons la chance d’avoir pu tout de suite vivre de notre musique dès nos débuts. Notre groupe a été créé en 1996 et un an plus tard nous n’avions plus besoin de faire autre chose à côté.
Parlez-nous de votre dernier album The President of the LSD Golf Club, il est assez particulier non ?
Nous avons voulu faire quelque de plus puriste, de plus spécifique. J’en ai eu marre de programmer mon ordinateur pour produire des sons électroniques. Nous avions envie de donner quelque chose de vrai sans l’aide de l’informatique. Ce sont les mêmes musiciens depuis 1995, nous voulions vraiment faire un album vivant avec une atmosphère filmique.
Pouvez-vous nous indiquer 3 albums cultes de musique psychédélique ?
Mass in F Minor de The Electric Prunes, Piper at the Gates of Dawn de Pink Floyd et la chanson Porpoise Song de The Monkees.
Et pour un prochain album ?
Nous n’avons pas à l’heure actuelle vraiment d’idée sur ce que l’on va faire. Nous verrons ça plus tard.
Un dernier mot pour les fans ?
Merci de nous suivre et de toujours nous réserver un aussi bon accueil !
Personnellement, je ne connaissais pas du tout le style musical pratiqué par Me and My Machines et j’adore ! Ce mélange de synthé et de guitare m’a surpris ! Assez agréablement, très vite, je me suis laissé emporter par l’ambiance survoltée sous le chapiteau. Ni la pluie ni le manque de place n’auraient empêché le public, fans et curieux confondus, de transpirer à ce concert mouvementé !
Alex
Voici l'article qui apparaissait sur les journaux distribués le samedi sur le site du festival:
Vous avez entre les mains bien plus qu'un simple journal! En effet, les Fiesta Reporters ont pensé à vous: qu'il pleuve ou que le soleil tape, voici de quoi vous protéger!
Pour les chères têtes blondes:
Et pour les grosses têtes d’adultes, combinez 2 journaux pour obtenir un plus grand format: il vous "suffit" de répéter les étapes 1 à 3 et d'emboîter les 2 cônes avant de les solidariser grâce à un subtil pliage. On vous assure qu'on y est arrivé!
Si vous y parvenez, vous risquez d'être pris en photo et de vous retrouver sur notre Myspace 3...2...1...PLIEZ!
Coup de chapeau aux spectateurs qui ont joué le jeu du pliage!
Le camping, véritable espace intercommunautaire, est un super endroit de rencontres et d’échanges : une bonne occasion de se faire de nouveaux amis !
C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles tendances comme YAWHOL , mode absurde créée par un endormi de génie. Le principe est de se faire inscrire « YAWHOL » sur le bras gauche et, au fur et à mesure, de se faire rajouter des points d’exclamation pour monter en grade.
Les soirées au camping sont dures mais tout le monde est de bonne humeur ! Et après l’éclate, les campeurs doivent assumer un mal de tête appelé gueule de bois...