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Chroniques de guerres... quotidiennes
S'entasser comme des sardines dans le métro, faire la queue une heure à la Poste, deux heures à la CAF, trois aux Assedics... C'est sûr, le quotidien tue. Les villes sont de grands champs de bataille, le théâtre de nos petites guerres quotidiennes, parfois dramatiques, souvent rigolotes, toujours ridicules.
Malgré tous les risques, je suis allé sur le terrain, enquêter en première ligne - près de chez vous en fait - afin d'en ramener les témoignages les plus poignants, les images les plus sanglantes et la connerie la plus crasse qui nous entoure. Chroniques de guerres... quotidiennes.
Je m'appelle Ben. C'est un surnom en même temps qu'un pseudo, ce n'est pas très original, mais j'ai passé un long week-end à sécher sur ma double identité. Aka-setzer.
J'ai une trentaine d'années. Je suis journaliste dans divers canards, je joue de la guitare depuis une vingtaine d'années et suis passionné de voyages. Voilà pour le pitch.

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EXTRAITS DE CHRONIQUES
Bataille navale
Tous les dimanches, à midi, je vais à la piscine municipale. C'est mon quart d'heure sport de la semaine, tout autant qu'un moment de méditation. La piscine, c'est riche d'enseignements sur la place de l'homme dans la société, c'est plein d'histoires qui s'entremêlent, en l'occurence qui s'entrechoquent, une sorte de comédie chorale dont les protagonistes sont quasi à poil. Bref, un soap du slip de bain.
La piscine, c'est surtout une micro-société aux règles extrêmement codifées, avec à la pointe de la pyramide, le maître nageur. Dieu en pagne Arena et claquettes. Pour accéder au Saint des bains, il faut d'abord montrer patte blanche au guichet, descendre dans l'enfer fumant et carrelé, enfiler son moule-gauffre dans une cabine - qui ferme une fois sur deux - et s'armer de courage pour se pointer à la douche seulement vêtu d'un gant de toilette en latex sur le crâne. Premier enseignement : le ridicule ne tue pas.
Mamie Teckel
Il y a deux types de mamies : celles à chats et les mamies teckel. Les premières ont fait de leur maison des chenils pour meute de félins abandonnés ; dans le voisinage on se méfie un peu de ces grand-mères, elles aussi abandonnées, qui fréquentent autant de moustachus. Les enfants, ne traînez pas vers la maison de la sorcière ! On craint le jour où on la retrouvera dévorée par ces mignons petits prédateurs, qui n'auront pas eu la patience d'attendre leur ration de whiskas.
Les secondes vivent dans nos rues. On les croise sur les trottoirs, tirées par leur teckel - je ne mets pas de pluriel, cela pourrait être dangereux pour elles -, courant, enfin trottinant, derrière leur chien.
A se demander qui est en laisse ?
En réalité, chacun tire dans son sens et tente d'imposer sa volonté à l'autre à travers le choix de la balade, un peu comme quand, la nuit, on tire la couverture à soi. Mamie Teckel, elle, le fait en pleine rue. Parfois en robe de chambre.
N.B : par teckel, je n'entends pas le pedigree mais le genre canin, une niche fourre-tout composée de tous les chiens rase-mottes et caractériels, les caniches, yorkshires etc., dont le gabarit est proche de celui du rat et les comportements calqués sur ceux des Gremlins.
Le gang des postiers
Samedi matin, je passe à la Poste. Passer à la Poste, drôle d'expression. Comme si on pouvait faire ça rapidement, comme un petit tour : ma Poste se trouve à 100 mètres de chez moi, mais la balade va durer pas mal de temps. Dehors, au fur et à mesure que le bâtiment jaune cocu se rapproche, je m'arme de patience, me promets de ne pas dégoupiller ou de prendre d'assaut les guichets. Tout ça pour un colis !
Je l'ai déjà dit, ne pas m'envoyer de colis ! Comme à chaque fois, il m'éclate en pleine gueule : deux heures de queue pour un malheureux recommandé, en général une mauvaise nouvelle ou une soupière en forme de saucisson envoyée par un membre de ma famille qui me veut du mal.
REPORTAGE
Le 31 juillet 2006, Fidel Castro disparaît de la vie publique suite à une intervention chirurgicale. Débute pour les Cubains une nouvelle page de la "Révolucion" : la lutte quotidienne sans leur commandant en chef.
Compte-rendu de la première semaine sans Fidel.
Toutes mes chroniques sur www.myownprivatedazibao.fr

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