Alphonse Boudard (hommage) profile picture

Alphonse Boudard (hommage)

About Me

Alphonse Boudard je l’ai rencontré à la FNAC de la Défense en novembre 97. C’est mon père qui me l’a présenté. « Prends-moi donc les deux bouquins de Boudard dans la collection à 10 F ». Un tas de bouquins était sorti dans cette collection destinée à cultiver la masse à prix choc : la littérature à la portée de tous pour un prix à peine plus élevé que celui d’un magazine. Première fois que mon père me parlait de Boudard, un « frère de cœur ». Boudard n’avait pas du tout apprécié qu’on brade ses œuvres. En tout cas c’est ce qui m’a permis de le découvrir et de tomber sous son charme. Je suis donc dans la file d’attente de la caisse et je parcours la jaquette d’ « Une bonne affaire », puis les premières pages… et je ne peux plus m’en détacher. Mince, c’est déjà mon tour… S’ensuit une fringale de Boudard. J’achète son dernier roman «Mourir d’enfance », puis tous les autres. Je commande ceux qui ne sont plus en stock. Je les bois, je les avale, je m’en délecte. Mon 1er coup de foudre littéraire à 38 ans. Bien loin de mes fringales de «fantomette» que j’allais emprunter à la bibliothèque quand j’en avais 10. Bien loin aussi de mon engouement pour Boris Vian quand j'en ai eu 14. Boudard, tout de suite il m’a été familier, je me reconnaissais en lui… sa répugnance à la promiscuité, son analyse des Hommes et puis avec lui je ne m’ennuie jamais, je passe du rire aux larmes. Oui, c’est le 1er à savoir me faire rire sans vraiment le vouloir, alors qu’au mieux j’ai un sourire amusé avec ceux qui s’y efforcent. Et puis il me touche profondément dans ses cheminement de pensées, avec cette simplicité qui m’atteint en plein cœur.
Voilà, j’aurais vraiment voulu le rencontrer, Boudard… le voir au moins une fois à la télé puisque je suis arrivée trop tard et j’ai raté les quelques émissions où il avait accepté d’apparaître. Le lire encore longtemps…surtout qu’il avait encore beaucoup à raconter. Le voir peut-être un jour « en vrai », mais j’ai à peine eu le temps de le connaître et de profondément m’y attacher qu’il est mort un matin de janvier, quelques jours après le passage à l’an 2000, à 74 ans. Puis mon père à son tour a tourné le coin en octobre 2007 et depuis je suis déchirée.
Alphonse, il n’aurait sans doute pas aimé qu’on lui consacre une page sur internet. Il était humble Alphonse, et il n’était pas des masses attiré par les nouvelles technologies qui déshumanisent en quelque sorte. Alors je m’étais tâtée l’été dernier. Mais merde, il mérite qu’on ne l’oublie pas…
8 mai 2008
« Je voudrais vous faire rire et puis vous faire pleurer… et vous faire rire encore avant que vous ayez fini de pleurer pour que les larmes de votre cœur brisé se mélangent avec vos larmes de rire… »

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Biographie

Né en 1925, à Paris, de père inconnu, Alphonse Boudard est confié dès sa naissance à une famille de paysans de Bellegarde, en pleine forêt d'Orléans. C'est là qu'il passe ses premières années, comme «...
Posted by on Tue, 28 Oct 2008 22:29:00 GMT

Bibliographie

ROMANS : 1962 : La métamorphose des Cloportes  Plon (réédition en 2000) 1963 : La cerise - Plon 1966 : Bleubite - (publié en 1966 chez Plon sous le titre Les Matadors). Réédité en 1975 aux éditions d...
Posted by on Tue, 28 Oct 2008 22:19:00 GMT

Cinéma, théâtre, télévision

CINEMA : 1964 : La Prison (Documentaire) 1965 : La métamorphose des cloportes (adaptation et dialogues avec Michel Audiard et Albert Simonin) - Réalisateur : Pierre Granier Deferre,avec Lino Ventura, ...
Posted by on Tue, 28 Oct 2008 22:09:00 GMT