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Oden

Profonde misanthropie

About Me

Metalleux de rouen et donc fan de musique metal :p (black death et pagan principalment)Viking dans l'âme!

My Interests

Mes amis, Musique metal, festoches et concerts,guitare,les films bien tordus, vikings, les road trip!

I'd like to meet:

Le monde!

Music:

Black metal, Death metal, Pagan/Folk metal, Amon Amarth, Enslaved, Burzum, Emperor, Immortal, Mayhem, Behemoth, Forgotten Tomb, Eluveitie, Hantaoma, Heol Telwen, Aes Dana, Misanthrope, 1349, Dimmu borgir, Windir, Gorgoroth, Finntroll, Graveland, Darkthrone, Cannibal Corpse, ACDC, Pink floyd ainsi que Mozart, Bach, Allegri,Orff, Chopin, Vivaldi, Verdi et Nobuo Uematsu!

Movies:

Into the wild, A headbanger's journey(les fils du metal), The wall, Requiem for a dream, Eternal sunshine of the spotless mind, The lord of the ring, Matrix, L'effet papillon, Saw 1, Hostel 1, Fight club, American history X, hot shot 1 et 2 Wayne's World ^^, Final fantasy advent VII children

Books:

L'EDDA, La divine Comédie de Dante, Les fleurs du mal, Le seigneur des anneaux, Bilbon le hobbit, Le silmarillion, Faerie, Contes et légendes inachevées premier deuxième et troisième age, le livre des contes perdus.

Heroes:

