Mort-né (le fanzine)

Mort-né, le fanzine fini au pipi... Edito 1C'est avec le cigare au bord des lévres que nous vous présentons le degré zéro du journalisme, sans prétentions autres que des fins nombrilistes et propagandistes, histoire de se regarder un peu plus les poils pubiens et d'en faire partager les joies écailleuses aux autres... Voici le myspace de toutes ces branlettes post-modernes frisant le niveau d'un naixt auquel on aurait épilé le glamour, mais non moins people. Mort-né (le fanzine) est une plate-forme artistique prônant l'amateurisme et un certain gout pour le caca, associé à bien d'autres pratiques. Cest aussi une ligne éditoriale (presque) inexistante, cent exemplaires gratuits de chaque numero (nous nous auto-finançons comme d'autres s'auto-congratulent dans leur médiocrité déguisée en cheap monday), mais neanmoins une volonté dictatoriale d'imposer notre vision de l'Art au monde entier, et surtout à Aix-en-Provence. Nous sommes avides de gens ayant une certaine coordination motrice leur permettant de créer des oeuvres de leurs petits doigts boudinés afin de les publier. Si vous pensez que nous avons des choses en commun, sentez-vous libre de nous contacter.Mort-né, le fanzine numero 1 chez les mormons! Edito 3 C'est le printemps. A Aix en Provence, les bourgeois bourgeonnent, les fleurs cloaquent et les jours rallongent comme un pénis le matin. comme d'autres font des boulettes avec leurs crottes d enez, nous vous avons concocté un nouveau numéro. Car Mort-né c'est 14 assistants pour sortir un numéro en retard, un budget mensuel avoisinant les frasi de représentation d ePris Hilton, un tiers de l'amazonie deboisé pour ce superbe format A5, N&B. Tout ça gratuit (contrairement au Pandore Libéré qui vous soutire 1 euro pour financer la guerre en Irak) avec en prime un cadeau pour séduire un lectorat toujours grandissant! ET TOUJOURS PLUS DE MEUFS A POIL!!!Edito 5Mort-né n’avait pas vu le jour depuis Octobre 2008. Il n’emêche qu’aprés 5 numéros, Mort-né respire toujours, même si, comme la chatte à la grand-mére de Julot on ne sait pas pourquoi il existe, mais il l’ouvre quand même. Mettre en valeur des oeuvres dans leur singularité et dans les liens qu’elles tiseent entre elles, pour créer un nouvel objet, à tenir dans ses mains, comme le premier soutien-gorge qu’on degraffe ou un pain au chocolat gratté aux invendus. C’est doux, inutile, gratuit et excitant. Je crois que c’est ça. Le fouillis, le bordel d’images pour notre jeunesse supersonique, le je et le nous, le moche et le bon gout, le triste et le trash. C’est catacatacathartique. Un pet à la gueule des pépéres frileux de l’iniative, des pisse-froids sur papier glacé, des peines-à-jouir subordonnés à leurs bourses retractées. Un petit prout, juste assez fruité pour être en accord avec nos entrailles, nos moyens, horizons constamment cataractés par les étriqués du gratuit, mais peu importe. Si ce n’est qu’une lettre d’amour ecrite sur le cul d’une putain dont on ne sait pas qui la lira, on aura au moins tirer notre coup. Et comme préconisations contre «le moral en berne de ménages français», Mort-né recommande de rouler seins nus sur une bicyclette rose à pompons avec 3 grammes dans le sang. Live like a Mort-né, die like an asshole!