christopher mccandless , Odin, Thor, Link, sephiroth, bilbon :p


DANTE DIVINE COMEDIE chant I
Quand j'étais au milieu du cours de notre vie,
je me vis entouré d'une sombre forêt,
après avoir perdu le chemin le plus droit. 3
Ah ! qu'elle est difficile à peindre avec des mots,
cette forêt sauvage, impénétrable et drue
dont le seul souvenir renouvelle ma peur ! 6
À peine si la mort me semble plus amère.
Mais, pour traiter du bien qui m'y fut découvert,
il me faut raconter les choses que j'ai vues. 9
Je ne sais plus comment je m'y suis engagé,
car j'étais engourdi par un pesant sommeil,
lorsque je m'écartai du sentier véritable. 12
Je sais que j'ai gagné le pied d'une colline
à laquelle semblait aboutir ce vallon
dont l'aspect remplissait mon âme de terreur, 15
et, regardant en haut, j'avais vu que sa pente
resplendissait déjà sous les rayons de l'astre
qui montre en tout endroit la route au voyageur ; 18
et je sentis alors s'apaiser la tempête
qui n'avait pas eu cesse aux abîmes du cœur
pendant l'horrible nuit que j'avais traversée. 21
Et comme à bout de souffle on arrive parfois
à s'échapper des flots et, retrouvant la terre,
on jette un long regard sur l'onde et ses dangers, 24
telle mon âme alors, encor tout éperdue,
se retourna pour voir le sinistre passage
où nul homme n'a pu se maintenir vivant. 27
Puis, ayant reposé quelque peu mon corps las,
je partis, en longeant cette côte déserte
et en gardant toujours mon pied ferme plus bas. 30
Mais voici que soudain, au pied de la montée,
m'apparut un guépard agile, au flanc étroit
et couvert d'un pelage aux couleurs bigarrées. 33
Il restait devant moi, sans vouloir déguerpir,
et il avait si bien occupé le passage,
que j'étais sur le point de rebrousser chemin. 36
C'était l'heure où le jour commence sa carrière,
et le soleil montait parmi les mêmes astres
qui l'escortaient jadis, lorsque l'Amour divin 39
les mit en mouvement pour la première fois ;
et je croyais trouver des raisons d'espérer,
sans trop craindre le fauve à la belle fourrure, 42
dans l'heure matinale et la belle saison ;
mais je fus, malgré tout, encor plus effrayé
à l'aspect d'un lion qui surgit tout à coup. 45
On eût dit que la bête avançait droit sur moi,
avec la rage au ventre et la crinière au vent,
si bien qu'il me semblait que l'air en frémissait. 48
Une louve survint ensuite, que la faim
paraissait travailler au plus creux de son flanc
et par qui tant de gens ont connu la détresse. 51
La terreur qu'inspirait l'aspect de cette bête
me glaça jusqu'au fond des entrailles, si bien
que je perdis l'espoir d'arriver jusqu'en haut. 54
Et comme le joueur que transportait tantôt
l'espoir joyeux du gain ne fait que s'affliger,
se plaint et se morfond, si la chance a tourné, 57
tel me fit devenir cette bête inquiète
qui gagnait du terrain et, insensiblement,
me refoulait vers l'ombre où le soleil se tait. 60
Tandis que je glissais ainsi vers les abîmes,
devant mes yeux quelqu'un apparut tout à coup,
qui, l'air mal assuré, sortait d'un long silence. 63
Dès que je l'aperçus au sein du grand désert,
je me mis à crier : « Ô toi, qui que tu sois,
ombre ou, sinon, vivant, prends pitié de ma peine ! » 66
« Je ne suis pas vivant, dit-il, mais je le fus.
J'étais Lombard de père aussi bien que de mère ;
leur terre à tous les deux avait été Mantoue. 69
Moi-même, je naquis sub Julio, mais tard ;
et je vivais à Rome, au temps du bon Auguste,
à l'époque des dieux mensongers et trompeurs. 72
J'étais alors poète et j'ai chanté d'Anchise
le juste rejeton, qui s'est enfui de Troie,
quand la Grèce eut brûlé le superbe Ilion. 75
Mais toi, pourquoi veux-tu retourner vers les peines ?
Pourquoi ne pas gravir cette heureuse montagne
qui sert au vrai bonheur de principe et de cause ? » 78
« Ainsi donc, c'est bien toi, Virgile, cette source
qui nous répand des flots si vastes d'éloquence ?
dis-je alors, en baissant timidement les yeux. 81
Toi, qui fus l'ornement, le phare des poètes,
aide-moi, pour l'amour et pour la longue étude
que j'ai mis à chercher et à lire ton œuvre ! 84
Car c'est toi, mon seigneur et mon autorité ;
c'est toi qui m'enseignas comment on fait usage
de ce style élevé dont j'ai tiré ma gloire. 87
Regarde l'animal qui m'a fait reculer !
Ô fameux philosophe, aide-moi contre lui,
car rien que de le voir, je me sens frissonner ! » 90
« Il te faut emprunter un chemin différent,
répondit-il, voyant des larmes dans mes yeux,
si tu veux t'échapper de cet horrible endroit ; 93
car la bête cruelle, et qui t'a fait si peur,
ne permet pas aux gens de suivre leur chemin,
mais s'acharne contre eux et les fait tous périr. 96
Par sa nature, elle est si méchante et perverse,
qu'on ne peut assouvir son affreux appétit,
car plus elle dévore, et plus sa faim s'accroît. 99
On la voit se croiser avec bien d'autres bêtes,
dont le nombre croîtra, jusqu'à ce qu'un Lévrier
vienne, qui la fera mourir dans les tourments. 102
Il ne se repaîtra de terres ni d'argent,
mais d'amour, de sagesse et de bénignité,
et son premier berceau sera de feutre à feutre. 105
Il sera le salut de cette humble Italie
pour laquelle sont morts en combattant la vierge
Camille avec Turnus, Euryale et Nissus. 108
C'est lui qui chassera la bête de partout
et la refoulera jusqu'au fond des Enfers,
d'où le Malin envieux l'avait d'abord tirée. 111
Allons, tout bien pesé, je pense que me suivre
sera pour toi le mieux : je serai donc ton guide ;
nous sortirons d'ici par le règne éternel ; 114
là, tu vas écouter les cris du désespoir
et contempler le deuil des ombres affligées
qui réclament en vain une seconde mort. 117
Ensuite, tu verras des esprits satisfaits,
quoique enrobés de feu, car ils gardent l'espoir
d'être un jour appelés au séjour des heureux. 120
Et si tu veux enfin monter vers ces derniers,
une autre âme plus digne y pourvoira pour moi,
et je te laisserai sous sa garde, en partant, 123
puisque cet Empereur qui séjourne là-haut
et à la loi duquel je ne fus point soumis
ne veut pas que l'on entre en sa cité par moi. 126
Il gouverne partout, mais c'est là-haut qu'il règne
et c'est là que l'on voit sa demeure et son trône :
oh ! bienheureux celui qu'il admet près de lui ! » 129
Lors je lui répondis : « Poète, je t'implore,
pour l'amour de ce Dieu que tu n'as pas connu,
pour me faire échapper à ce mal et au pire, 132
conduis-moi vers l'endroit que tu viens de me dire,
pour que je puisse voir la porte de saint Pierre
et ceux dont tu dépeins les terribles tourments ! » 135
Lors il se mit en marche, et je suivis ses pas.
Il était une forêt-GRIS
1. Il était une forêt...
Il était une forêt
où la cupidité de l’homme
n’était plus que l’ombre d’un lourd passé
Il était une forêt
où l’écorce des arbres
reflétait la beauté d’un monde perdu
Il était une forêt
où le chant de la nuit
éveillait le soleil d’une autre vie
Il était une forêt
où le sanctuaire des cieux
abreuvait les terres desséchées des dieux
Il était une forêt ...
Il était une forêt ...
Il était une forêt…
Il était une forêt…
Le gala des gens heureux_GRIS
C’est un orchestre vicieux qui joue ce soir, sa populaire symphonie
Il sait gratter aux cordes sensibles des limaces endormies
Ces immondes plaies baveuses qui me pousse ce soir
À me joindre malgré moi à ces musiciens de dépotoirs
C’est un orchestre damné qui accompagne mon suicide
Les violonistes sont mutilés en pantalon gris, leurs orbites sont vides
Les bois sont des clochards brunis et drogué jusqu’à la moelle
Leurs lèvres brûlantes, en soufflant dans leurs anches, font un bruit de crécelle
Le timbalier matraque des enfants avec son sexe en érection
Les cuivres crachotent les échos des rires du troupeau moribond
Les cymbales racontent le viol dégoûtant d’une femme exemplaire
Accompagné par un schizophrène à la brillante caisse claire
Comble de l’horreur est la vue du public de ces harmonies démoniaque
Un peuple méprisable et répulsif, servez leur tous l’ammoniaque
Le regard crépusculaire, ils assistent à l’éradication des belles valeurs
Mais ils payent pour ne pas bien voir, ils y laissent leurs propres cœurs
L’armure délétère d’une gamme aux sordides émois
Impose d’atroces nuances de bémols sur l’hymne à la joie
Leurs ombres parlent et s’accouplent autour de mon cerveau
Soyez maudit, animaux bâtards, je vous noierai dans mes sanglots
Mais de cette foule dissonante ou la folie exécrable Empoisonne tous les gens dès qu’ils se mettent à table Le plus sage est ironiquement le chef d’ensemble, métronome austère
Qu’est mon corps pendu, balançant la mesure au porte de l’enfer
XXIX - Une Charogne
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Le ventre en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!
Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!